Panthère d’Armentières : son propriétaire en garde à vue

L’homme détenait le félin chez lui, avant qu’il ne s’enfuît par les toits de son immeuble et provoque la panique.

 La panthère noire a été photographiée par la Ligue de protection des animaux après sa capture par les pompiers
La panthère noire a été photographiée par la Ligue de protection des animaux après sa capture par les pompiers AFP/LPANF

    Il avait disparu après que son atypique « animal de compagnie » avait provoqué la panique à Armentières (Nord) le 18 septembre dernier. Le propriétaire de la panthère noire récupérée par les pompiers sur le toit de son immeuble s'est finalement présenté au commissariat ce mardi. Il a été placé en garde à vue tandis que le félin a entre-temps été volé au zoo qui l'avait recueilli.

    Selon le parquet de Lille, qui poursuit les investigations dans le cadre d'une enquête préliminaire, l'homme est soupçonné d'avoir acquis et détenu illégalement chez lui cet animal protégé. Le suspect, dont on ne connaît pour l'instant ni l'âge ni l'identité, avait semble-t-il coupé les griffes de la panthère qui s'est échappée de son domicile, par la fenêtre laissée ouverte. Il est ainsi également soupçonné d'avoir mis en danger la vie d'autrui.

    Le félin de « 25 à 30 kg » toujours introuvable

    Sa traque avait mobilisé plusieurs pompiers pendant plus de deux heures. Elle a finalement pu être endormie avant d'être remise à la Ligue de protection des animaux. Âgée de quelques mois et pesant entre « 25 à 30 kg », la panthère avait ensuite été temporairement recueillie par le zoo de Maubeuge, en attendant son transfert vers la Loire, dans un organisme spécialisé qui reprend les animaux qui ont été domestiqués. Mais elle avait été volée dans la nuit du 24 septembre.

    Une panthère noire se balade sur le toit d'un immeuble d'Armentières

    Aucune effraction n'avait été commise sur les infrastructures d'entrée, de sortie ou l'enceinte du zoo, situé à quelques dizaines de mètres seulement du commissariat local, mais six points de sécurité de l'enclos avaient été forcés. La mairie de Maubeuge a porté plainte et une enquête a été ouverte par le parquet d'Avesnes-sur-Helpe.

    Par ailleurs, selon le parquet, une personne soupçonnée d'être entrée au domicile du propriétaire à Armentières avant l'arrivée des autorités a été placée en garde à vue vendredi pour « des faits de modification de l'état des lieux d'un crime ou d'un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité ». Sa garde à vue a été levée le même jour.