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Les vérités de Nicolas Anelka sur la Coupe du monde 2010: «Raymond Domenech a fait une très grosse erreur»

Dans le documentaire « Anelka, l’incompris » diffusé sur Netflix, l’ancien attaquant de l’équipe de France revient sur la Coupe du monde 2010.

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Dix ans après le fiasco de l’équipe de France lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, Nicolas Anelka, l’ancien attaquant des Bleus, est revenu sur cet épisode sombre de sa carrière. Dans le documentaire « Anelka, l’incompris » diffusé depuis ce mercredi sur Netflix, le Français a dit ses vérités, sa façon de penser. Entre sa dispute avec Raymond Domenech, la « Une » de l’Équipe et la mutinerie de Knysna, Anelka – aujourd’hui âgé de 41 ans – rouvre les pages du passé. Morceaux choisis…

Sur sa dispute avec Raymond Domenech à la mi-temps du match Mexique-France  : « Je rentre frustré dans le vestiaire. Je réfléchis, je suis en train de me dire : ’Je n’ai aucun ballon, je ne trouve pas la solution, on n’arrive pas à jouer, il y a encore 0-0 et on n’a pas encore marqué de but’. Tout à coup, le coach rentre et il sort mon nom. Quand il sort mon nom, avec toute la frustration qu’il y avait déjà avant, c’est sorti parce que je n’admets pas que tu sortes mon nom comme si j’étais le fautif, presque l’ennemi public nº1. Comme si c’était de ma faute. Donc moi j’ai senti une agression. C’est une très grosse erreur, il doit savoir que la frustration est là et que je suis un volcan. »

Sur la « Une » de l’Équipe  : « Les gens qui me connaissent savent très bien que si j’avais dit ce qui est sorti dans la presse, j’aurais assumé. J’ai toujours assumé tout ce que j’ai dit et tout ce que j’ai fait. Quand tu vois le photomontage, on a presque l’impression que je veux me battre avec Domenech. Alors qu’il était loin de moi. Moi, je suis assis. Il me parle et je lui réponds. Ça a duré dix secondes. Ils se sont permis beaucoup de choses avec moi. Cette Une là, avec des gros mots comme ça, je trouve ça extraordinaire. »

Sur son exclusion de l’équipe de France  : « Le plus important pour moi, c’était le groupe et de recoller les morceaux pour que les mecs soient focalisés sur la Coupe du monde. Et pas sur ce qu’il s’était passé dans le vestiaire. Patrice Evra et Eric Abidal appellent le coach. Le coach dit qu’il arrive, on l’attend. Finalement, le coach ne vient jamais. On se pose dans un salon de l’hôtel. Je parle aux joueurs, je leur dis : ’C’est triste par rapport à la situation et tout ce qu’il se passe. Tout ce que vous avez à faire, c’est être focalisés sur le terrain. Il reste encore un match. Si on le gagne, on se qualifie.’ Et les mecs commencent à me dire : « Ouais, mais ce n’est pas normal, on n’est pas d’accord, on veut faire un truc pour toi, on veut marquer le coup.’ J’ai dit : ’Vous faites ce que vous voulez’. Et ils ont décidé tous ensemble, j’étais là. ’Demain, on ne parlera plus à la presse et, en signe de protestation, on n’ira pas s’entraîner’. »

Sur la grève des joueurs à Knysna  : « Moi, je pars. Je savais que leur plan, c’était de ne pas descendre du bus. Et je reçois un coup de fil de Patrice Evra qui me dit : ’Nico, on ne pourra pas faire ce qu’on avait dit, parce qu’il y a des enfants qui viennent, des supporters de l’équipe de France, donc on va signer pour tous les fans et quand on finit, on remonte’. Et il s’est passé ce qu’il s’est passé derrière. Moi, je regardais à la télévision et on m’appelait. C’était extraordinaire. Un film ! »

 

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