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Voilà quelques jours que l'île de Lampedusa a déclaré l'état d'urgence local. Situé à 150 km de la côte tunisienne, ce bout de terre italien est le point de chute de nombreux migrants venus d'Afrique du Nord. Mais cette semaine, l'afflux est tel que les infrastructures sont saturées. La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, en appelle à l'aide de l'Union européenne. Pour évoquer la situation, le ministre de l'Intérieur français, Gérald Darmanin, convoqué une réunion ce vendredi 15 septembre, selon les informations de BFMTV.
Le centre d'accueil de Lampedusa est conçu pour accueillir moins de 400 personnes. Or, sur la seule journée de mardi, ce sont 5 000 migrants qui ont débarqué sur les côtes italiennes, dont une grande partie sur la petite île. Mercredi, près de 3 000 personnes arrivaient à leur tour. Un afflux qui s'explique par de bonnes conditions météorologiques, propices à la traversée depuis la Tunisie. À en croire Frontex, 114 300 personnes sont arrivées d'Afrique du Nord en situation irrégulière en Italie depuis janvier, soit presque deux fois plus qu'à la même époque en 2022.
Des renforts à la frontière avec l'Italie
Mercredi, des tensions ont éclaté lors d'une distribution de nourriture organisée par la Croix-Rouge internationale. Ces débordements ont été une nouvelle alarme sur la situation critique à laquelle est confrontée l'île de Lampedusa.
En juillet, l'Union européenne avait pourtant conclu un partenariat avec la Tunisie afin de tenter de réduire l'immigration illégale vers l'Europe, qui passe en grande majorité par l'Italie. Lors d'une visite à Menton en début de semaine, Gérald Darmanin avait indiqué qu'il envoyait des renforts à la frontière avec l'Italie pour tenter d'enrayer les entrées illégales sur le territoire.
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Par générosité pour certains, par interet pour certains, puis par faiblesse... Puis bye bye. Va falloir que nos enfants sachent mieux faire, mieux réfléchir, que nous...
C est l invasion. "Solidarité européenne + mieux protéger les frontieres". Et avec ça, que peut on attendre, espérer, croire ?... On va tous s énerver... Et eux, sont déjà très "énervés " en arrivant.
Il y a 20 ans, lorsque de retour d’Afrique, je relâchais en voilier à Lampedusa, c’était déjà le souk. Une seule fois j’ai pris le mouillage forain devant le camp de migrants… Dix bateaux par nuit arrivaient c’était coke en stock, il y a 20 ans. Craignant de me faire « importuner » j’ai plus jamais relâché à Lampedusa. Et aujourd’hui on découvre! J’y crois pas.