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Ary Abittan : de nouveaux éléments révélés

Divers témoignages lèvent le voile sur une personnalité ambivalente.[FRANCK FIFE / AFP]

Dans une enquête publiée cette semaine par Paris Match, plusieurs femmes révèlent «la face cachée» d'Ary Abittan, comédien mis en examen à la fin de l'année 2021 pour viol avec violence.

Défendu dans l’hebdomadaire par ses amis, qui soulignent sa «personnalité solaire et taquine», Ary Abittan, qui multiplierait les conquêtes, aurait affirmé aux enquêteurs «qu’il est un homme honnête, à l’écoute et précautionneux dans ses relations intimes».

Des qualités qui auraient été confirmées par différentes compagnes qui soulignent «son attention et sa douceur», mais totalement remises en cause par plusieurs femmes, dont d'anciennes maîtresses qui le décrivent comme un homme au «comportement agressif et à la double personnalité», «un peureux hypocondriaque» qui «cherche le bonheur à tout prix» - «le sien», souligne l'une d’entre elles.

Une ancienne conquête du comédien a également évoqué une «double personnalité», «et un besoin de reconnaissance et d'amour monstrueux». «Dans le huis clos d'une chambre à coucher, Abittan se révèle insistant, maniaque et cru» a-t-elle expliqué.

Des comédiennes débutantes, citées elles aussi par nos confrères de Paris Match, évoquent des «regards impudiques, des gestes inappropriés, inconfortables, des propos déplacés», des avances qui, lorsqu’elles sont repoussées, le font «devenir grossier et vriller».

La victime décrit de graves blessures

La victime présumée d’Ary Abittan, décrite comme «pudique, introvertie voire prude» par un ex-compagnon, se serait confiée à ses amies sur les pratiques intimes du comédien, décrivant «une sexualité intense» et un «comportement dominateur, parfois brusque».

«A ses copines, elle se plaint gentiment de l’empressement d’Abittan à lui imposer la sodomie», écrit Paris Match sur cette pratique que la jeune femme n’aimait pas – ce qu’elle «jure avoir dit à plusieurs reprises» à l’humoriste.

Revenant sur la nuit en question, Paris Match évoque deux rapports sexuels, le premier «agréable», le second «traumatisant».

La jeune femme aurait ainsi décrit aux enquêteurs «une pénétration anale non désirée, un rapport vaginal brusque, des claques, une strangulation, des cris […] une douleur aiguë, affreuse» telle qu’elle lui aurait demandé d’arrêter à plusieurs reprises.

C'est poussée par des amies choquées par son récit que la jeune femme aurait finalement décidé de porter plainte. Examinée par un médecin, elle présentait, comme le rapporte l’hebdomadaire, «plusieurs hématomes sur la cuisse, des plaies vaginales et anales vives», ainsi qu’un «trauma du coccyx».

Ary Abittan, qui reste présumé innocent jusqu'à l'issue définitive de l'affaire, encourt une peine de quinze ans de réclusion criminelle.

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