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Robert Sheckley

Robert Sheckley

Robert Sheckley est un auteur de science-fiction américain, né en 1928 à New York et mort en 2005 à Poughkeepsie.

Auteur de centaines de nouvelles, il a également écrit des romans parmi lesquels La Dimension des miracles et Le Temps meurtrier. Son œuvre Le Prix du Danger a été adaptée plusieurs ...

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Robert Sheckley est un auteur de science-fiction américain, né en 1928 à New York et mort en 2005 à Poughkeepsie.

Auteur de centaines de nouvelles, il a également écrit des romans parmi lesquels La Dimension des miracles et Le Temps meurtrier. Son œuvre Le Prix du Danger a été adaptée plusieurs fois au cinéma, notamment par Yves Boisset en France, puis par Paul Michael Glaser dans son film "Running Man", avec Arnold Schwarzenegger.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « La dimension des miracles » de Robert Sheckley aux éditions Le Livre De Poche

    Bernard Viallet sur La dimension des miracles de Robert Sheckley

    Simple terrien du XXème siècle, Carmody reçoit un jour la visite d’un étrange envoyé spécial qui lui annonce qu’il est l’heureux gagnant d’un grand Sweepstake Galactique. Mais pour recevoir son prix, il doit aller le chercher lui-même au Centre Galactique sur une lointaine planète. Le voyage...
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    Simple terrien du XXème siècle, Carmody reçoit un jour la visite d’un étrange envoyé spécial qui lui annonce qu’il est l’heureux gagnant d’un grand Sweepstake Galactique. Mais pour recevoir son prix, il doit aller le chercher lui-même au Centre Galactique sur une lointaine planète. Le voyage sera gratuit et instantané. L’ennui, c’est que le retour sur Terre n’est pas prévu dans la prestation. Il s’avère que le fameux prix, d’abord disputé par un alter ego venu de nulle part, un certain Karmod quasi sosie de Carmody, peut prendre toutes sortes d’apparences comme celles d’un serpent, d’une marmite ou d’une flute à bec ! Quant aux tribulations de planètes en planètes et de dimensions en dimensions, elles ne vont pas manquer. Dur, dur de ne pas se souvenir des coordonnées exactes de la planète dont vous provenez…
    « La dimension des miracles » se présente comme un roman de science-fiction humoristique. Le ton est léger, l’intrigue amusante bien que sans grande épaisseur. On sent que l’auteur a lâché les rênes de son imagination et s’est laissé aller à une fantaisie des plus délirantes. Carmody croise la route de personnages aussi improbables qu’un dieu égocentrique et un tantinet paranoïaque, un qu’architecte aménageur de planètes perfectionniste ou qu’un dinosaure intelligent et amical. Vers la fin du récit, Shekley dérive vers une philosophie aussi dingue que parodique, ce qui lui permet au détour d’un paragraphe de fustiger la société de consommation, la gestion de nos déchets ou l’épuisement de nos ressources. Au total, un petit bijou d’intelligence qui donne à réfléchir tout en divertissant. Que demander de mieux ?

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    Couverture du livre « La dimension des miracles (revisitée) » de Robert Sheckley aux éditions Actusf

    Romain Ambrosini sur La dimension des miracles (revisitée) de Robert Sheckley

    Le livre le plus déjanté que j'ai pu lire a ce jour.
    Le protagoniste reçoit un jour la visite d'un ET (les extra-terrestres existent?) qui lui annonce être le grand gagnant d'une loterie galactique. Il se téléporte alors pour récupérer son lot, mais un monstre affreux prétend en être le...
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    Le livre le plus déjanté que j'ai pu lire a ce jour.
    Le protagoniste reçoit un jour la visite d'un ET (les extra-terrestres existent?) qui lui annonce être le grand gagnant d'une loterie galactique. Il se téléporte alors pour récupérer son lot, mais un monstre affreux prétend en être le gagnant. Notre ami souhaite rentrer chez lui, mais où et dans quelle dimension ? Comment pourrait-il le savoir ? S'engage alors une course poursuite avec le gros monstre.
    Le "non sense" mis à l'honneur, à son paroxysme.

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    Couverture du livre « Le Temps Meurtrier » de Robert Sheckley aux éditions Pocket

    Nicolas Zwirn sur Le Temps Meurtrier de Robert Sheckley

    Grand amateur des nouvelles de Robert Sheckley et de son immense talent pour mêler SF, humour noir et réflexion métaphysique, je savais que j’allais retrouver dans "Le Temps Meurtrier" (dont le titre anglais, plus évocateur, est "Immortality Inc.") tous les ingrédients qui me plaisent tant chez...
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    Grand amateur des nouvelles de Robert Sheckley et de son immense talent pour mêler SF, humour noir et réflexion métaphysique, je savais que j’allais retrouver dans "Le Temps Meurtrier" (dont le titre anglais, plus évocateur, est "Immortality Inc.") tous les ingrédients qui me plaisent tant chez cet auteur.
    Mais comme souvent avec les spécialistes de textes courts et de nouvelles, je me demandais si son idée de base (un homme meurt "accidentellement" en 1958, se réveille 150 ans plus tard dans le corps d’un autre et découvre un monde aussi inquiétant que grotesque) allait tenir sur la longueur. Autant le préciser tout de suite, c’est le cas ici !

    Le héros se retrouve plongé au cœur d’une machination dont il peine à comprendre les enjeux, et les péripéties se multiplient sur fond de questionnement sur l’Au-Delà, la Mort et l’Immortalité. En effet, le futur du "Temps Meurtier" permet aux individus d’accéder scientifiquement à l’Immortalité (enfin, attention, rien n’est jamais aussi simple chez Sheckley...) et le corps est devenu une marchandise. Le génie de Robert Sheckley, c’est de plonger son héros insignifiant de 1958 dans un univers futuriste qui le dépasse non seulement parce qu’il est "un homme préhistorique", comme on le met en garde, mais surtout parce l’Humanité, incapable de convertir le progrès scientifique en satisfaction collective, en a fait une calamité.

    "La première réaction de Blaine fut la pitié. L’Au-delà scientifique n’avait pas vraiment libéré l’homme de la crainte de la mort, comme elle aurait dû le faire. Au contraire, elle avait intensifié ses incertitudes et stimulé son esprit de rivalité.
    Doté de la certitude d’une vie future, l’homme avait encore voulu l’améliorer pour jouir d’un meilleur paradis que son prochain. L’égalité, c’était très bien, mais l’initiative individuelle passait d’abord. Un nivellement parfait et insipide n’était pas une idée plus digeste dans l’Au-delà que sur Terre".