BFM Business
International

Les ventes de robots explosent au Japon depuis le début de la crise sanitaire

Au Japon, les ventes de robots ne cessent de grimper depuis le début de la pandémie. Il y en a pour tous les goûts: des robots serveurs, des robots travailleurs et même, de simples robots de compagnie.

Au Japon, les ventes de robots s'envolent depuis le début de la pandémie. Dans les restaurants, des robots viennent remplacer les serveurs. Un moyen de limiter les contacts entre les personnes et de faire revenir les clients qui ont peur d'être contaminés.

Dans un restaurant de Narita à l'Est de Tokyo, le propriétaire loue 700 euros par mois son robot serveur conçu par Bear Robotics, en partenariat avec Soft Bank.

"A cause du covid, beaucoup de gens ne veulent plus aller au restaurant par peur d’être contaminé. Ce robot permet de réduire les contacts entre le personnel et les clients. Il rassure et apporte plus de sécurité", affirme le patron.

Un robot contre la solitude

Avec la solitude liée à la pandémie, les ventes de robots de compagnies ont aussi également explosé. Le robot Lovot, développé par l'entreprise japonaise Groove X, fait fureur. Les ventes de ce petit robot aux grands yeux ont été multipliées par onze.

"Avec les restrictions sanitaires, de nombreux Japonais restent chez eux et n’ont plus de vie sociale. Ils se sentent seuls et ont besoin de réconfort. Notre robot les aide à surmonter cette solitude", se félicite la porte-parole de Groove X.
Les ventes de ce robot de compagnie ont été multipliées par onze depuis le début de la pandémie
Les ventes de ce robot de compagnie ont été multipliées par onze depuis le début de la pandémie © Lovot

Avec 50 capteurs sensoriels, une caméra 360 et une caméra thermique, le robot Lovot est un bijou de technologie. Son seul but: couvrir d'amour son propriétaire. "Ce robot ne fera pas votre travail. En fait, il est probable qu’il vous en empêche", s’amuse Kananme Hayashi, le développeur du robot, interrogé par Bloomberg.

Pour s'offrir la compagnie de Lovot, il faut faire chauffer sa carte bancaire. Il est vendu environ 2300 euros, un prix déjà élevé auquel se rajoutent les frais de maintenance et de logiciels.

Virginie Cooke et Pauline Dumonteil