Réserve fédérale (Fed)

Le prix de l'or a battu son record historique à plus de 2.100 dollars l'once, les investisseurs misant sur une baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine l'an prochain, sur fond de tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Depuis 18 mois, la Fed est restée concentrée sur son objectif: augmenter ses taux rapidement afin d'empêcher que les anticipations d'une inflation durablement élevée ne s'enracinent, avec d'importants risques pour l'économie à la clé.

La réunion des banquiers centraux du Wyoming qui s'ouvre aujourd'hui pourrait se révéler historique, avec peut-être la fin de la hausse des taux aux Etats-Unis. Retour sur l'histoire de ce rendez-vous annuel de Jackson Hole, qui a marqué l'histoire politique et monétaire. 

Ce 2 août, la Banque centrale européenne a relevé son taux directeur à 4,25 %. Quand celui de la Réserve fédérale américaine est désormais fixé à 5,25%. Mais si les grands décideurs de la planète peuvent se targuer du ralentissement de l'inflation postpandémique aggravée par la guerre en Ukraine, jusqu'où sont-ils prêts à aller sans risquer une récession mondiale ?

La Banque centrale européenne (BCE) a relevé jeudi son taux d'intérêt de référence à son plus haut niveau depuis mai 2001, mais ouvert la porte à une possible pause dans les mois à venir, alors que l'effet du resserrement monétaire pèse sur l'économie.

Que doit-on attendre des banques centrales ces prochains mois ? Ceux qui anticipaient une baisse des taux d'intérêt d'ici à la fin de l'année en seront sans doute pour leurs frais.

INTERVIEW - Si la hausse des taux annoncée ce jeudi par la Banque centrale européenne (BCE) était largement anticipée, son ton très dur à l'égard de l'inflation constitue une surprise, estime l'économiste Christophe Boucher, directeur des investissements chez ABN Amro Investment Solutions.

Le Réserve fédérale des Etats-Unis a décidé de marquer une pause dans sa politique de remontée des taux d'intérêt alors que le rythme de l'inflation est moins soutenu. Wall Street n'y croit pas vraiment. Explications. 

Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 5,00 à 5,25%, au plus haut depuis 2006, une décision prise à l'unanimité, a annoncé l'institution. De nombreux acteurs du marché attendent désormais une pause dans ces hausses de taux, qui renchérissent le coût du crédit pour les ménages et les entreprises, et, en ralentissant l'activité économique, doivent permettre de desserrer la pression sur les prix.

Alors que la banque centrale américaine (Fed) mène une politique monétaire visant à juguler l'inflation tout en évitant une récession, les marchés misent sur la fin de la hausse des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année afin de soutenir l'économie.

EDITORIAL - En garantissant tous les dépôts excédant le montant maximal assuré auprès de la Silicon Valley Bank (SVB) et la Signature Bank (SB), l'Etat américain vient de faire voler en éclats des règles prudentielles internationales qu'il avait pourtant lui-même contribué à construire, après 2008.

Rarement une décision sur les taux directeurs d'une banque centrale aura été observée aussi attentivement que celle que prendra la Réserve fédérale ce mercredi. Pour la banque centrale américaine, présidée par Jerome Powell, il ne s'agit plus seulement de combattre l'inflation. Il faut rétablir la confiance dans le système bancaire... et l'autorité de la Fed. 

La banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi 14 décembre son principal taux directeur d'un demi-point de pourcentage. Celui-ci se situe désormais dans une fourchette de 4,25 à 4,50%.

Le géant de Wall Street dirigé par Larry Fink estime que la récession est "imminente" aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Une réalité mal anticipée qui laisse augurer une nette correction des actions en Bourse. Seuls les secteurs de l'énergie, de la santé et de la finance pourraient s'en sortir. 

EDITO - Pour le prix Nobel d'économie 2008, rien n'indique que la tendance des taux d'intérêt bas engagée depuis trois décennies ait des raisons de s'inverser.

Pour avoir analysé le rôle crucial des banques dans les crises financières comme celle de 1929, l’ancien patron de la Réserve fédérale s’est vu attribuer le prix Nobel, en compagnie de deux économistes de l’Université de Chicago. Un beau couronnement, pour un pur produit de la méritocratie.

En apparence, les autorités monétaires et l’administration Biden ne s’inquiètent pas de l’envolée du dollar, dopé par le relèvement des taux d’intérêt. En apparence seulement…

GRAPHIQUE - L'inflation a déréglé le marché des changes, avec un grand vainqueur: le roi dollar. Il a progressé de 18% face à l'euro en un an, et de 30% face au yen. Au point que la Banque du Japon devrait intervenir directement sur le marché. La guerre des changes est déclarée. 

Hausse des taux d'intérêts, croissance plus faible, ralentissement des créations d'emplois... Lors d'un discours sans langue de bois le 26 août, Jerome Powell, le président de la Réserve Fédérale américaine, a prévenu que la lutte contre l'inflation aura "une série de coûts regrettables". 

Les banquiers centraux se retrouvent comme chaque année au symposium de Jackson Hole (Wyoming). A l'heure où l'inflation fait rage et où certains n'hésitent pas à leur en attribuer la responsabilité. 

ANALYSE - Avant la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole, les 24 et 25 août, Dominique Thiébaut, spécialiste des taux et des changes et fondateur du cabinet Efistat revient sur l'été très spécial des marchés financiers. 

L'euro s'est enfoncé lundi 22 août sous le seuil de la parité avec le dollar, à un niveau plus vu depuis l'année de sa mise en circulation, plombé par la crise énergétique qui menace de plonger l'Europe dans la récession.

Alors que l'inflation américain atteint un niveau record depuis les années 1980, la banque centrale américaine a décidé de relever à nouveau son principal taux d'intérêt.

ANALYSE - Le dollar poursuit son envolée face à l'euro, et pour la première fois depuis fin 2002, les deux devises sont à parité. Faut-il s'en inquiéter ? La zone euro est-elle en danger. Voici les analyses des experts des marchés financiers.

Avec des objectifs parfois contradictoires, les banquiers centraux peinent à appliquer la doctrine établie en 2010. Il leur faut retrouver agilité et clarté.

EDITO- La plupart des grandes banques centrales sont intervenues ces derniers jours pour modifier leurs politiques monétaires. Mais entre la lutte contre l'inflation et celle contre la récession, la plupart de ces institutions n'ont pas choisi. Et cela perturbe les marchés. 

La Réserve fédérale des Etats-Unis, pour sa troisième hausse des taux consécutive a sorti le bâton avec un relèvement de trois quart de point. Et ce pour tenter d'endiguer l'inflation qui continue de cavaler. 

Le marché des cryptomonnaies poursuit sa chute, le bitcoin est repassé sous la barre des 24.000 dollars.

S'est-elle trompée hier, en ignorant l'inflation? Va-t-elle échouer demain, en tuant la croissance? Soumise à un feu roulant de critiques, la Réserve fédérale se défend et tente de faire atterrir en douceur l'économie américaine.

C'est confirmé: la Réserve fédérale relèvera les taux d'intérêt en 2022, pour dompter une inflation devenue préoccupante. Mais la banque centrale doit agir dans un contexte plus incertain que jamais.   

Alors que Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne tenait ce jeudi 16 décembre sa dernière conférence de presse pour l'année 2021, l'économiste et doyenne de l'Ecole du Management et de l'Innovation, SciencesPo Natacha Valla analyse les choix de politique monétaire de la BCE et de la FED pour lutter contre l’inflation.                                   

Le président de la Réserve fédérale (FED), Jerome Powell, devrait annoncer mercredi la réduction progressive de sa politique de rachat d'obligations. Une mesure très attendue maintenant que la reprise semble solide et que l'inflation apparaît plus forte et tenace que prévu

Le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell est à son tour mis en cause pour des transactions boursières importantes réalisées pendant la crise, des révélations malvenues alors qu'il attend toujours de savoir s'il est reconduit pour un second mandat.

Réunis le 27 août pour leur sommet annuel de Jackson Hole, aux Etats-Unis, les banquiers centraux sont au pied du mur. Menée depuis un an et demi, l’injection massive de liquidités, ou quantitative easing (QE), doit cesser. Car elle est dangereuse pour la stabilité des finances publiques, en cas de hausse des taux d'intérêt. Mais fermer le robinet n'est pas si simple.

Le bitcoin est repassé lundi, au-dessus de la barre de 50.000 dollars l'unité pour la première fois en trois mois. Quels sont les mécanismes qui expliquent sa progression de plus de 70% depuis juin dernier?

TRIBUNE- Patrick Artus, chef économiste de Natixis, participe au Printemps de l'économie, qui se tient du 13 au 16 octobre à Paris, en partenariat avec Challenges. Il revient sur la façon dont l'euro pourrait, un jour, détrôner le dollar comme monnaie de réserve internationale.  

L’économiste Jean Pisani-Ferry, ancienne tête pensante du programme d’Emmanuel Macron, tire un bilan positif de l’"aventurisme économique" du président américain. La preuve à ses yeux que des politiques budgétaires et monétaires keynésiennes sont aujourd’hui efficaces.

Le spectre d’un séisme financier mondial, façon 2008, pointe le bout de son nez à Wall Street. A l’origine de ce come-back, un bug sur le marché des prêts interbancaires américains qui n’est pas sans rappeler celui qui avait précédé la crise des subprimes.

Le président américain a de nouveau critiqué la banque centrale américaine sur Twitter. Il a estimé que celle-ci devrait ramener les taux d'intérêt "à ZERO, ou en dessous".

Le président de la Banque centrale américaine a cependant prévenu que la Fed n'avait pas de mode d'emploi tout prêt pour faire face aux tensions commerciales.

Jerome Powell s'exprime pour la première fois depuis la baisse des taux de fin juillet, devant le gotha des banquiers centraux et des économistes.

Pour la première fois depuis 2008, la Réserve fédérale américaine (Fed) a baissé ses taux directeurs, sous la pression de Donald Trump. Lundi, quatre anciens présidents de la Fed ont appelé à préserver l'indépendance de l'institution.

Assimiler le gonflement actuel de la dette des entreprises à des niveaux sans précédent aux conditions du marché immobilier américain juste avant que ne se déclenche la crise économique de 2007-2009 n'est pas forcément pertinent, a déclaré le président de la Réserve fédérale.

Faisant fi des injonctions de Donald Trump qui veut faire accélérer l'activité en baissant les taux, la Fed a maintenu ses taux au jour le jour dans la fourchette de 2,25% et 2,50%.

Dans une volonté inédite de faire plier la Réserve fédérale, le président Trump a usé de Twitter pour argumenter en faveur d'une réduction substantielle des taux d'intérêts.

Jerome Powell a assuré que la Banque centrale serait "patiente" sur les taux d'intérêt et en réaffirmant avec force l'indépendance de l'institution.

Donald Trump aurait discuté en privé de la possibilité de congédier le président de la Banque centrale, agacé par la décision mercredi de l'institution d'augmenter les taux d'intérêt.

Les taux, augmentés d'un quart de point de pourcentage, sont portés dans la fourchette de 2% à 2,25%, leur plus haut niveau depuis dix ans, à la veille de la crise financière.

Selon Jerome Powell, patron de la Fed, la hausse des taux est nécessaire au dynamisme de l'économie américaine. Il s'oppose ainsi aux critiques de Donald Trump et se montre optimiste sur la situation économique aux Etats-Unis.

Jerome Powell doit prononcer un discours ce vendredi à Jackson Hole. Un discours qui sera scruté.