« C'étaient des temps obscurs... Des temps de grandes actions et d'immense érudition, des temps de mal obscène et de folles audaces. Alexandre reflétait son temps. D'un souffle il ordonnait un massacre, d'un autre il honorait une cité conquise pour son entêtement à lui résister. Le feu détruisait d'anciens sièges de civilisation, des sages étaient massacrés, des innocents noyés dans le flot de ses conquêtes. Pourtant des hommes de science suivaient les pas de ce disciple d'Aristote — et pour tous il restait une énigme. La Grèce, la Perse, Babylone, l'Assyrie, l'Egypte : toutes tombèrent sous sa coupe. Quatre puissantes races, quatre antiques civilisations ployèrent sous le joug d'Alexandre. On cherchait à déterminer s'il était une puissance des ténèbres ou des lumières, s'il allait déchirer le monde ou l'unir dans une paix durable. Une énigme. Et Alexandre souffrait... »
SPÉCIAL MOORCOCK : — un court roman inédit — trois nouvelles inédites — un guide de lecture — une bibliographie — de nombreuses études
Sommaire 1 - Pierre-Paul DURASTANTI, Éditorial, pages 2 à 3, Éditorial 2 - Michael MOORCOCK, Un plus grand conquérant (The Greater Conqueror), pages 6 à 47, trad. Mélanie FAZI 3 - Michael MOORCOCK, La Bête d'amour (The Lovebeast), pages 48 à 59, trad. René BEAULIEU 4 - Michael MOORCOCK, Mars (Mars), pages 60 à 77, trad. Pierre-Paul DURASTANTI 5 - Michael MOORCOCK, Les Oiseaux lunaires (The Birds of the Moon), pages 78 à 89, trad. Pierre-Paul DURASTANTI 6 - John CLUTE, Michael Moorcock : sa vie, ses oeuvres, pages 90 à 95, Article, trad. Sara DOKE 7 - Michael MOORCOCK, New Worlds : des nouveaux mondes pour l'imaginaire (Introduction), pages 96 à 111, Article, trad. Noé GAILLARD 8 - Philippe PAYGNARD, Les Mille et un visages du Champion éternel : Elric et consorts en bande dessinée, pages 112 à 119, Article 9 - Pierre-Paul DURASTANTI & QUARANTE-DEUX, Bibliographie des oeuvres de fiction de Michael John Moorcock (18 décembre 1939 - ), pages 120 à 136, Bibliographie 10 - COLLECTIF, Petit guide de lecture à l'usage de l'explorateur moorcockien, pages 137 à 163, Critique(s)