Alexis Bachelay: "Benoît Hamon peut rassembler des électeurs de Mélenchon et de Macron"

Le député PS des Hauts-de-Seine et porte-parole de Benoît Hamon était l'invité de Territoires d'Infos, la matinale de Public Sénat et Sud Radio, présentée par Cyril Viguier, en partenariat avec le groupe Nice-Matin.

La rédaction Publié le 30/01/2017 à 12:06, mis à jour le 30/01/2017 à 12:07

Alexis Bachelay, son porte-parole, a estimé que "la large victoire" de Benoît Hamon à la primaire de la gauche "va créer une dynamique".

Sur le plateau de Territoires d'Infos, Alexis Bachelay a estimé que Benoît Hamon était en capacité de rassembler les électeurs de gauche: "La discussion avec Jean-Luc Mélenchon sera peut-être difficile parce qu'il n'est pas toujours dans une posture de dialogue, mais beaucoup de ses électeurs, aujourd'hui, l'ont pris par défaut. Maintenant qu'il y a, avec Benoît Hamon, un candidat de gauche, les électeurs vont se porter vers celui qui est en capacité de rassembler et donc de gagner. Benoît Hamon peut rassembler des gens qui viennent de chez Jean-Luc Mélenchon et de chez Emmanuel Macron."

Derrière lui, en tout cas, Benoît Hamon pourra compter sur un Parti socialiste "en marche", a assuré Alexis Bachelay, député PS des Hauts-de-Seine, reprenant un peu malgré lui le slogan de campagne d'Emmanuel Macron: "Ce n'est pas la fin du Parti socialiste. Beaucoup de commentateurs annonçaient l'implosion, la disparition, mais l'ensemble du PS va se retrouver derrière notre candidat, premier secrétaire en première ligne."

Un souhait qui tranche avec la poignée de mains fraîche entre les deux finalistes dimanche soir, rue de Solférino, au siège du parti. Reste à savoir quelle sera la teneur des échanges de Benoît Hamon avec l'exécutif actuel, alors qu'il doit rencontrer Bernard Cazeneuve et François Hollande.

Pour Alexis Bachelay, "il est souhaitable que le président dise qu'il soutient le candidat issu de sa famille politique", même si "le résultat de la primaire indique que beaucoup de Français de gauche portent un regard critique sur le quinquennat."

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