En vue de son centenaire, une nouvelle convention a été signée pour la gestion du jardin Serre de la Madone à Menton

Une convention tripartite a été signée pour la gestion et la préservation de l’espace remarquable Serre de la Madone à Menton. De bon augure pour l’année du centenaire.

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Maxime Rovello Publié le 23/01/2024 à 14:41, mis à jour le 23/01/2024 à 14:41
Trois cogestionnaires vont encadrer la restructuration du jardin en 2024, en vue du centenaire. Photo Ville de Menton

À trois c’est mieux, paraît-il. Le Conservatoire du littoral, la Ville de Menton et l’Association de Sauvegarde des Jardins d’Exception du Mentonnais (ASJEM) ont signé une convention de gestion pour le site emblématique du jardin Serre de la Madone.

Cette convention, d’une durée de six ans, établit les engagements de chaque partie en vue de la préservation, de la restauration et de la valorisation de ce joyau botanique. Annoncée lors du dernier conseil municipal [notre édition du 29 décembre 2023], cette convention doit d’abord faire oublier la dernière signée en juin 2022 mais retoquée par le contrôle de légalité (puis résiliée en février 2023).

"Cela signe le redémarrage des événements que nous voulions construire au jardin Serre de la Madone. Il y a eu des aléas qui nous ont coûté du temps. On aurait voulu faire ça plus tôt mais l’essentiel c’est que ce soit fait, qu’on y arrive", pose Yves Juhel, le maire de Menton.

Plus d’un million d’euros de travaux cette année

Chacun sa mission. Le Conservatoire du littoral (propriétaire du domaine) donnera les orientations de gestion et participera financièrement; la Ville prendra en charge les agents affectés à l’entretien du site, l’accueil du public et la mise en œuvre des programmes éducatifs et de sensibilisation; quant à l’ASJEM, elle s’engage, entre autres, à la préservation de la biodiversité végétale et paysagère.

La volonté est clairement affichée par les cogestionnaires: cette collaboration devra être fructueuse pour assurer la pérennité du lieu et chacun devra montrer sa détermination à faire de ce site un exemple de préservation du patrimoine naturel et culturel.

Cela s’illustrera par un vaste projet de restauration du domaine dans le courant de l’année. Le plan de gestion, élaboré par l’ASJEM, reste à finaliser mais plusieurs actions (pensées par un groupement d’architectes, de paysagistes et de botanistes) sont à mener pour les prochaines années. Une phase de travaux d’urgence, pour assurer la sécurité et l’accessibilité des visiteurs, a débuté. Une enveloppe de plus de 785.000 euros y a été allouée en 2023. La deuxième phase, celle de la restructuration complète d’ici fin 2024, nécessitera 1,2 M€.

"Il y a les papiers qu’on signe mais il y a aussi la façon dont on travaille ensemble. Il n’y a rien de plus beau que de travailler sur un territoire d’exception. Il faut donner du sens à une action publique. On veut que tout cela soit au bénéfice des enfants pour qu’ils puissent être fiers de découvrir ces lieux patrimoniaux", a déclaré François Fouchier, délégué Paca du Conservatoire du littoral.

Michael Likierman, président de l’ASJEM, a fait part de sa fierté de participer à "compléter ce travail démarré il y a 20 ans au service du jardin Serre de la Madone. Afin qu’il devienne un joyau pour la ville."

Un concert pour le centenaire?

Un gros travail pour cette année qui marquera le centenaire du jardin Serre de la Madone. Pour célébrer ce moment, un programme culturel riche se déploiera de mai à octobre. Des expositions et des conférences seront au rendez-vous.

"Plusieurs choses sont à l’étude. On ne peut pas encore en parler mais je peux dire qu’un événement musical aura lieu. Il faut fêter ça dignement", lâche Yves Juhel.

Une année qui se voudra mémorable pour rendre hommage à la richesse de ce patrimoine végétal et culturel.

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