Dans la nuit de samedi à dimanche, un magnifique halo lumineux autour de la lune était visible dans le ciel breton. Un phénomène optique qui se produit dans des conditions climatiques très particulières.
Plusieurs photos publiées sur les réseaux sociaux en attestent : le ciel breton a offert un spectacle étourdissant dans la nuit de samedi à dimanche lorsqu’un halo a entouré complètement la lune dans un ciel enfin clair.
Avez vous vu, hier soir, la lune se parer d'un halo lunaire ? \ud83d\udc40 C'est un phénomène optique, appelé "parasélène" (du grec, à côté de la lune). Cet anneau de lumière est provoqué par des cristaux de glaces présents dans les nuages, qui reflètent la lumière de la lune\ud83c\udf15#bretagnepic.twitter.com/Rfa4tbPDFZ
— Espace des sciences Morlaix (@EDS_Morlaix) January 24, 2021
Les poètes, les photographes et les romantiques se satisferont de ce spectacle intense, mais les scientifiques préfèrent toujours donner une explication rationnelle. Et elle existe. Et non, elle n’est pas simple. Autant prévenir.
Les raisons liées à ce phénomène seraient la présence de cristaux de glace en suspension dans l’air, de ceux qui forment les nuages. Autrement appelés les parasélènes, ces cristaux hexagonaux dévient deux fois la lumière des rayons de la lune. Par réfraction, et suivant un angle de 22°, les cristaux forment alors ce halo spectaculaire et spécialement rare.
Halo lunaire visible ce soir en Bretagne aux alentours de Rennes ou bien encore dans le Morbihan comme sur cette photo du frangin. Crédit photo : @_eps_#Bretagne#halo#halolunaire#rennes#moon#lunarhalo#morbihan#illeetvilaine#astronomiepic.twitter.com/7d9eBKaJh7
— Delphine Delezir (@DelphineDelezir) January 23, 2021
Pareil phénomène, appelé photométéore (un phénomène optique de l’atmosphère terrestre, expliqué par des modifications de la lumière du soleil ou de la lune) peut se reproduire aussi autour du soleil. Le photométéore le plus connu est l’arc-en-ciel Voilà pour la science.
Pour le reste, il y a ce cliché pris à Pluvigner dans le Morbihan qui montre la beauté insolente du phénomène, qui, à en croire les mêmes scientifiques, n’est pas appelé à se répéter tous les quatre matins.