Theodore Sturgeon, cet homme au coeur brisé nous a offert des récits humanistes. Il nous aura laissé que trois romans «
Cristal qui songe » et «
Les plus qu'humains » et «
Vénus plus X ». Sa plume a donné naissance à plusieurs nouvelles. Ce recueil, à la préface d'
Alain Dorémieux, est composé de 11 récits.
« Un égocentrique absolu » (« The ultimate egoist » - 1941). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Romans et nouvelles » (Omnibus)
Comme bien souvent, les écrits de Theodore Sturgeon sont basés sur l'humain. Ici, un élément récurrent : l'incompréhension entre deux êtres, entre un homme et un femme. Il y apporte un élément fantastique.
« Compagnon de cellule » (« Cellmate » - 1947). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Fiction spécial n°10 : histoires d'horreur » (Opta)
Excellent. Cette nouvelle aurait pu être allongée et donner naissance à un roman. Dommage qu'elle soit restée au format court. Avant d'être un auteur de science-fiction, Theodore a excellé dans le domaine du fantastique. D'ailleurs, je le trouve bien meilleur dans ce domaine.
« Un don spécial » (« Talent » - 1953). Différentes publications
« galaxie n°29, nuit et jour » (Galaxie), « Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Romans et nouvelles » (Omnibus)
Donner un pouvoir spécial à un petit monstre et vous ne serez pas déçu. Encore une nouvelle sur le surnaturel, mais qu'elle merveille. C'est si bien écrit. J'ai adoré.
« Dans la chambre » (« The dark room » - 1953). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Fiction n°180 » (Opta), « Le temps sauvage » (Marabout)
Cette longue nouvelle est certainement celle que j'ai le moins aimé de ce recueil. Toujours sur la thématique sur les relations humaines.
« Celui qui lisait les tombes » (« The graveyard reader » - 1958). Différentes publications
« Fiction n°185 » (Opta), « Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Romans et nouvelles » (Omnibus), « Les talents de Xanadu » (J'ai lu)
Encore une belle pépite que cette nouvelle.
Theodore Sturgeon prend au pied de la lettre « celui qui lisait les tombes ».
« Abréation » (« Abreation » - 1948). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket)
Nouvelle inédite
Theodore Sturgeon ayant enchaîné les petits boulots avant de devenir écrivain professionnel, il revient sur l'un d'entre-eux ; qui donnera par la suite « Killdozer / le viol cosmique ».
« L'amour du ciel » (« The love of heaven » - 1948). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Histoires de mutants » (Le livre de poche)
Celle-ci est excellente. Entre paranormal et science-fiction, la frontière est mince. Nous avons une sorte de dialogue entre deux êtres venus de deux mondes différents et pourtant…
« Une soucoupe de solitude » (« A saucer of laneliness » - 1953). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Romans et nouvelles » (Omnibus), « Galaxie n°34, jour et nuit » (Galaxie), « Histoires d'extraterrestre » (Le livre de poche),
Typiquement Sturgeon, cette nouvelle est basée sur l'être rejeté. Un petit bijou.
« Monde bien perdu » (« World well lost » - 1953). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Histoires de sexe-ficti
on » (Le livre de poche)
C'est un texte très étrange. J'ai eu un peu de mal à lire. Pourtant, on sent la patte de l'auteur.
« La clinique » (« The clinic » - 1953). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Romans et nouvelles » (Omnibus)
Encore un récit que je n'ai pas trop aimé. Centré une fois de plus sur les relations hommes/femmes.
« Un triangle dans la tempête » (« Hurricane trio » - 1955). Différentes publications
« Les songes superbes » (Casterman / Pocket), « Galaxie n°20, nuit et jour » (Galaxie), « Voyageurs de l'éternité et couloirs du temps » (Opta, Marginal)
On termine en beauté avec cette sublime nouvelle que j'ai beaucoup aimée. On reprend la thématique chère à l'auteur, on y ajoute une petite dose de science-fiction et la qualité de plume de Theodore Sturgeon. Que du bonheur.
Source : nooSFere