Maurice-Edgar Coindreau : "William Faulkner est l’auteur dont je peux revendiquer la naissance en France"

En 1971, au micro de Christian Giudicelli, Maurice-Edgar Coindreau, traducteur de William Faulkner, évoquait ses relations avec l'écrivain américain :

Je n’ai jamais rencontré Hemingway, je n’ai jamais rencontré Steinbeck. Tous les autres (John Dos Passos, Flannery O’Connor, Erskine Caldwell, William Styron, Truman Capote) je les ai rencontrés, je les ai fréquentés, quelques fois pendant plusieurs années, certains d’entre eux sont devenus des amis. William Faulkner est l’auteur dont je peux revendiquer la naissance en France, parce que je crois bien qu’avant un article de 1931, que j’ai publié dans la Nouvelle Revue Française, personne n’avait entendu son nom.

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Maurice-Edgar Coindreau évoque la personnalité solitaire de William Faulkner qui n’aimait ni la presse, ni la publicité, mais qui devint plus accessible après avoir reçu le Prix Nobel. Ceci, non par goût mais par "sens du devoir et de l’honneur".

Un homme qui ne vivait pas dans notre monde, qui avait créé un monde à soi (…) C’était le solitaire qui tenait à rester solitaire (...) Il lisait certains de ses contemporains mais ne les fréquentait pas.

Maurice-Edgar Coindreau rencontre William Faulkner en 1937 à Hollywood. Celui-ci accepte de le recevoir une semaine chez lui, pour l’aider dans la traduction du roman De Bruit et de fureur.

• Production :  Christian Giudicelli
• Entretiens avec Maurice-Edgar Coindreau- William Faulkner 1/2 (1ère diffusion : 29/03/1971)
• Indexation web : Véronique Vecten, Documentation de Radio France
• Archive Ina-Radio France