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Mon dernier thé

Alyz TALE


Illustration de Alyz TALE

YUNNAN
Dépôt légal : octobre 2003
Première édition
Recueil de nouvelles, 122 pages, catégorie / prix : 8 €
ISBN : 2-915457-00-X
Genre : Imaginaire



Quatrième de couverture
     Il est coutume dans nos sociétés de se délester de ses rêves en grandissant. Aly Tale, elle, suit le chemin inverse. Plus ses activités sont terre à terre, plus elle explore le monde de l'écriture et de l'image.
     MON DERNIER THE est son premier recueil de nouvelles, onze fantaisies urbaines illustrées par elle-même, qui vous emmèneront à la croisée du passé, du présent et du futur, entre fantômes, fées et félins.
     Etes-vous sûrs que votre chat est bien ce qu'il semble être ? Ne pensez-vous pas qu'une fée est nichée dans votre logis ? Et votgre immeuble, existe-t-il réellement ? Vous-mêmes, existez-vous ?
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Mon dernier thé, pages 5 à 10, nouvelle
2 - Le Photographe, pages 13 à 19, nouvelle
3 - Elora, pages 21 à 25, nouvelle
4 - Le Feu, pages 27 à 32, nouvelle
5 - La Mort danse encore, pages 35 à 44, nouvelle
6 - Louisa, pages 47 à 52, nouvelle
7 - Kill Humanity Unit, pages 55 à 66, nouvelle
8 - La Feuille d'olivier, pages 69 à 81, nouvelle
9 - Lavandières, pages 83 à 95, nouvelle
10 - Vestiges d'une fourmilière (Journal d'un fantôme), pages 97 à 102, nouvelle
11 - 71, avenue de la République, pages 105 à 108, nouvelle
Critiques
     C'est un cocktail d'or et d'ambre que nous offrent les toutes jeunes éditions du Yunnan avec le recueil de nouvelles d'Alyz Tale. Un ensemble de textes oniriques qui flirtent agréablement avec la fantasy urbaine, le fantastique ou la science-fiction, parfois même le polar, comme dans la nouvelle qui donne son nom au recueil : Mon Dernier Thé. Thé à la bergamote, ambre liquide, et cette question : que faire après qu'on a tué ?

     Le Photographe montre un jeune homme qui a vu des fées. Il en est sûr, il y croit. Il n'en parle plus, bien sûr, de peur d'être pris pour un fou ; si seulement son Art pouvait lui apporter une preuve... Mais les fées se laissent-elles prendre au piège ?

     La Mort danse encore est inspiré du nom du groupe de rock Dead Can Dance. Hommage à Lisa Gerrard (comme le roman de Jean-Marc Ligny La mort peut danser), ce n'est en rien un récit biographique... du moins, je ne le pense pas, sans quoi cela voudrait dire que les voix ont un pouvoir, et que des créatures surnaturelles peuvent exister... Louisa est aussi une mise en mots de la musique. La magie y est légère, elle viendra peut-être d'un peintre rencontré sur une plage. Un instant de bonheur partagé.

     La feuille d'olivier montre un bien triste futur où il faut un permis pour passer quelque temps avec des plantes. Margot ne supporte pas cette frustration. Quant à Mathieu, il est persuadé qu'une dryade habite l'olivier. Les enfants sont prêts à tout pour vivre avec la Nature, mais les adultes, comment réagiront-ils ? Et cet avenir, est-ce celui qui prépare 71, avenue de la République ? Dans cette nouvelle aussi, il est question d'arbres, de maisons-arbres, plus précisément, et de robes, de mode. Luna est styliste, un concours est organisé avec pour seuls critères de sélection « la créativité et l'inventivité ». Un texte drôle, comme le sont aussi Lavandières, clin d'œil au folklore breton et au gothique du XIXe siècle, ou Elora, sorte de Livre de la Jungle revisité. Des textes à prendre au second degré, bien évidemment.

     Mais si Alyz Tale sait faire rire, elle sait aussi faire pleurer avec des textes comme Le Feu — l'histoire d'une impossible rencontre entre deux êtres surnaturels — ou Kill Humanity Unit — que faire pour sauver la planète puisque c'est l'homme qui la détruit ? Ces deux nouvelles sont d'autant plus tragiques qu'elles s'ancrent dans le réel et l'actualité. Mais plus beau encore est Vestiges d'une fourmilière, sous-titré Journal d'un fantôme. Ce texte est paré de toutes les teintes de l'écriture d'Alyz Tale. Imaginez la détresse d'un spectre chassé du Louvre par la pyramide de verre... Émotion, nostalgie, espoir, humour et tragédie se mêlent avec art dans ces quelques pages.

     Ce petit livre (130 pages format poche), qui est de plus orné de photographies signées de l'auteure elle-même, a toutefois un défaut : il est difficilement trouvable. Mais on peut le commander directement chez l'éditeur : <http://www.celiableue.com>.

Lucie CHENU
Première parution : 1/7/2004 dans Faeries 15
Mise en ligne le : 1/7/2004

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