La constante Amélie Nothomb
La romancière belge, présente à toutes les rentrées littéraires depuis 1992, publie son trentième livre. L’occasion de la lire, enfin
La rentrée littéraire qui démarre ces jours va voir 521 nouveaux romans tenter de se frayer un chemin vers les tables de chevet des lectrices et lecteurs, puis dans les sélections des différents prix, avec en point d’orgue ce Goncourt de tous les fantasmes. Mais une chose reste immuable: un ouvrage d’Amélie Nothomb, le trentième, fait partie des premiers titres disponibles. Il s’intitule Premier Sang et l’écrivaine y évoque à la première personne son père diplomate, décédé l’an dernier. Cette remarquable constante m’a soudainement fait réaliser que je n’ai jamais ouvert un livre d’Amélie Nothomb, qui dans mon imaginaire a toujours été une populaire et surmédiatisée autrice à chapeau dont les livres ne m’étaient pas destinés. Alors, pour voir, je suis entré dans une librairie.
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