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Les Orages de Jouvence

Pierre GÉVART


Illustration de Michel KOCH

EONS , coll. Futurs n° 7
Dépôt légal : novembre 2004
Première édition
Roman, 108 pages, catégorie / prix : 8,90 €
ISBN : 2-7544-0105-9
Genre : Science-Fiction

Existe aussi sous forme de livre électronique. Deux ISBN selon le format : 2-7544-0058-3 pour Adobe Acrobat, 2-7544-0060-5 pour MobiPocket.



Quatrième de couverture
     Né en 1952 dans le Nord de la France où il vit toujours, Pierre Gévart, qui mène par ailleurs une carrière de haut fonctionnaire, a écrit plusieurs romans, pas mal de nouvelles et quelques pièces de théâtre.
     Lauréat 2001 du prix Infini avec Comment les choses se sont vraiment passées, il écrit parce que c'est pour lui « une évidence », et aime à rappeler que «  ce qui compte, pour lui, ce n'est pas d'apporter des réponses, mais de poser des questions ».

     Jouvence : un monde où les orages sont quotidiens et violents, un monde à l'écologie très simple :
     — En surface, une unique espèce de plante renfermant une substance rare et précieuse, qui seule a motivé l'établissement d'une colonie humaine.
     — Dans le sous-sol, une race d'insectes géants qui se nourrissent de la végétation du dessus, et dont certains humains aimeraient se débarrasser.
     C'est Bertie, un jeune adolescent, qui découvrira, suite à une distraction qui aurait dû lui être fatale, que la réalité n'est pas si simple qu'elle le paraît.

Et un roman inédit de John Ames MITCHELL :
Le dernier Américain
     Mille ans après sa chute, le prince Kahn-Li de Dimph-Yoo-Chur, amiral de la Marine Persane, redécouvre le continent américain. Lui et ses compagnons iront de surprise en surprise.

     Par le fondateur de Life, un récit iconoclaste et humoristique qui plus d'un siècle après son écriture n'a rien perdu de sa verve.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - John Ames MITCHELL, Le Dernier Américain (The Last American, 1889), pages 57 à 100, roman, trad. Paul ALARY
Critiques
     Force est de constater que ce nouvel éditeur (Eons) publie des textes intéressants (ils sont disponibles sur www.eons.fr). Nous trouvons ici regroupées deux novella d'une cinquantaine de pages chacune. Toutes deux ont ceci en commun qu'elles se présentent sous la forme d'un journal. Journal d'un petit garçon pour la novella de P. Gévart, journal d'un explorateur pour celle de J.A. Mitchell. Sujet commun également : les civilisations en voie de disparition. Mais dans le premier cas il s'agit d'extra-terrestres, alors que dans l'autre il est question... de la civilisation américaine ! Et, détail notable, la première histoire a été écrite au XIXe siècle, alors que l'autre est récente !

     Journal de lecture :

     15 Heures 05 minutes :
     Tout commence très vite. Le décor est planté : une planète où poussent des plantes. Les personnages prennent vie : une petite famille dont le père cultive lesdites plantes. Nous tournons les pages...

     15 Heures 15 minutes :
     Les E.T. sont suffisamment mystérieux mais aussi suffisamment faibles. Que cachent-t-ils ?

     15 Heures 32 minutes :
     Comment puis-je m'identifier à un jeune garçon ? Les ficelles du récit sont un peu voyantes, mais efficaces. Poursuivons...

     15 Heures 46 minutes :
     Les rapports des parents avec les enfants ne sont décidément pas faciles. Rien de nouveau mais on reste accroché.

     16 Heures 13 minutes :
     Ah, la jeunesse ! Ses espoirs, sa faiblesse qui nous émeut, sa naïveté qui fait aussi ses convictions et donc sa force... Voilà une heure agréablement passée ! Nous pouvons attaquer l'histoire suivante.

     16 Heures 20 minutes :
     Comment ? Des Persans qui explorent l'Amérique ? Sur un bateau ? New-York en ruine ? Que s'est-il passé ?

     16 Heures 37 minutes :
     Mais que s'est-il passé, bon sang ? Tiens, page 93, nous avons la preuve que la traduction doit être bien approximative. Quand il lit le nom d'un personnage : « Offulbad-shoota », le traducteur le réécrit dans une note de bas de page : « How full bad shoot » et nous propose comme traduction « Quel mauvais tir »...

     16 Heures 43 minutes :
     Ah, nous y voilà ! Les Américains ont disparu parce qu'ils étaient cupides ! Ils faisaient des lois qui les arrangeaient eux-mêmes ! Les lecteurs comprenaient ces considérations au XIXe siècle et ils les comprennent toujours très bien au XXIe...

     17 Heures 01 minutes :
     Et puis, ils éduquaient leurs femmes ! Evidemment, ça ne pardonne pas...

     17 Heures 24 :
     Humour noir et dérision nous plongent dans la perplexité. Vaut-il mieux être Persan ou Américain ? Voilà des questions qui vont prolonger les effets de la lecture pendant quelques jours.

     8 euros pour le tout ? Pas si cher, ma foi...

Antoine ESCUDIER (lui écrire)
Première parution : 12/7/2005 nooSFere

Cité dans les pages thématiques suivantes
Ecologie

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