LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

Marie-José Pérec, la légende française des Jeux Olympiques en images

Clémentine Rebillat , Mis à jour le

DANS LES ARCHIVES DES JO - Triple médaillée d’or olympique à Barcelone en 1992 et Atlanta en 1996, Marie-José Pérec a écrit l’une des plus belles pages du sport français.

Marie-José Pérec franchit la ligne d'arrivée en 48,83 secondes pour remporter la médaille d'or au 400 mètres lors des JO Barcelone le mercredi 5 août 1992. À droite, sa rivale ukrainienne Olga Bryzhina.
Marie-José Pérec franchit la ligne d'arrivée en 48,83 secondes pour remporter la médaille d'or au 400 mètres lors des JO Barcelone le mercredi 5 août 1992. À droite, sa rivale ukrainienne Olga Bryzhina. © DEITHER ENDLICHER/AP/SIPA
1/14
Après sa victoire en 1992 à Barcelone.
Après sa victoire en 1992 à Barcelone. © AFP
2/14
Marie-José Pérec, célèbre sa médaille d'or sur le 400 mètres, à Barcelone, le 6 août 1992.
Marie-José Pérec, célèbre sa médaille d'or sur le 400 mètres, à Barcelone, le 6 août 1992. © AFP
3/14
L'athlète pose en 1995.
L'athlète pose en 1995. © BEBERT BRUNO/SIPA
4/14
La coureuse française au téléphone à Atlanta en 1996.
La coureuse française au téléphone à Atlanta en 1996. © VISA/SIPA
5/14
Marie-José Pérec aux Jeux d'Atlanta en 1996.
Marie-José Pérec aux Jeux d'Atlanta en 1996. © VISA/SIPA
6/14
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996.
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996. © MARY EVANS/SIPA
7/14
Aux championnats du monde à Stuttgart en 1995.
Aux championnats du monde à Stuttgart en 1995. © ACTION IMAGES/SIPA
8/14
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996 a réalisé le doublé sur 400 et 200 mètres.
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996 a réalisé le doublé sur 400 et 200 mètres. © VISA/SIPA
9/14
Marie-José Pérec médaillée d'or à Atlanta en 1996.
Marie-José Pérec médaillée d'or à Atlanta en 1996. © MARY EVANS/SIPA
10/14
La Française en famille en 1996.
La Française en famille en 1996. © VISA/SIPA
11/14
Marie-José Pérec quitte le commissariat de police de Bedok à Singapour le jeudi 21 septembre 2000, après avoir passé la majeure partie de la journée à être interrogée suite à une altercation impliquant des journalistes et son compagnon de l'époque. Attendue aux Jeux de Sydney, elle avait décidé de déclarer forfait et de quitter l'Australie à la surprise générale.
Marie-José Pérec quitte le commissariat de police de Bedok à Singapour le jeudi 21 septembre 2000, après avoir passé la majeure partie de la journée à être interrogée suite à une altercation impliquant des journalistes et son compagnon de l'époque. Attendue aux Jeux de Sydney, elle avait décidé de déclarer forfait et de quitter l'Australie à la surprise générale. © EDWARD WRAY/AP/SIPA
12/14
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne.
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne. © DPPI-SIPA/MILLEREAU
13/14
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne.
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne. © DPPI-SIPA/MILLEREAU
14/14
Marie-José Pérec franchit la ligne d'arrivée en 48,83 secondes pour remporter la médaille d'or au 400 mètres lors des JO Barcelone le mercredi 5 août 1992. À droite, sa rivale ukrainienne Olga Bryzhina.
Marie-José Pérec franchit la ligne d'arrivée en 48,83 secondes pour remporter la médaille d'or au 400 mètres lors des JO Barcelone le mercredi 5 août 1992. À droite, sa rivale ukrainienne Olga Bryzhina. © DEITHER ENDLICHER/AP/SIPA
1/14
Après sa victoire en 1992 à Barcelone.
Après sa victoire en 1992 à Barcelone. © AFP
2/14
Marie-José Pérec, célèbre sa médaille d'or sur le 400 mètres, à Barcelone, le 6 août 1992.
Marie-José Pérec, célèbre sa médaille d'or sur le 400 mètres, à Barcelone, le 6 août 1992. © AFP
3/14
Publicité
L'athlète pose en 1995.
L'athlète pose en 1995. © BEBERT BRUNO/SIPA
4/14
La coureuse française au téléphone à Atlanta en 1996.
La coureuse française au téléphone à Atlanta en 1996. © VISA/SIPA
5/14
Marie-José Pérec aux Jeux d'Atlanta en 1996.
Marie-José Pérec aux Jeux d'Atlanta en 1996. © VISA/SIPA
6/14
Publicité
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996.
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996. © MARY EVANS/SIPA
7/14
Aux championnats du monde à Stuttgart en 1995.
Aux championnats du monde à Stuttgart en 1995. © ACTION IMAGES/SIPA
8/14
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996 a réalisé le doublé sur 400 et 200 mètres.
Marie-José Pérec à Atlanta en 1996 a réalisé le doublé sur 400 et 200 mètres. © VISA/SIPA
9/14
Publicité
Marie-José Pérec médaillée d'or à Atlanta en 1996.
Marie-José Pérec médaillée d'or à Atlanta en 1996. © MARY EVANS/SIPA
10/14
La Française en famille en 1996.
La Française en famille en 1996. © VISA/SIPA
11/14
Marie-José Pérec quitte le commissariat de police de Bedok à Singapour le jeudi 21 septembre 2000, après avoir passé la majeure partie de la journée à être interrogée suite à une altercation impliquant des journalistes et son compagnon de l'époque. Attendue aux Jeux de Sydney, elle avait décidé de déclarer forfait et de quitter l'Australie à la surprise générale.
Marie-José Pérec quitte le commissariat de police de Bedok à Singapour le jeudi 21 septembre 2000, après avoir passé la majeure partie de la journée à être interrogée suite à une altercation impliquant des journalistes et son compagnon de l'époque. Attendue aux Jeux de Sydney, elle avait décidé de déclarer forfait et de quitter l'Australie à la surprise générale. © EDWARD WRAY/AP/SIPA
12/14
Publicité
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne.
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne. © DPPI-SIPA/MILLEREAU
13/14
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne.
Photographiée en 2003, Marie-José Pérec s'entraîne. © DPPI-SIPA/MILLEREAU
14/14
Publicité

Lorsqu’on la vouvoie, Marie-José Pérec s’étonne. Lorsqu’on lui explique qu’elle est une légende, elle s’amuse. « Mais je ne suis pas morte », lance-t-elle, avec sa timidité si touchante. Pourtant, la Française née à Basse-Terre en Guadeloupe a bel et bien inscrit son nom à jamais dans l’histoire des Jeux Olympiques. Marie-Jo était prédestinée à briller en athlétisme. 1968, son année de naissance, a vu la Française Colette Besson être couronnée d’or à Mexico en finale du 400 mètres.

Publicité

Vingt-quatre ans plus tard, avec le visage de son aînée en tête, Marie-José Pérec s’envole, elle aussi, vers les sommets. À Barcelone, en 1992, elle monte sur la plus haute marche du podium après un rude combat contre sa rivale ukrainienne Olga Bryzgina, championne olympique en titre. Mental de gagnante, motivation sans faille, elle devient en 48 secondes et 83 centièmes, la nouvelle icône de la discipline.

La suite après cette publicité

Le doublé à Atlanta

Quatre ans plus tard, à Atlanta, elle se sait très attendue. « La Gazelle » allait-elle confirmer son exploit ? Comme motivation ultime, elle regarde, les yeux embués, l’une de ses idoles Mohamed Ali allumer la vasque olympique lors de la cérémonie d’ouverture. Elle a alors en tête le souvenir de sa « mamie » qui avait réuni, ce soir du 30 octobre 1974, tous ses petits-enfants autour d’elle pour regarder le combat du boxeur contre George Foreman.

La suite après cette publicité

A Atlanta, dans la ville de Martin Luther King, Marie-Jo, porte-drapeau de la délégation tricolore, veut marquer encore un peu plus l’histoire. Pari gagné, la championne fait même mieux qu’à Barcelone. L’or sur le 400 mètres, où elle établit un record en 48 secondes 25.  L’or sur le 200 mètres. Rien ne peut arrêter l’athlète qui réalise le même doublé qu’un certain Michael Johnson.

La controverse australienne

C’est donc tout naturellement qu’en 2000, le public a les yeux rivés sur son idole. Mais la pression est trop forte. Marie-José Pérec craque sous les yeux des médias du monde entier qui relatent ses moindres faits et gestes, à une époque où la santé mentale des sportives est un tabou complet. Installée dans un hôtel hors du village olympique, Marie-Jo est épiée, se dit victime de menaces et fini par quitter Sydney sous le regard stupéfait des organisateurs.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Et alors qu’elle fait escale à Singapour, elle est au cœur d’une violente altercation entre son compagnon américain d’alors, Anthuan Maybank, et les journalistes. L’idole brisée se retrouve au poste de police, l’ambassade doit intervenir. Marie-Jo ne retrouvera jamais son niveau. Quatre ans plus tard, après avoir jonglé entre les blessures physiques et des tentatives de retour en compétition, la Française annonce sa retraite sportive. Mais l’histoire ne s’efface pas. Elle reste aujourd’hui encore, avec sa compatriote cycliste Félicia Ballanger, la seule Française triplement médaillée d’or aux JO.

Contenus sponsorisés

Publicité