Les Skins Party, où l’alcool, la drogue et le sexe sont les maîtres mots, dégénèrent de plus en plus
Ce n’est que quelques heures avant le début de la soirée que l’adresse sera communiquée par SMS. Une fois sur place, ces adolescents repousseront leur limite le temps d’une soirée mettant parfois leur propre vie en danger. Et selon un infirmier qui a préféré rester anonyme, de plus en plus de jeunes exagèrent et se retrouvent à passer leur fin de soirée à l’hôpital. « Bien sûr, ça fait plusieurs années que ce genre de soirée existe », nous explique-t-il. « Mais là, nous avons l’impression qu’elle prend de l’ampleur. Et pas de la meilleure des façons ».
Pas faire de généralités
Le coma éthylique est la principale cause d’hospitalisation. « Mais vous avez également des jeunes qui arrivent avec de véritables traumatismes », explique notre interlocuteur. « Tout simplement parce qu’ils ne se souviennent plus de ce qu’ils ont fait la vieille. Ils nous demandent alors de leur faire un examen complet pour être sûr qu’ils n’ont pas attrapé une maladie quelconque ».
Si certaines de ces soirées peuvent aller trop loin, d’autres, part contre, se déroulent d’une manière plus saine. « Il ne faut pas non plus généraliser », nous explique l’infirmer. « La tournure de la soirée dépendra des organisateurs. Si ceux-ci sont très jeunes et inconscients, on arrivera alors aux dérives mais si c’est bien encadré, ça se déroulera comme une soirée normale ».