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Lionceau découvert dans un appartement à Noisy-le-Sec: le propriétaire plaide coupable

Un lionceau avait été découvert dans un appartement de Noisy-le-Sec en 2017. (Photo d'illustration)

Un lionceau avait été découvert dans un appartement de Noisy-le-Sec en 2017. (Photo d'illustration) - -

En 2017, un lionceau en cage avait été découvert dans un appartement de Noisy-le-Sec. Le propriétaire l'avait acheté pour le faire apparaître dans un clip de rap.

C'était il y a cinq ans. Un lionceau âgé d'un mois et demi avait été retrouvé en cage dans un appartement de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) en 2017. Ce lundi, celui qui le détenait, Gamart Camara, plaide coupable devant le tribunal de Bobigny, rapporte Le Parisien.

Il est poursuivi pour "acquisition, détention et transport non autorisé d'une espèce non domestique protégée". L'administrateur de l'association Action pour la protection animale Arnauld Lhomme s'est constitué partie civile, avec l'association One Voice et la fondation 30 Millions d'Amis.

La provenance de l'animal toujours inconnue

À ce jour, la provenance de l'animal n'est toujours pas connue mais la piste des cirques est privilégiée, précise le média.

"La majorité des bébés lionceaux proviennent de cirques. Leur naissance n'est pas déclarée", affirme Arnauld Lhomme au Parisien.

Gamart Camara avait expliqué s'être procuré le fauve par un individu dont il avait tu le nom. Il l'avait payé 3500 euros pour qu'il apparaisse dans un clip de rap et assurait qu'il ne comptait pas le garder.

Le lion vit désormais en Afrique du Sud

Le lionceau avait été découvert mal en point, "terrorisé" et avec "un croc cassé", déplore Arnauld Lhomme. "Il était amorphe et apathique", ajoute Caroline Lanty, avocate de l'association One Voice.

Il est désormais entre de bonnes mains grâce aux associations de défense des animaux. Nommé King, le lion repose dans une réserve, en Afrique du Sud.

Si la peine proposée par le procureur ce lundi est refusée par le magistrat, Gamart Camara risque jusqu'à 2 ans de prison et 30.000 euros d'amende, précisent nos confrères.

En 2018, il avait déjà été condamné à payer 1500 euros de frais et d'indemnités divers pour avoir acheté un cheval qu'il montait dans une cité de Montreuil.

Shéhérazade Ben Essaid