Les ventes de Robohon, un autre petit robot humanoïde, ont augmenté de 130% entre juillet et septembre 2020 comparé à l'année précédente, selon son fabricant Sharp. Il parle, danse et sert aussi de téléphone. "Il est adopté par des familles avec enfants mais aussi par des sexagénaires et septuagénaires", déclare un porte-parole de l'entreprise.
Mais l'adorable androïde, sorti pour la première fois en 2016 et disponible uniquement au Japon, est relativement cher, les modèles grand public se vendant entre 680 et 1.860 euros.
Charlie et Robohon font partie d'une nouvelle vague de robots compagnons, dans la lignée d'Aibo, le chien robot de Sony, en vente depuis 1999, et du jovial Pepper de SoftBank, lancé en 2015.
"De nombreux Japonais acceptent l'idée que chaque objet a une âme", une croyance connue sous le nom d'animisme, explique Shunsuke Aoki, PDG de la société de robots Yukai Engineering.
"Ils veulent qu'un robot ait un caractère, comme un ami, un membre de la famille ou un animal de compagnie, et non une fonction mécanique comme un lave-vaisselle", ajoute-t-il.
Yukai fabrique notamment Qoobo, un oreiller moelleux avec une queue mécanique qui se tortille comme un vrai animal de compagnie. En juin 2020, l'entreprise affirme avoir vendu 1.800 robots Qoobo, soit six fois plus qu'en juin 2019.