Jump to ratings and reviews
Rate this book

Dans les veines

Rate this book
La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.

Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne

n’ose encore le prononcer.

Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.

Si Dans les veines ne s’interdit rien, c’est pour mieux revenir à l’essence première du vampire : un être amoral, violent, à l’érotisme déviant. Le récit emprunte au cinéma gore son esthétique de la démesure, et se nourrit de la culture underground.

Il redonne ainsi au mythe son sombre éclat et sa sulfureuse réputation, plus proche des univers de Poppy Z. Brite et d’Anne Rice que des romans de Stephenie Meyer…

312 pages, Paperback

First published September 20, 2012

Loading interface...
Loading interface...

About the author

Morgane Caussarieu

21 books6 followers

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
18 (34%)
4 stars
12 (23%)
3 stars
12 (23%)
2 stars
9 (17%)
1 star
1 (1%)
Displaying 1 - 13 of 13 reviews
Profile Image for Xt.
75 reviews5 followers
January 9, 2023
Je n’ai pas lu Twilight quand c’était la hype, ni même après. Eh oui, c’est mon petit trait quirky à moi, celui d’être passé complètement à côté de tout ça, à la fois par manque d’intérêt certain mais aussi parce que la hype, qu’elle soit positive ou négative, ça me lasse. Et ne m’encourage pas vraiment à la découverte. J’aime prendre les choses à mon rythme, même si je me suis rattrapé des années après en regardant les films que j’ai depuis bien oublié (pour dire à quel point ils m’ont marqués), excepté quelques détails.
J’étais très intéressé par contre de lire un roman sur les vampires, encore plus un premier roman d’une autrice française, Pokémon rare dans ma propre bibliothèque. J’aime beaucoup le mythe du vampire et j’ai beaucoup aimé le traitement que j’ai pu voir dans ce livre. Pourquoi le préambule sur Twilight du coup ? Parce que l’argument de vente pour ce roman tient essentiellement au fait qu’il s’agisse d’un anti-Twilight et ça brasse tellement dessus que ça finit par en devenir lassant. Tout comme le gore, la surabondance de shock-value, d’horreur et de trash. Si l’on peut être, pas forcément choqué, mais surpris, en commençant la lecture, ça finit par rapidement devenir lassant, comme un bruit de fond. Tout est sur le même ton, donc c’est difficile de pouvoir ensuite apprécier les nuances.

Alors que des nuances, il y en a, même si ce n’est pas particulièrement visible au début tant tout arrive en se succédant un tableau après l’autre, le tout raccordé par des agrafes grossières. Car les chapitres s’enchaînent vraiment comme une succession de tableaux, l’un après l’autre avec leurs personnages, décors et enjeux scéniques à compléter pour passer au tableau suivant.
Je n’ai pas été convaincu plus que ça par le style, mais j’ai apprécié le fait qu’il change en fonction des narrateurs, prenant les teintes de la voix intérieure. Ça se remarquait très bien pour J.F. donc, bon point. Même si là encore, la surabondance de même ton de grossièreté n’aidait pas vraiment.

J’ai beaucoup aimé par contre sentir l’atmosphère crasseuse, poisseuse, dégoulinante et sale, puante vraiment, qui se dégageait. Que ce soit dans la description de Bordeaux ou ce qu’on pouvait imaginer en suivant les vampires. Lesdits vampires qui m’ont assez convaincu : J.F., Damian, Gabriel. J’ai fini par m’attacher, ou en tout cas à sincèrement m’intéresser à leur histoire (qui aurait gagnée à être un peu plus développée) et psychologie. Pas d’empathie ou plus d’attachement et finalement assez blasé de leur sort parce que rien n’est fait pour qu’on s’attache à eux de cette façon.
Pourquoi je ne cite pas Seiko dans tout ça ? Eh bien parce que côté personnalité, ça se résume à « je suis maman et asiatique et bonne ». Voilà. Sa scène d’introduction m’avait pourtant bien convaincu mais ce qu’il y a de plus crasse que le fait de vomir des excréments ou violer des enfants dans ce livre, c’est sa misogynie. Partout, pour tout, sous toutes ses formes, pour tous les personnages féminins et venant de tous les personnages, sans exceptions. Pas deux lignes ne se passent sans insultes sexistes, racistes, homophobes de toute façon, mais j’ai trouvé la misogynie que ce soit dans le classique « not like other girls » de Lily, de l’objectification/sexualisation constante de toutes les femmes parce que c’est leur seul intérêt, du fait qu’elles paraissent ou soient toutes décrites comme étant au mieux creuses et le plus souvent comme complètement connes. Ça aide pas à s’attacher et preuve en est, les seuls personnages que je retiens sont masculins. Lily a pourtant réussi à me surprendre à quelques reprises dans ses répliques donc, bon point pour elle.

Ce livre a pour lui le fait d’être surprenant, pas forcément celui d’être appréciable, même si je me suis plus laissé entraîner par la lecture à partir de la troisième partie, et je reste à moitié convaincu. A moitié parce que j’ai bien aimé les caractéristiques de vampire que l’on trouve décrit (c’est une caractérisation qui me parle et me plaît), la description de l’atmosphère, les efforts pour les voix intérieurs, les surprises dans les dialogues, les personnalités et volontés/dynamiques malsaines de Damian/Gabriel, l’attachement de J.F. à ses potes et la fin de Baron (à l’exception du « ce n’est plus un homme maintenant » quand on lui coupe la bite. Parce que c’est bien connu, c’était vraiment ça le cœur du propos et pas le fait que ce soit un violeur et que homme = bite tout comme femme = nichons/maman/nymphette, et je vais m’arrêter là avant de vomir du sel).
Et la moitié qui n’a pas été convaincue est décrite dans tout le reste de cette review mais peut être résumée par : choquer pour choquer, trop sur le même ton, trop de trop, misogynie partout tout le temps (par exemple, j’y crois pas à son amitié avec Violaine et y aurait encore bien à dire sur la façon de traiter les personnages queers, ou les femmes plus âgées ou la sexualité féminine ou juste la sexualité finalement), homophobie, racisme, pas vraiment de préparations ou nuances dans le fait d’amener les événements (comme lorsque l’on assiste au viol de Lily la première fois), trash et provocateur/anti-Twilight qui finalement dessert assez et histoire qui reste un peu sur une même ligne.

Je ne pense pas recommander, tout simplement parce que je ne me vois pas proposer à qui que ce soit de lire une succession de viols et de torture porn alors que je crache déjà suffisamment sur Sade au quotidien.
Je ne fais pas non plus un procès d’intentions à l’auteure, mais donne simplement l’expression d’un ressenti suite à ma lecture.
Profile Image for Séverine.
549 reviews8 followers
April 11, 2014
On a tous connu Twilight. Ne le niez pas, vous avez au moins vu les films. Je ne le nie pas, j'ai les quatre premiers tomes, que j'ai lu à 15 ans et j'avais aimé. Oui, je l'avoue. Bon, j'ai relu le premier tome l'année dernière et j'ai littéralement détesté cette romance dégoulinante, cette "héroïne" naïve sans aucun instinct de survie et son vampire boule de facette totalement ridicule avec son végétarisme. T'es un vampire, tu bouffes de l'humain, point barre. (Rigolez pas, j'ai encore les trois autres tomes à relire et chroniquer - vous l'aurez compris, j'aime souffrir. Comme avec Fifty shades of grey, vous aurez droit à la suite, parceque j'aime bien me taper la tête contre le mur à chaque phrase - en vrai j'ai promis de le faire, et je ne peux pas refuser ce défi, quitte à en perdre des neurones) J'ai détesté les débuts de The Vampire Diaries pour ça (et je déteste encore plus quand je vois la tournure "fan service" que prend la série - tuez-les, et on en parle plus).

Pour moi un bon vampire, c'est Eric Northman de True Blood, sexe, violence, sang, bref le bien quoi. Et punaise, il brûle au soleil. Cette chose qui fait défaut aux vampires de la bit-lit, le soleil n'est rien pour eux. Mais allez-y, détruisez encore plus le mythe du vampire, je vous en prie, allez-y, enlevez-leurs instincts animaliers, ce qu'ils sont censé être. Aujourd'hui, un bon vampire et un vampire qui souffre de ses erreurs passées, qui est beau, intelligent, gentil, qui n'aime pas ou très peu sa condition, qui tombe amoureux au premier regard et qui se lance dans un jeu du chat et de la souris extrêmement naze, parcequ'au final il finit toujours dans les bras du personnage principal, il la transforme en vampire et la vie est belle pour eux deux. Et en habitués du blog, vous savez que j'ai horreur de ça.

Bref, revenons à Dans les veines. Un jour, zappant les chaînes je suis tombée sur l'émission Rêves et cris de Nolife. Entre nous, je n'aime pas du tout cette émission. Ce jour là, ils recevaient Morgane Caussarieu, l'auteure de ce petit bijou littéraire et j'ai laissé l'émission juste pour le style vestimentaire de Morgane, en grande amoureuse du style gothique, quand les mots "livre anti-twilight" me sont parvenus. Ah ouais, anti-twilight? Des vampires qui brûlent au soleil? Mais on en fait plus des comme ça! Bon, j'ai quand même mis deux ans avant d'acheter ce livre, mais il fallait que je le lise et c'est le livre qui a passé le moins de temps dans ma pile à lire, même pas trois semaines (un évènement quand on voit que certains sont coincés là dedans depuis trois ans).

J'ai tout aimé. Mais vraiment. La seule chose qui m'empêchait de boucler le roman en une nuit, c'est la fatigue. On a des vampires qui brûlent au soleil, pervers, qui font plus dans la violence que dans le sentimentalisme, qui vivent pour le sang et non pour la petite lycéenne du coin qui se trouve minable alors qu'elle ne l'est -presque- pas. Et de l'autre, on a des humains -stop!- comment ça, on a pas de loups-garous? Il y a des personnes qui sont encore capables de ne pas mélanger ces deux mythes ensemble sous un pauvre prétexte quelconque? Oui oui, reprenons si vous le voulez-bien. Donc, on a des humains et qui sont aussi pourris que nos vampires. Du père qui fait de l'inceste, la gamine gothique qui se mutile pour montrer qu'elle existe et une autre qui croit être capable de manipuler un vampire pour aller tuer les gens qu'elle n'aime pas, comme l'archétype de la blondasse du lycée, toujours entourée de son troupeau de mini-poufiasse, la mère alcoolique qui n'a jamais voulu de son enfant, la flic qui a abandonné sa mère et qui lui rend juste visite dans le cadre qu'une enquête, bref tous des pourris.

L'histoire n'est pas une romance. C'est l'histoire d'un groupe de vampire qui se déplace de villes en villes pour chercher à se nourrir, laissant une traînée de cadavres derrière eux. En parallèle nous suivons Lily qui s'est entichée de l'un d'eux, pensant que les vampires sont gentils et que son Damian lui, il ne tue pas. Et on suit son père, un flic qui enquête sur les meurtres qui se déroulent dans sa ville, Bordeaux. L'histoire est gore, horrible et sanglante.

L'auteure ne s'embarrasse pas des bonnes mœurs, partant dans l'inceste, les vampires qui se nourrissent de bébés et de jeunes enfants, la drogue, l'alcool, détaillant les cadavres et autres gorges arrachées à la perfection et les scènes de torture ont réussies à m'impressionner. L'écriture fluide, un bon découpage de chapitre, les changements de point de vue parfaitement réalisés, Morgane Caussarieu à tout d'une bonne conteuse d'histoire de vrais vampires. En bref, une auteure à suivre de très très près! (du coup, j'ai ajouté toute sa bibliographie dans ma wishlist)

Pour public averti, of course.
Profile Image for Lucette 梅.
49 reviews
April 26, 2023
Bon, j'ai mis 3 étoiles par ce que l'histoire m'a bien accrochée. J'ai lu le livre rapidement, j'avais envie d'avancer. L'histoire sort de l'ordinaire, ce n'est pas une romance de vampire. C'est bien plus dark. Tout les personnages ont un côté hardcore, ils font tous des trucs super borderline (ou carrément graves). On voit l'histoire à travers plusieurs personnages et les changements sont bien fait. On reconnaît bien la psycho de chacun. Et ça c'est un point important du livre, c'est bien écrit. La fin est bien faite, elle ose sacrifier des personnages auxquels on s'était attaché et m'a étonné.

Cependant, le côté borderline me paraît parfois trop poussé. Il y a certaines choses décrites en détails que j'aurais préféré un peu moins précises. Après ça c'est peut être que j'ai pas l'habitude de lire des livres comme ça. (J'espère que les gens dans le tram ne regardaient pas sur mon tel, ils ont du être choqués sinon haha). Aussi, j'ai eu un petit problème avec certaines descriptions un peu racistes et misogynes. Certes, le livre date un peu, mais ça n'excuse pas tout selon moi. J'ai été déçue que le personnage de Seiko soit là pour faire de la déco et tout le temps ramené au fait qu'elle est asiatique et bonne.

Bon dans l'ensemble c'était bien. Je le recommanderai pas a n'importe qui par ce que quand même c'est sacrément tordu. Ca m'a plu de lire un style dont j'ai pas l'habitude. Je suis curieuse de lire d'autres livres de cette auteure.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Nicolas.
1,314 reviews69 followers
August 9, 2015
Ames sensibles... Voire même âmes tout court... S'abstenir.
En effet, ce roman parle de vampires. Pas avec subtilité, comme Dracula. Pas non plus avec imagination, comme dans Anno Dracula. Plutôt avec la concupiscence, la complaisance de l'échiquier du mal (et de ma part, ça n'est vraiment pas un compliment).
Et encore, en disant ça, je fais dans la litote, parce qu'on est là dans le livre d'horreur le plus pur, avec ce que ça peut impliquer de malsain, de grand-guignol, mais aussi de cliché :des vampires trop forts, une jeune fille dépressive et victime d'inceste, des amants maudits. Et la mort, à chaque page ou presque. Parfois accompagnée d'actes sexuels, ou presque. Mais en tout cas, la mort, toujours.
Pas mon style de livre, en tout cas.
Profile Image for Myi.
67 reviews17 followers
March 23, 2020
Un roman au scénario maîtrisé mais au gore incontrôlable; ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose quand on aime le Genre, mais qui m'a personnellement paru un peu trop forcé par moment. Ca ne m'a absolument pose empêché de dévorer ce livre. A réserver cela dis aux amateurs et aux âmes peu sensibles.
Profile Image for OmbreBones.
77 reviews18 followers
January 6, 2020
Ma chronique complète : https://ombrebones.wordpress.com/2017...
Pour résumer, Dans tes Veines est un roman que j’ai beaucoup aimé découvrir, porteur d’une forte inspiration de Poppy Z. Brite, une autrice que je vous conseille. Bon, soyons honnêtes, j’ai carrément pris mon pied à replonger dans ce genre d’univers. Morgane Caussarieu écrit dans la même veine avec un talent indéniable, des personnages bien à elle, revisitant le mythe du vampire pour le ramener à son essence première: celle du monstre. Je vous recommande Dans tes Veines mais attention, âmes sensibles s’abstenir, parce qu’il faut avoir le cœur bien accroché et l’esprit très ouvert pour prendre du plaisir à cette lecture !
Profile Image for girlwiththemole.
14 reviews2 followers
October 17, 2023
Âmes sensibles, et amateurs de happy endings, s’abstenir. Mais quand on ouvre un livre dans la catégorie horrifique, il faut savoir à quoi s’attendre et ne pas avoir peur de voir un peu de sang éclabousser les pages. Loin du mythe du vampire éternellement beau et élégant, ce roman propose des créatures punks aux multiples rangées de crocs acérés, prêtes à dévorer quiconque croise leur chemin. Horrible et génial à lire.
Profile Image for Emma Valieu.
Author 9 books30 followers
October 29, 2014
*Musique de conte de fée*
Imaginez, vous êtes une demoiselle de 15 ans. Votre vie est nulle, heureusement votre meilleure pote, une gothique, sait vous l'embellir un tant soit peu. Le lycée, c'est franchement pas top et votre vie de famille est... non rien. En plus vous apprenez que les vampires existent bel et bien. Monde bizarre. Puis vous en rencontrez un, de vampire. Il est beau, irréel, son odeur est tout ce que vous aimez. Il vous charme, vous embrasse doucement le cou et vous dit qu'il veut vous aimer pour l'éternité...
*bruit du disque vinyle qu'on interrompt*
Non, en fait, ce vampire va juste bouffer. Après vous avoir sauter. Ou l'inverse.

Vous le comprendrez bien assez vite, Dans les Veines est à 100000000000 lieues de Twilight et compagnie, c'est même son argument de vente !
J'aime le vampire, sous toutes ses coutures : le gentil, le moins gentil, le niais, le sulfureux, la bête de sexe, le réservé, le serial killer, le torturé... je les aime tous. J'avoue, j'ai lu Twilight . Pire, j'ai aimé Twilight . Du coup j'étais curieuse de lire son opposé, celui qui lui crache dessus ouvertement.
Prenez un peu de Anne Rice et beaucoup de Poppy Z. Brite, mélangez un peu tout ça et vous obtiendrez ce cocktail détonnant à vous injecter en intraveineuse dans vos veines . Ce roman pue le sexe et le sang à plein nez ! Ici, le vampire est présenté sous sa forme originelle selon Morgane Caussarieu : c'est un pervers qui joue avec la nourriture avant de s'abreuver, souvent goulûment. Rien à foutre des sentiments ! Enfin il peut en avoir, un peu, à l'image de Damian, ce jeune androgyne qui s'entiche, à sa façon, de Lily, la petite de 15 ans à la vie minable. A sa façon quoi. C'est ça le plus étrange dans son roman...

J'ai eu beaucoup de mal au début. Le gore et le sexe à tout va, celui qui déchiquette et qui en fout partout, bah c'est pas mon trip. Mon cerveau a vite fait une overdose de gros mots et de détails peu ragoûtants. Et puis il s'est finalement passé un truc. Un truc vraiment bizarre. Genre, je me suis attachée à ces montres... Ils sont horribles et sans coeur, j'insiste là-dessus. Mais pourtant ils ont une histoire, un vécu et c'est ce qui m'a plu. Si l'auteur ne s'était pas embêtée avec de genre de détails, je pense que j'aurais abandonné la lecture.
J'avoue, j'ai fini par apprécier J.F., ce vampire rock star cannibale immonde. Mais drôle. Gabriel, cet enfant monstre aux traits angéliques qui est peut-être bien le plus cruel de tous (qui m'a pas mal fait penser à Claudia, d' Entretien avec un Vampire , au passage) et puis bien-sûr Damian qui m'aurait fait chavirer moi aussi. J'ai un peu honte de les avoir aimés. Et en même temps pas vraiment. Vous savez, c'est exactement comme lorsque vous passez à côté d'un accident dramatique, que vous ne voulez pas regarder mais que vous ne pouvez pas vous empêcher de regarder ! Une sorte de curiosité malsaine mais pourtant humaine. Je plaide coupable : j'ai grimacé souvent, j'ai jubilé des fois et j'ai même ri ! Bon sang... qu'ils soient crétins végétariens ou tueurs sanguinaires, ils sont forts, ces vampires !
Puis il y a toute une ambiance que j'affectionne particulièrement ; l'histoire a beau se passer en France - plus précisément Bordeaux - elle a un petit côté Nouvelle Orléans. J'ai également beaucoup aimé les références littéraires (comme notre chère Poppy) mais musicales aussi (deathrock's not dead).
Comme les junkies sont accro à la drogue, les vampires de Dans les Veines le sont au sang. Et nous, nous le sommes à l'écriture de Morgane Caussarieu. C'est pas toujours beau mais qu'est-ce que c'est bon ! Un roman horriblement addictif et j'en suis la première surprise.
57 reviews1 follower
March 13, 2015
Et bien, on peut dire que ce livre m'a posé beaucoup de problèmes!
En effet, j'ai trouvé que c'était très bien écrit, bien décrit, l'histoire très intéressante avec des VRAIS vampires. Il est vrai qu'on en a un peu marre des vampires beaux-gosses à la morsure orgasmique et tout ce qui va avec. Ici les vampires puent, sont cruels, sadiques, dégueulasses... C'est bête mais ça fait du bien! Ils sont très atypiques et j'ai aimé chacun d'eux.
Donc un grand bravo pour l'originalité !

Maintenant le côté négatif : ce n'est pas tant le trash/hard qui me pose réellement problème, même si par moment il fallait avoir le coeur bien accroché, c'est tout ce que subit Lily qui a été très dur. Elle est malheureuse, paumée, dépressive et tout ça à cause de sa famille, notamment de son père, son bourreau. Pauvre fille, elle s'en prend vraiment plein la tronche et pourtant elle arrive tant bien que mal à tenir le coup...

Je n'attends pas d'un livre que la fin soit forcément heureuse, bien au contraire, mais là s'en est presque trop. Finalement à aucun moment elle relève la tête, c'est une longue descente aux enfers! Je pensais tout de même qu'elle se vengerait, qu'elle deviendrait un vampire aussi sadique que les autres, merde, je pense qu'on attend tous qu'elle tue son père, et franchement ça m'aurait plu, mais même pas. C'est un parti pris de l'auteur, je respecte totalement.

En résumé, j'ai trouvé l'histoire très intéressante, bien écrite et différente à plus d'un égard mais paradoxalement je n'ai pas aimé. Néanmoins, cela ne m'empêchera pas de découvrir un autre ouvrage de Morgane Caussarieu qui je dois le dire, en a dans le pantalon! :)


This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Stéphanie.
466 reviews1 follower
January 5, 2016
Le roman est bien écrit, c'est indiscutable, mais, à trop vouloir ressembler à une Poppy Z Brite à la française, l'auteure se laisse aller dans une surenchère de situations glauques et de trash qui au final gâche tout. De plus je n'ai pas réussi à m'attacher à un seul personnage, contrairement à ceux de Brite, qui même s'ils étaient détestables comme dans le Corps Exquis, restaient suffisamment bien écrits pour que l'on ressente une sorte d'empathie.
Bref j'ai détesté et j'ai mis deux étoiles pour la qualité d'écriture. Et pourtant j'étais vraiment enthousiasmée à l'idée de lire un "vrai" roman de vampire...
Profile Image for Patrice Leonard.
99 reviews2 followers
December 15, 2013
Une chouette lecture mais un peu trop gore à mon goût et cela nuit à l'équilibre du livre! Tout ce sang est-il nécessaire quand l'horreur est déjà présente? Si les vampires sont bien exploités, la police l'est par contre moins et le livre en perd en crédibilité! Un peu comme si les autorités étaient elles-même devenues underground!
Profile Image for Thalia.
52 reviews
Read
November 18, 2016
C'était du costaud! Et effectivement, ici, pas question de vampires gentils, nous sommes très loin des paillettes à canines sur pattes. Univers très sombre avec des scènes où il faut parfois s'accrocher. Ames sensibles, s'abstenir.
Profile Image for Cynthia.
194 reviews4 followers
December 21, 2016
2 1/2 stars.

Although I enjoyed the story, it felt forced sometimes, like the author was trying too hard to shock.
Displaying 1 - 13 of 13 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.