Comment permettre à certains villages de passer l’hiver dans de meilleures conditions : Au service des autres

Le soft power est un vecteur puissant pour passer des messages; lorsqu’il est animé d’une volonté sincère de soulager des problématiques fortes, il peut être efficace et puissant.

Jeudi 19 octobre 2023, 14h35. Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas beaucoup. Ce qui est similaire depuis le vendredi 8 septembre 2023, triste jour de ce terrible tremblement de terre qui a laissé plusieurs petits totalement désemparés, c’est que nous avançons, malgré toutes les difficultés et les épreuves rencontrés au fil de l’eau.

Il y a eu tout d’abord une très belle rencontre jeudi 12 octobre 2023 grâce à l’invitation de l’association Anouar, et je tiens à cette occasion à remercier Anissa Mekouar et son mari Najib qui font de la promotion de la culture un fer de lance de leur engagement. J’ai pu rencontrer de grandes dames et belles âmes ce soir-là, Hafsa Lamrani Alaoui et Mouna Hachim. Je suis honoré et heureux d’avoir pu avoir un moment privilégié avec chacune d’entre elles et de me projeter avec encore plus de sérénité sur la promotion de mon livre solidaire, Folles sagesses (www.elmahdibenabdeljalil.com), après avoir envisagé des axes de collaboration. Je rappelle que Folles sagesses ainsi que la conférence/show qui va bientôt suivre, The Wild Man Show, contribuent au financement de beaux projets solidaires. Les 300 premières ventes de Folles sagesses ont permis d’ores et déjà de mandater deux consultantes qui vont travailler sur nos actions dans le Nord et le Sud au profit des villages, avec Amal Biladi (mission d’évaluation pour entériner le projet de reconstruction d’un douar dans les meilleurs conditions et hackathon auprès de jeunes étudiants pour les fédérer autour des deux axes Nord/Sud).

Le soft power est un vecteur puissant pour passer des messages; lorsqu’il est animé d’une volonté sincère de soulager des problématiques fortes, il peut être efficace et puissant, et mon objectif après avoir assis ma marque “Wild is the New Wise” est de fédérer de belles personnalités du monde artistique, culturel et sportif, pour leur qualités, valeurs, références dans l’engagement et notoriété.

La fin de semaine a été consacrée au projet de reconstruction d’urgence/transitoire/provisoire (c’est dur de trouver un qualificatif qui ne va pas heurter, provoquer, raviver des tensions au niveau administratif, alors que notre priorité est de permettre à certains villages de passer l’hiver qui arrive à grandes pluies et pas glacés, dans de meilleures conditions que sous des tentes souvent inadaptées. Où est notre humanisme? Je me pose BEAUCOUP cette questions ces derniers jours, lorsque je suis confronté comme tant d’autres à des lourdeurs administratives, des messages subliminaux pour me transformer en arrosoir, ou lorsque la personne impliquée dans le process décisionnel décide soudainement de voyager loin, et de ne pas assumer ses responsabilités).

J’ai aussi pu avoir une rencontre interpellante et extrêmement prometteuse avec des spécialistes de la cause environnementale, en parlant de ramassage des déchets dans les villages du Sud, de recyclage, voire de projets à long terme sur cet axe notamment, et j’espère avoir le bonheur dans quelques jours de revenir sur ce point.

Dimanche matin a été une matinée de bonheur; en effet, j’ai eu la belle surprise d’être contacté par une jeune étudiante marocaine d’une école d’ingénieurs en France pendant la semaine, qui m’a dit après avoir partagé nos présentations “Amal Biladi Agir pour reconstruire Sud” et “Académie Rurale d’Excellence projet de développement Nord” qu’elle souhaitait que son groupe qu’elle “leadait“ fasse une mission de sept mois avec Amal Biladi; nous avons décidé que le groupe allait travailler sur la réflexion “efficacité énergétique” du douar à reconstruire et voir comment identifier des partenaires potentiels, lever des fonds,… Bref, un programme magnifique qui va pouvoir inspirer d’autres écoles au Maroc et à l’étranger.

Lundi, j’ai tenu mon premier meeting avec notre vice-présidente Entrepreneuriat inclusif et employabilité, à qui j’ai demandé de faire une lecture du projet et de nous permettre de le compartimenter et viabiliser chacune des (nombreuses) actions qui ont été initiée et qui vont avoir besoin d’un process organisationnel (qui sera conduit par Zineb Oukacha, notre trésorière, et aussi notre consultante en organisation). Avec Sanae nous avons commencé à voir le projet global Nord/Sud dans ses différentes interactions possibles avec les structures institutionnelles, publiques et privées, et identifier à quel moment il sera pertinent de porter leur attention sur nos actions, pour voir si nous pouvons les intéresser. Je ressens beaucoup de gratitude et de satisfaction d’être entouré par une équipe aussi brillante et humble. C’est extrêmement gratifiant de pouvoir enfin déléguer certaines missions et tâches à des personnes qui maîtrisent le sujet, et peuvent aussi mettre à disposition une partie de leur réseau qui peut être réceptif à un projet combinant social et entrepreneuriat inclusif.

Mardi a été une journée pleine de cadeaux, de surprises et de moments de grâce. J’ai eu la chance de participer à une journée entière pour construire autour de l’innovation sociale portée par une fondation dont l’engagement pour le bien-être et le mieux-être a pris une dimension qui deviendra certainement une référence au niveau continental. Une équipe sous l’égide de Kenza Bensalah, que j’ai eu le bonheur de rencontrer en fin de journée, et animée par le directeur de la Fondation Abdelkader-Bensalah, Tarik Maaroufi, aussi efficace qu’humble et talentueux en management. J’ai eu le grand bonheur de revoir et discuter avec Nasma Jrondi, de la Fondation Mohammed-VI pour l’environnement, dans le panel où elle intervenait, de parler avec Driss Ksikes du HEM Research Center et des synergies que nous pourrions identifier dans la recherche et l’approche territoriale. J’ai aussi pu discuter avec mon ami Hamid Bouchikhi, qui m’a apporté des éclairages précieux sur notre approche, et qui était ravi de constater que les choses allaient dans le bon sens, Elhamdoulillah. D’autres échanges ont pu avoir lieu et, je l’espère, pourront se concrétiser à travers une première collaboration dans le projet “Agir pour reconstruire“ de Amal Biladi.

Je m’apprête à partir dans un petit moment à l’ISCAE, pour revoir Mme Nadia Bouaamri, directrice du campus casablancais. C’est un retour très particulier que Amal Biladi initie dans ce campus, après avoir présenté le projet il y a quatre ans devant une centaine d’étudiants et d’avoir fédéré une trentaine d’étudiants qui ont fait leur projet d’impact social pendant le confinement au projet de trois douars dans la province de Benguerir sur différentes thématiques.

Cette fois-ci, nous allons entériner une première action dans une collaboration à moyen terme, le 9 novembre 2023, pour 3 actes:
- Une rencontre signature de Folles sagesses organisée par Inner Wheel Casablanca Mers Sultan, qui invite près de 200 personnalités pouvant aussi être intéressées par le projet Agir pour reconstruire de Amal Biladi
- Une rencontre avec les étudiants de l’ISCAE pour leur proposer de rejoindre les projets de Amal Biladi et de l’Académie rurale d’excellence dans le cadre du projet d’Impact social ou de stages.
- Une première représentation du “Wild Man Show” qui va me permettre de commencer à me préparer à le présenter devant un public de 500 personnes d’ici fin de l’année.

Je finis la journée avec une rencontre organisée par le Chapter Maroc de ICF (International Coach Federation) pour parler de notre collaboration pour les actions d’accompagnement des villages, et la soirée avec Luc Métivier, fondateur et manager de l’entreprise franco-marocaine Agua De Sol, avec lequel nous allons faire de belles choses dans l’accès à l’eau potable au profit des habitants des villages dans le monde rural et montagneux.
Voilà les grandes lignes de cette semaine, qui, je l’espère, va pouvoir entériner d’autres belles choses. La prochaine chronique sera écrite du Nord du Maroc, où je vais passer quelques jours pour me reposer un peu et entériner certaines actions.

Articles similaires