« Canopée », le cargo qui met les voiles avant les étoiles

En 2023, les pièces du lanceur « Ariane 6 » seront acheminées à Kourou par la mer, en partie grâce aux vents. Une première mondiale conçue à Nantes !

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Simon Watin, concepteur du cargo Canopée.
Simon Watin, concepteur du cargo Canopée. © Charles Guyard

Temps de lecture : 6 min

Qu’on se le dise, le programme Ariane 6 ne sera pas qu’une aventure spatiale, ce sera aussi une vraie épopée maritime ! Une épopée d’autant plus ambitieuse qu’elle constituera le trait d’union parfait entre les prémices de la navigation et la technologie du XXIe siècle, confirmant au passage l’adage selon lequel c’est bien dans les vieux po(r)ts qu’on fait la meilleure confiture.

Grâce au cargo baptisé « Canopée », actuellement en construction en Pologne et dont la mise à l’eau est prévue dans un an, il s’agira tout bonnement de transporter, dès février 2023, depuis l’Europe (où ils seront conçus) vers la Guyane (où ils seront assemblés avant le décollage) les éléments de la fusée Ariane par la mer, le tout poussé par les alizés. En somme, un bateau à voile !

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Commentaires (2)

  • ausone22

    Bonjour l’ami. L’Alcyone fonctionnait sur le principe de turbo-voile, c’est à dire comme ces colonnes rafraîchissantes-ventilateur mais…à l’envers ! Système ambitieux et futuriste qui s’est avéré décevant. Ce que j’en retiens c’est que « le commandant » était écologiste avant l’heure, un de ces écologistes qui ne faisait pas grand tapage, ne se roulait pas parterre en hurlant, ne passait pas son temps à interdire à ses contemporains en brandissant un index menaçant, la bave aux lèvres. « Le Commandant » il faisait, engageait des fonds courageusement, prenait des risques. Il ne se faisait pas élire et perfuser par l’argent public pour insulter les électeurs-contributeurs-citoyens. Bref. Ce que proposent Van Petegen/ Lauriot/Prévôt (VPLP) c’est entre un système de mat-aile et de voile rigide qui devrait marcher dans les alizés, au portant ( trajet aller) mais qui risque d’avoir un rendement négatif au retour si les jours de près se suivent. Quant au système de Kite-surf, feue mon amie Nicole Van de Kerchove, l’a expérimenté lors d’une traversée de l’Atlantique, et aujourd’hui certains porte-containers l’utilisent dans certaines configurations mais c’est toujours pas une solution permanente et définitive. Avec les progrès inouïs des matériaux effectués depuis 20 ans, le gréement classique de sloop Marconi ou de goélette a retrouvé toute sa jeunesse, et permet tous les espoirs pour le transport trans-océanique.

  • P'tit-Loup

    J'ai le souvenir du navire Alcyone que tous ceux qui suivaient les expéditions Cousteau connaissaient. Ce navire aussi est à propulsion mixte (voile et moteur), et utilisait un concept de turbovoile (lancé en 1985).
    Sur la vue du futur "Canopée", ça y ressemble bougrement : est-ce le même principe ?