L’alpinisme entre sport, art et culture

Voyage de Mpnsieur de Saussure à la cime du Mont Blanc au mois d’août 1787 - Marquard Wocher, 1790
Voyage de Mpnsieur de Saussure à la cime du Mont Blanc au mois d’août 1787 - Marquard Wocher, 1790
Voyage de Mpnsieur de Saussure à la cime du Mont Blanc au mois d’août 1787 - Marquard Wocher, 1790
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Le 11 décembre 2019, les représentants des 178 états signataires de la Charte de l’UNESCO ont voté l’inscription de l’alpinisme au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’alpinisme se trouve ainsi hissé au rang de culture… Mais qu'en est-il réellement?

Avec
  • Christian Jacquier Guide de haute-Montagne, Président du syndicat des guides
  • Bernard Debarbieux Professeur à l'Université de Genève, département de géographie
  • Stéphanie Bodet Alpiniste, grimpeuse et écrivain

Il y a diverses manières d’envisager l’art d’escalader les montagnes. Dans son roman Le Mont Analogue, René Daumal définissait l’alpinisme comme « l’art de parcourir les montagnes en affrontant les plus grands dangers avec la plus grande prudence ». Sylvain Tesson, lui-même fieffé grimpeur, considère pour sa part que l’alpinisme « est une manière de régler le problème de l’absurdité de la vie en lui opposant un comportement d’une absurdité supérieure ». Plus prosaïquement, cette pratique sportive et sociale consiste, nous explique l’alpiniste Cédric Sapin-Defour, « à partir d’un point bas, souvent confortable, pour gagner un autre point idéalement plus haut, plutôt blanc, habituellement plus froid tendance hostile mais jugé plus beau pour revenir au point bas un jour si possible, le tout via un itinéraire esthétique et si possible un poil merdique ».

Mais il y a peut-être encore mieux à dire. Le 11 décembre 2019, les représentants des 178 états signataires de la Charte de l’UNESCO ont voté l’inscription de l’alpinisme au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’alpinisme se trouve ainsi hissé au rang de culture. Or, qui dit culture dit immanquablement bon sujet pour France-culture….

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Invités :

Stéphanie Bodet : alpiniste et écrivain, auteur de « Habiter le monde » (Gallimard) et « A la verticale de soi » ( Paulsen)

Bernard Debarbieux : professeur de sciences économiques à la faculté de Genève, auteur de « l’Unesco au Mont-Blanc » ( Paulsen) et « Les faiseurs de montagnes » (avec Gilles Rudaz,  CNRS éditions)

Christian Jacquier : Guide de haute-Montagne, Président du syndicat des guides.  

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