Des visiteurs devant "La Porte de l'Enfer", d'Auguste Rodin à Paris, lors de la réouverture du musée Rodin, le 12 novembre 2015, après trois ans de travaux

Des visiteurs devant "La Porte de l'Enfer", d'Auguste Rodin à Paris, lors de la réouverture du musée Rodin, le 12 novembre 2015, après trois ans de travaux

afp.com/BERTRAND GUAY

Intitulé "Et Rodin créa la Porte de L'Enfer", le film est programmé dimanche à 23h40 sur Arte dans le cadre d'une soirée consacrée au centenaire de la mort du sculpteur. Il sera aussi projeté au Grand Palais les 28 avril, 26 mai et 2 juin.

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En travaillant avec des danseurs, Bruno Aveillan a cherché à redonner "du volume à la platitude de l'image pour exprimer la passion de Rodin pour le corps et le mouvement".

"On a retrouvé la sensation de l'espace", explique-t-il, rappelant que le sculpteur lui même "refusait les modèles académiques et aimait travailler avec des danseurs".

Pour évoquer la relation passionnée du sculpteur avec Camille Claudel, Bruno Aveillan a réalisé de "fausses archives" tournées dans la maison de Rodin à Meudon.

Inspirée de la "Divine Comédie" de Dante, mais aussi des "Fleurs du Mal" de Baudelaire, la "Porte de l'Enfer" est l'oeuvre-monde de Rodin. Le Penseur", "Le Baiser", "Ugolin" et bien d'autres sculptures célèbres sont directement issues de cette pièce commandée par l'Etat en 1880.

Ce n'est qu'en 1900, lors de l'exposition universelle, que Rodin montrera au public un plâtre de cette oeuvre majeure, qui sera remontée juste avant sa mort puis éditée en bronze.

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