Couverture fascicule

Leptis Magna. Présentation de R. Bianchi Bandinelli, texte de G. Caputo et E. Vergara Caffarelli

[compte-rendu]

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. Rome, Mondadori, 1963 ; un vol. in-4° de 128 pp., 252 figg. et plans.

Depuis la parution, il y a une quarantaine d'années, de la monographie de P. Romanelli, Leptis Magna, Rome, 1925, le progrès des fouilles rendait nécessaire une nouvelle mise au point. L'élégant volume qui nous est offert est une œuvre collective que le regretté E. Vergara Caffarelli n'a pas eu la joie de mener à terme. La compétence des archéologues qui ont pieusement continué cette entreprise, R. Bianchi Bandinelli, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec et romain à l'Université de Rome, et G. Caputo, spécialiste bien connu de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine antiques, directeur des Antiquités d'Étrurie, nous vaut un exposé d'ensemble très dense, qui est plus qu'une présentation, et une description des monuments claire et précise.

D'emblée la beauté des photographies s'impose au lecteur. Elles sont dues à F. Clerici, architecte, critique d'art et peintre, qui sait montrer l'architecture et les statues antiques sous des angles insolites, avec un parti-pris décidé de raffinement, voire d'esthétisme. Il nous révèle les Antiquités de Leptis dans une interprétation savamment concertée. On se prend à imaginer le charme différent que recèle une vision plus banale, celle du visiteur averti. Mais c'est peut-être renchérir en subtilité ?

R. Bianchi Bandinelli esquisse d'abord l'histoire de la cité, fertile en métamorphoses. Il se trouve que la pauvre base byzantine qui accueillait les navires en difficulté auvie et dans la première moitié du vu e siècle recouvre le forum ancien, lui-même édifié sur la ville punique de modeste superficie qui existait depuis au moins 500 avant J.C. Ainsi la ville en sa sénilité s'est contractée à l'endroit même qui avait été son berceau. C'est dire la difficulté des fouilles que mène actuellement dans ce secteur l'Université de Philadelphie. Malgré les trouvailles de céramique corinthienne d'environ 600 av. J.C, certains points restent obscurs. Leptis existait-elle en tant que ville avant que Dorieus ne tentât de fonder un peu plus à l'Est, à la fin du vie siècle av. J.C, une colonie grecque ? On aimerait aussi pouvoir préciser la nature des premiers rapports de Leptis avec Carthage, qui intervint contre Dorieus.

Leptis allait connaître un considérable développement sous le Haut-Empire. Débordant largement le noyau primitif, la ville s'étend dès lors selon une orientation différente, avec un décalage de 20° vers l'Ouest. Elle atteint son apogée à l'époque des Sévères, dynastie issue de ses murs. Si l'amphi-

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