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Sa vie avec Penélope Cruz, Woody Allen, «The Last Face»... Les confidences (très drôles) de Javier Bardem

Javier Bardem
Javier Bardem © REUTERS/Piroschka Van De Wouw
Propos recueillis par Yannick Vely, à Cannes , Mis à jour le

Le génial acteur espagnol Javier Bardem était l’invité du Festival de Cannes pour une rencontre passionnante. Morceaux choisis.

Son premier film
«J’étais très nerveux pour "Jambon jambon" mon premier film. Avec Penelope (Cruz), nous étions jeunes, on voulait tout faire parfaitement et nous étions assez mauvais mais c’était une période différente, les gens prenaient plus de risques. Mon premier rôle était très physique. J’avais accompagné ma soeur sur un tournage et on m’avait demandé, "tu veux jouer "? Je ne voulais pas spécialement être acteur. Il m’a demandé "enlève ton tee-shirt", et j’ai eu le rôle. J’étais comme un morceau de viande (rires). 

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Ma famille travaille dans le ciné. Ma mère (Pilar Bardem, Ndlr) était comédienne, mon oncle (Juan Antonio) fait des films et j’étais familier des conditions de tournage. J’ai eu beaucoup de chance mais je me suis dit qu’il fallait que je travaille beaucoup pour être digne de cette opportunité. 

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«No Country for Old Men»
Quand vous préparez un rôle, vous devez tenter de comprendre la psychologie du personnage. Là c’était violence. Je devais prendre du plaisir à jouer la violence. Je devais tuer des personnes toute la journée. 

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«Biutiful»
Alejandro est un perfectionniste, c’est un réalisateur incroyable. Nous avons tourné pendant six mois.

Blockbuster versus film d'auteur
C’est le même stress quand on dit «action» mais c’est différent quand vous attendez sur le plateau car ça prend beaucoup plus de temps, parfois jusqu’à 10 heures. Parfois vous perdez le fil de votre personnage. La deuxième partie de «Dune» va être incroyable, je viens de lire une nouvelle version du script et les lecteurs vont être surpris.

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Tourner avec Penélope Cruz (sa compagne)
Parfois c’est dur de revenir à la maison après un tournage et de faire la vaisselle. Une fois elle est revenue d'un film où nous nous donnions la réplique, j’étais sur le canapé, elle m’a dit : "je ne veux plus voir ta gueule" (rires). J’ai beaucoup de chance, elle est une personne merveilleuse, je remercie Bigas Luna de nous avoir engagé ensemble pour «Jambon jambon». 

«The Last Face» 
Cela reste une grand expérience d'être hué. La conférence de presse était un désastre, un grand désastre. C'était terrifiant. Les règles du festival ont changé (les journalistes ne voient plus le film avant, Ndlr) pour que la projection officielle n'ait pas des allures de funérailles. Vous avez aimé le film, vous? Oui? Vous êtes la seconde personne à l'aimer après ma mère. 

Plateforme et avenir du cinéma
Les plateformes nous donnent du travail, l’opportunité pour tourner des films parfois difficiles à monter mais c’est mieux au cinéma. C’est dur d’anticiper ce qui va se passer dans l’avenir pour le cinéma. Les enfants ont du mal à rester concentrer pour découvrir des films et à apprécier l’expérience. 

«Vicky Cristiana Barcelona»
J'étais entouré de Scarlett Johansson, Rebecca Hall et Penélope Cruz, j'aurai payé pour ça. Dès que j'avais une question pour Woody Allen (le réalisateur), il partait jouer de la clarinette. Pendant le tournage, j'embrassais, j'embrassais, j'embrassais et puis je me suis aperçu que le caméraman était parti (rires).

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