Pour ses 80 ans, le Grand Jojo nous parle de son amitié avec Jacques Brel: «Le midi, on mangeait des oeufs durs et trois bières pour 15 francs!» (vidéo)
Mes 20 ans : « Je dis à mon père que je veux devenir peintre. Il ne comprenait pas bien. Je ne voulais pas être peintre en bâtiment mais artiste peintre. Pour lui, ce n’était pas un métier. Il n’y a jamais eu de disputes avec mon père, mais j’ai volé de mes propres ailes. Je dessinais les vitrines des bistrots. Pour les fêtes, je faisais des Pères Noël, de la neige. J’avais des sous en poche, ça marchait les bistrots à l’époque. Je menais une vie de bohème jusqu’à ce qu’on m’engage comme vendeur de disques. Je voulais un job, alors j’ai mis mes pinceaux au bac. J’étais un dragueur aussi. J’allais à l’Expo 58 en Vespa. Je suis sorti avec des Chinoises, des Espagnoles mais j’adorais les Suédoises. Elles restaient huit jours alors on balayait et on allait refaire le ménage ailleurs. C’est moi qui ai merdé et ça s’est terminé avec Jeanine, c’était le premier amour de ma vie. Elle travaillait aussi dans le magasin de disques. Donc, je suis parti. Jeanine, j’y pense encore. Il m’arrive même encore de rêver d’elle. Je ne sais pas si elle est encore en vie. »
Mes 30 ans : « Je commence à écrire mes chansons, des farandoles surtout. Mon nouveau job consiste à choisir les disques qu’on met dans les juke-box. Alors, je vais y mettre les miens. Entre-temps, je me suis marié avec une autre Jeanine avec qui j’ai eu ma fille, Annick. Je me fais repérer par la maison de disques « Vogue ». On pouvait faire ce qu’on voulait, on avait aucune limite. »
Découvrez d’autres anecdotes sur le Grand Jojo dans nos éditions de ce mercredi 6 juillet.
En bonus vidéo : Grand Jojo nous raconte l’histoire inédite de la poupée d’Anderlecht.