Un nouvel hélicoptère, plus performant, pour le Samu 76

Le service de secours départemental utilise un nouvel appareil qui remplace celui qui était en service depuis sept ans. Plus performant, il devrait permettre d’élargir le rayon d’action de ses équipes et d’augmenter le nombre de missions chaque année.

Le nouvel hélicoptère utilisé par le Samu 76 possède une motorisation plus performante que son prédécesseur et permet d'accueillir une équipe de 3 soignants contre 2 auparavant. LP/Laurent Derouet
Le nouvel hélicoptère utilisé par le Samu 76 possède une motorisation plus performante que son prédécesseur et permet d'accueillir une équipe de 3 soignants contre 2 auparavant. LP/Laurent Derouet

    Un Viking en Normandie, quoi de plus naturel ? Sauf que celui-là vient d’Italie, tout de jaune vêtu, pour remplacer l’ancien hélicoptère du Samu 76 de Rouen (Seine-Maritime) en service depuis près de sept ans.

    Plus rapide (280 km/h en vitesse de pointe), plus spacieux et d’une autonomie supérieure, c’est le groupe SAF qui le fait voler pour le compte du service de secours rouennais dont l’héliport est situé sur le toit du CHU de Rouen. « Il n’appartient pas au Samu 76, mais il est utilisé sur un forfait annuel estimé à 400 heures, avec un coût d’exploitation qui oscille autour de 1,3 million d’euros », explique l’un des responsables du CHU, présent lors de l’inauguration de l’appareil sur l’aérodrome de Boos où il sera basé.

    La possibilité d’enchaîner deux missions

    Cela représente environ 400 interventions par an mais, comme l’explique Cédric Daam, le responsable du Samu 76, « ses performances supérieures devraient nous permettre d’augmenter le nombre de missions. D’une part, il est plus rapide et d’autre part, son autonomie supérieure va parfois nous permettre d’enchaîner 2 missions ou d’aller plus loin, jusqu’à Paris ou à Lille par exemple, sans avoir à refaire le plein. Cela nous donnera également la possibilité de prêter main-forte aux autres équipes de secours de l’ensemble du département et même de l’Eure ».



    Autre avantage, la capacité à embarquer une équipe de 3 personnes (ambulancier, médecin et infirmier) contre 2 dans l’ancien modèle, pour prendre soin du patient, que ce soit pour une situation d’urgence comme un accident de la route, ou pour un transfert délicat depuis le centre hospitalier rouennais. Mais dans tous les cas, souligne Christophe Letouq, l’un des pilotes chevronnés aux commandes de l’hélicoptère, « un transport sanitaire nécessite plus de souplesse et de délicatesse au niveau du pilotage. Il faut toujours avoir en tête le confort du patient et les soins que doit lui prodiguer l’équipe médicale à bord ».

    À l’avenir, l’appareil devrait également pouvoir accueillir une couveuse pour transporter des nourrissons qui auraient besoin d’un transfert d’urgence.