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Magnificat - poche
Collection : Polar
Date de parution : 01/09/2022
Éditeurs :
10/18

Magnificat - poche

Collection : Polar
Date de parution : 01/09/2022
Après Angélus, le nouveau livre de François-Henri Soulié !
An 1177. La vicomtesse Ermengarde règne seule sur le riche comté de Narbonne. Dernière de sa dynastie, elle entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est... An 1177. La vicomtesse Ermengarde règne seule sur le riche comté de Narbonne. Dernière de sa dynastie, elle entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est le plus brillant fleuron.
Dans l'ombre, elle est pourtant la proie d’un complot implacable. Les marchands, qui constituent la richesse de...
An 1177. La vicomtesse Ermengarde règne seule sur le riche comté de Narbonne. Dernière de sa dynastie, elle entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est le plus brillant fleuron.
Dans l'ombre, elle est pourtant la proie d’un complot implacable. Les marchands, qui constituent la richesse de la ville, veulent faire du comté une république à l’égal de Gênes ou de Pise. Le comte de Toulouse rêve de s’emparer du comté. Les marchands de Narbonne ourdissent un complot visant à instaurer une République. L’Eglise de Rome, quant à elle, se cherche des alliés pour éradiquer l’hérésie cathare.
Dans un palais déserté de sa cour et assiégé par la neige, Ermengarde, affaiblie par la maladie, elle assiste aux meurtres de ses derniers soutiens.
Pour fédérer son peuple, elle place tous ses espoirs dans un grand spectacle dont elle a confié la charge à Guilhem de Malpas.
Mais l’art peut-il vraiment sauver un monde en proie à la violence et à la cupidité ? Pour les Cathares, l’affaire est entendue : le monde est la création du diable et la beauté le dernier piège qu’il nous tend.
Conjurations, trahisons, complots sont les rouages d’un jeu sans pitié dont l’issue sera fatale pour toute une société.


PRESSE POUR Angélus:
« Une formidable fresque historique dans la lignée de celles du maître, Umberto Eco. » Le Figaro
« Angélus, avec pour toile de fond une Occitanie médiévale magnifiquement restituée et une intrigue solidement ancrée dans cette région d’origine de l’auteur, est totalement en phase avec cette promesse de nos 44 radios locales : valoriser au quotidien l’histoire, les patrimoines régionaux et ceux qui par passion et avec talent, nous les rendent accessibles. » Jean-Emmanuel Casalta, remise du Prix France Bleu – Grands Détectives
« Aux développements érudits d'un Umberto Eco ou d'un Peter Tremayne, Soulié préfère le romanesque et la trame policière purs, tout en soignant l'arrière-plan politique et religieux troublé d'une province en proie aux luttes d'intérêts. Entre fanatisme, batailles de pouvoir, meurtres en cascade et cheminement intérieur des personnages, on ne s'ennuie pas un instant. » Isabelle Mity, Historia
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EAN : 9782264079664
Code sériel : 05797
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079664
Code sériel : 05797
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Un très bon roman d’enquête dans le comté de Narbonne, en pleine époque Cathare. L'intrigue est très prenante et les personnages sont très intéressants.
Pas besoin d’être féru d'histoire pour apprécier !
ALEXANDRA / LIBRAIRIE DE PARIS

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lucilou 21/04/2024
    Je n'avais certes pas adoré "Angélus", mais je l'avais beaucoup aimé, assez en tout cas pour me plonger avec autant de plaisir que d'impatience dans "Magnificat" qui lui fait suite. Avec ce très, très beau roman, que j'ai d'ailleurs préféré à son grand frère, François-Henri Soulié poursuit son exploration du Moyen-Age occitan et c'est un délice. Si "Magnificat" constitue le second chapitre de la trilogie "Occitania", il n'est pas une suite à proprement parler et peut se lire indépendamment du premier volume, le fil rouge qui les lie tous deux étant les personnages: ainsi on retrouve ici Aloïs de Malpas flanqué de l'enfant qu'elle a autrefois recueilli, Guilhem, en passe de devenir l'un des troubadours les plus brillants du royaume de France. Quant à certains autres, ils sont liés de près ou de loin aux héros de "Angélus": Peire Brun fut par exemple l'apprenti de Jordi de Cabestan. J'apprécie toujours beaucoup cet aspect un peu "Comédie Humaine", ces personnages que l'on retrouve avec une vague mélancolie, en se souvenant qu'on les a connus autrefois sans pour autant que leur destin ne s'inscrivent dans certaine continuité romanesque. J'aime la sensation douce-amère que cela me procure, comme lorsqu'on recroise des amitiés qui n'ont fait que passer dans nos vies. Pleine du souvenir de "Angélus", je pensais retrouver avec "Magnificat" un polar médiéval aux effluves du si célèbre "Nom de la Rose" et enquêter sur des meurtres sordides comme l'élève appliquée de Guillaume de Baskerville. Or, j'ai été trompée. Bien sûr qu'il sera question de meurtres, de crimes dans ce roman narbonnais mais cela ne constitue pas volet le plus important voire essentiel de l'intrigue et c'est très bien comme ça! Cela évite le côté redite et confère au texte une profondeur et une complexité passionnantes en plus d'une richesse chatoyante. "Magnificat" revêt donc le temps de quelques chapitres les oripeaux du roman policier mais il se vêt surtout des plus beaux atours du roman historique (médiéval), se pare aussi parfois des ornements de l'épopée voire de la tragédie... Le tout servi dans une langue incroyablement poétique teintée de médiévisme, un style d'orfèvre donc auquel on peut peut-être reprocher un chouïa de préciosité parfois... Nous sommes en l'an de grâce 1177, soit onze ans après les faits que raconte "Angélus". Narbonne n'est pas encore la station balnéaire bétonnée qu'elle deviendra des siècles plus tard et c'est encore une fière cité gouvernée par la vicomtesse Ermengarde de Narbonne (formidable figure historique féminine: une gouvernante, une guerrière, une battante un peu à l'image d'Aliénor d'Aquitaine dont elle fut une contemporaine dont elle ne connaîtra malheureusement pas la même postérité... Ainsi va l'Histoire...). Cette dernière dont la cour rayonne des chants des troubadours et de la fin'amor est malheureusement en butte à un complot que fomentent certains marchands de la ville, bien aidés en cela par des conjurés de plus haut lignage, désirant faire de la ville comtale une république à l'image de celle de Gênes... Voici là le point de départ de ce très riche roman qui convoque tous les ingrédients prompts à créer un univers aussi sombre que romanesque: complot donc mais aussi brigands de grand chemin, poésie, meurtre, fin 'amor, trahison, vengeance et jalousie... Parce qu'affaiblie par la maladie, parce que trop peu soutenue par l'Eglise qui la juge par trop bienveillante avec l'hérésie cathare dont elle protège les affidés, Ermengarde fait appel à son neveu, Aymeri de Lara afin qu'il lui succède. Pendant ce temps, en sa cour, le jeune Guilhem cherche à mettre en scène "Le Jeu d'Adam " qu'il a traduit de la langue d'oïl tout en cherchant à sauver des griffes d'une maquerelle une jeune fille aux tresses d'or qui comprend le langage des oiseaux. Pendant ce temps, un loup et ses congénères sèment la terreurs dans les bois blancs de neige. Pendant ce temps, un gamin un peu simple découvre le monde, ses laideurs les plus viles et ses beautés les plus stupéfiantes. Pendant ce temps un viking comprend que l'amour parfois mène à la haine. Pendant ce temps, une chambrière s'interroge sur le sens du monde et de sa foi. Il n'y a pas à dire, le sieur Soulié est passé maître en l'art du récit. C'est avec flamboyance qu'il tisse son récit, entremêlant en virtuose personnages fictifs et personnages historiques, interrogations théologiques, philosophiques et intrigues romanesques... et j'ai adoré "Magnificat" pour son atmosphère, ses personnages complexes et attachants (Donat, Compostelle et Odin sont mes préférés, le premier pour sa ressemblance avec un oiseau, les deux autres pour la complexité dont ils sont pétris. En revanche, je n'ai pas aimé Guilhem qui m'a semblé souvent insupportable), pour son souffle de poésie, sa fin de tragédie qui m'a rendue si mélancolique soudain, si nostalgique des temps d'avant que je connaîtrais jamais et qui sans les romans qui les font me paraîtraient bien trop ténébreux. Pour l'ampleur de son intrigue. Pour son contexte captivant. C'est là une des grandes forces de l'auteur selon moi: Soulié parvient en effet à reconstituer ce moment du Moyen-Âge d'une manière authentique, à l'aide d'une écriture qui, loin des débordements parfois pompeux voire trop érudits qu'on trouve parfois chez certains auteurs de romans historiques, se révèle fluide comme le cours de l'eau. La documentation est digérée et affleure au gré des pages complètement immersives: on sent les odeurs, on distingue les couleurs, on entend le bruissement des rues de Narbonne et celui des pas dans la neige, on devine les schémas de pensées... J'ai grande hâte à présent de lire "Requiem". Je n'avais certes pas adoré "Angélus", mais je l'avais beaucoup aimé, assez en tout cas pour me plonger avec autant de plaisir que d'impatience dans "Magnificat" qui lui fait suite. Avec ce très, très beau roman, que j'ai d'ailleurs préféré à son grand frère, François-Henri Soulié poursuit son exploration du Moyen-Age occitan et c'est un délice. Si "Magnificat" constitue le second chapitre de la trilogie "Occitania", il n'est pas une suite à proprement parler et peut se lire indépendamment du premier volume, le fil rouge qui les lie tous deux étant les personnages: ainsi on retrouve ici Aloïs de Malpas flanqué de l'enfant qu'elle a autrefois recueilli, Guilhem, en passe de devenir l'un des troubadours les plus brillants du royaume de France. Quant à certains autres, ils sont liés de près ou de loin aux héros de "Angélus": Peire Brun fut par exemple l'apprenti de Jordi de Cabestan. J'apprécie toujours beaucoup cet aspect un peu "Comédie Humaine", ces personnages que l'on retrouve avec une vague mélancolie, en se souvenant qu'on les a connus autrefois sans pour autant que leur destin ne s'inscrivent dans certaine continuité romanesque. J'aime la sensation douce-amère que cela me procure, comme lorsqu'on recroise des amitiés qui n'ont...
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  • latina 09/02/2024
    Magnificat pour la vicomtesse de Narbonne, Ermengarde, en cette année 1177 ! Je suis retournée avec plaisir auprès d’Aloïs, dame de compagnie d’Ermengarde, que j’avais connue dans le 1er tome de cette trilogie « Occitania », ayant emmené avec elle Guilhem devenu un jeune troubadour plein de verve. Celui-ci prépare « Le Jeu d’Adam », les costumes, les masques, la mise en scène et les « rolles » (qui vient du mot « rouleau de parchemin » sur lequel le texte de théâtre est écrit). La vie est douce en cette cour de Narbonne…quoique, en y réfléchissant bien, non ! Car un complot s’ourdit entre les marchands de Narbonne pour démettre Ermengarde de ses fonctions et prendre possession de la ville afin d’en faire une « république ». Entre les mercenaires sanguinaires préparant leur attaque, les marchands fourbes, à commencer par leur chef, les jalousies de palais, l’énorme archevêque ne pensant qu’à sa panse quitte à devenir un véritable « veau marin », Ermengarde peut se tenir à carreau. Surtout que la traitrise peut venir d’un personnage auquel on n’aurait jamais pensé ! Mais l’amour est là, qui veille et qui sauve… Théâtre, retrouvailles familiales, brutalités, revirements : tout est là pour notre plus grand plaisir, d’autant plus que le style de Soulié est somptueux, poétique à ses heures et plein de tournures médiévales succulentes. Par conséquent, il n’y a donc qu’un mot à dire pour conclure : « Magnificat » ! Magnificat pour la vicomtesse de Narbonne, Ermengarde, en cette année 1177 ! Je suis retournée avec plaisir auprès d’Aloïs, dame de compagnie d’Ermengarde, que j’avais connue dans le 1er tome de cette trilogie « Occitania », ayant emmené avec elle Guilhem devenu un jeune troubadour plein de verve. Celui-ci prépare « Le Jeu d’Adam », les costumes, les masques, la mise en scène et les « rolles » (qui vient du mot « rouleau de parchemin » sur lequel le texte de théâtre est écrit). La vie est douce en cette cour de Narbonne…quoique, en y réfléchissant bien, non ! Car un complot s’ourdit entre les marchands de Narbonne pour démettre Ermengarde de ses fonctions et prendre possession de la ville afin d’en faire une « république ». Entre les mercenaires sanguinaires préparant leur attaque, les marchands fourbes, à commencer par leur chef, les jalousies de palais, l’énorme archevêque ne pensant qu’à sa panse quitte à devenir un véritable « veau marin », Ermengarde peut se tenir à carreau. Surtout que la traitrise peut venir d’un personnage auquel on n’aurait jamais pensé ! Mais l’amour est là, qui veille et qui sauve… Théâtre, retrouvailles familiales, brutalités, revirements : tout est là pour...
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  • Jmasec 07/01/2024
    J'ai bien aimé cette histoire originale qui met en avant le monde de l'art au moyen âge (troubadours, théâtre...) dans une intrigue passionnante mêlant violence et passion amoureuse. Ce livre est bien écrit, on n'a pas envie de le quitter avant la fin, ce qui est un gage de qualité. Bonne lecture !
  • Bill 16/10/2023
    Déjà deux ans ont passé depuis que j'ai lu Angélus, le premier polar médiéval de François -Henri Soulie !  Je viens de me régaler avec Magnificat, son second opus dont l'action nous emmène à Narbonne, en 1177, où la vicomtesse Ermengarde a fort à faire pour résister aux marchands qui souhaiteraient que la ville commerce à tout va , et notamment avec ceux qui rêvent de remplacer Ermengarde à la tête de la ville et de ses terres.  Pendant cet hiver glacial, une horde de brigands traînant sans la campagne environnante, tué le messager envoyé par la vicomtesse pour demander à son neveu de rejoindre Narbonne et lui succéder sur le trône. Au palais, Guilhem de Palmas, un jeune troubadour, tente de monter ce qui pourrait être la première pièce de théâtre française : Le jeu d'Adam.  Entre brigand repenti, marchands et gardes corrompus, jeunes gens plein d'inventivité, le roman se lit très vite. Bref, une plongée passionnante dans l'Occitanie du xiième siècle, une trentaine d'années avant les horreurs de la croisade des albigeois. Il ne me reste plus qu'à me plonger dans le troisième opus de cette série, qui m'attend déjà dans ma liseuse !  , 
  • Alienor606 29/09/2023
    Narbonne 1177, Dame Ermengarde dernière de sa dynastie voit son pouvoir menacé par les riches marchands de la cité et les seigneurs des comtés voisins. Pour se sauver elle fait appel à ses plus fidèles sujets ,mais quand la situation vous échappe jusqu’à quel point le resteront-il ? 2ème volet d’une trilogie qui peut se lire indépendamment des autres. Une fresque du moyen- âge fidèle et instructive sur le quotidien et la vulnérabilité d’un peuple soumit aux velléités des plus puissants. Malgré quelques longueurs j’ai apprécié cette lecture . À réserver aux amateurs de romans historiques.
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