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Calanque de Sugiton: l'accès au site se fera sur réservation à partir du 17 juin

La calanque de Sugiton, dans le parc national des Calanques de Marseille, le 24 juin 2022

La calanque de Sugiton, dans le parc national des Calanques de Marseille, le 24 juin 2022 - Nicolas TUCAT © 2019 AFP

La mesure a été testée pour la première fois l'année dernière car la calanque de Sugiton est surfréquentée en été, ce qui provoque un phénomène d’érosion très marquée menaçant le site, sa biodiversité et ses paysages.

À partir du 17 juin, il ne sera plus possible d'accéder à la Calanque de Sugiton et aux Pierres Tombées sans avoir réserver au préalable, annonce le Parc national des Calanques sur son site internet.

Les week-ends du 17-18 juin, du 24-25 juin, du 9-10 septembre 2023 et tous les jours du 1 juillet au 3 septembre 2023, l'accès à ces zones ne sera autorisé que sur réservation gratuite, accessible en ligne. La plateforme sera mise en ligne le 14 juin à 9h.

Les réservations pour le jour-J de la visite ouvrent à J-3, 9h et se clôturent à J-1, 18h. Il est donc possible de réserver trois jours avant le jour de sa visite et jusqu’à 18h la veille du jour de la visite. La réservation donne accès à la calanque de Sugiton et des Pierres Tombées à la journée.

Un phénomène d'érosion marquée

La mesure a été testée pour la première fois l'année dernière. "La calanque de Sugiton est surfréquentée en été, avec des pics observés de 2500 visiteurs par jour. Cette surfréquentation provoque un phénomène d’érosion très marquée: sous l’effet des pas répétés des visiteurs, la terre glisse en direction de la plage", explique le Parc national des Calanques.

Or, la disparition du sol "menace la pinède", avec "un risque de dégradation irréversible du site, de sa biodiversité et de ses paysages".

L'expérimentation a permis "de ralentir l'érosion", se félicite le Parc national des Calanques, qui ajoute que les visiteurs "ont apprécié de (re)découvrir la calanque dans des conditions apaisées". Elle a été prolongée pour les cinq prochaines années, jusqu'en 2027, car "la régénération des milieux naturels a besoin de temps". Ce n'est qu'au bout de cette période que les suivis scientifiques permettront d'évaluer "si la nature a pu reprendre ses droits". 

Clément Boutin Journaliste BFMTV