In order to improve our understanding of the radiolarian biotic response and the palaeoceanographic changes associated with the Late Cenomanian oceanic anoxic event (OAE2), a high-resolution radiolarian study was carried out across the Bonarelli level at its typical locality (Bottaccione section, central Italy). Our results confirm that a drastic radiolarian faunal change took place during the OAE2. The radiolarian turnover took place within the median part of the Bonarelli level, associated with an interval of high organic matter preservation, but relatively low values of silica. Therefore, this part constitutes a critical period in the evolutionary history of Radiolaria. A synthesis of all data available in the Umbria-Marche basin suggests that the lower part of the Bonarelli level (and underlying limestones) records mainly radiolarian extinctions (ca. 41%), while its upper part (and overlying limestones) records mainly first occurrences (ca. 35%). Our results improve understanding of the paleoecology of the family Saturnalidae, which would seem to prefer oligotrophic environments.

Dans l'optique d'améliorer notre compréhension de la réponse biotique des radiolaires et des changements paléocéanographiques associés avec l'événement anoxique du Cénomanien terminal (OAE2), une étude à haute-résolution a été effectuée à travers le niveau Bonarelli de la coupe de Bottaccione (Italie centrale). Les données de cette étude ont été complétées par celles issues de la bibliographie. Nos résultats confirment qu'un changement drastique des faunes de radiolaires a eu lieu au cours de l'OAE2. Ce renouvellement des radiolaires a eu lieu au sein de la partie médiane du niveau Bonarelli, qui est associée avec un intervalle de préservation d'une quantité importante de matière organique, mais des quantités relativement faibles de silice. Par conséquent, cet intervalle constitue une période critique dans l'histoire évolutive des radiolaires. Juste avant et au sein de la première moitié du niveau Bonarelli, on note essentiellement des extinctions, estimées à 41%. En revanche, un large nombre de premières occurrences, estimées à 35%, sont enregistrées dans la deuxième moitié de ce niveau critique et juste après celui-là. L'enregistrement des radiolaires dans la coupe de Bottaccione permet de comprendre un peu mieux la paléoécologie de la famille Saturnalidae, qui semblerait avoir une préférence pour des environnements oligotrophiques.