Le peintre Benjamin Carbonne aux cimaises de la Quincaillerie

Samedi 10 août, sous le coup de 11 heures, Benjamin Carbonne, artiste autodidacte et atypique, proposait un vernissage particulier avec des acteurs choisis sur inscription pour s'essayer à son style particulier classé «art brut». L'hôte de la Quincaillerie peint des corps. «Un corps célébré, magnifié, honoré encore aujourd'hui jusqu'à la nuit des temps, un corps oh combien générateur de suivisme, pudibonderie, régénérescence qui nous fuit et nous suit telle une ombre immédiate…. on dit de l'art brut qu'il n'a pas d'histoire, que c'est un langage neuf qui pourrait se passer de tout modèle…», comme le lira Pierre Cluzel dans une tirade enflammée. Benjamin Carbonne laisse le public sous le charme, il intrigue par son trait et par l'éclat et la brillance de ses noir et ses blanc et par ses corps, soumis au scalpel de l'esprit, donc évidemment plus interrogateurs, vifs, parfois intrigants.

Cathy Wasylisin assurait le lien entre l'exposition de la Quincaillerie et celle de Taurines qui accueille chaque saison les expositions de renom.

Les tableaux de l'artiste sont accrochés aux cimaises de la Quincaillerie jusqu'au 24 août.