Après le délai de 48 heures donné par le gouvernement et l'Office de ports et rades du Gabon (OPRAG) aux familles des disparus du naufrge Esther Miracle, le port môle de Libreville a officiellement repris ses activités et ce, depuis vendredi matin.

Les familles sommées de quitter les lieux ont finalement respecté le mot d’ordre.Sur les lieux, on peut y voir les tentes démontées, la rues presque désertes, trottoirs dégagés, l'on peut ressentir la tristesse dans les yeux de quelques personnes encore présentes aux alentour du site.

Selon un parent rencontré sur le site, ils ont toujours l'espoir de retrouver les dépouilles de leurs proches disparus.

« Nous sommes obligés de rester dans les parages, en espérant avoir des nouvelles. Nous n’avons pas été permis de continuer à rester dans le recueillement sur ce site. Malheureusement, jusqu’à ce jour, nous sommes en attente des informations sur l’évolution des recherches de nos portés disparus« ,

 

Un départ non apprécié par les familles endeuillées

Depuis le jour du naufrage, les parents des disparus de ce drame avaient envahit le port mole faisant de cet endroit un lieux de receuillment. Pourtant, ces familles installées aux abords du Port-Môle et dont certains ont aménagé des espaces pour se reposer et veiller ont vu leurs effets  démantelés depuis lundi.

Une décision qui avait suscité la colère des parents qui estimaient alors n'avoir que ce lieu pour pouvoir obtenir des informations de leurs proches disparus. Des agissements que n’avaient pas manqué de fustiger certains riverains sur place.

Notons qu'après les trois jours de deuil instauré par le Président de la République Omar Bongo , le port-môle de Libreville qui est un point central de l'économie avait mis sous cloche l'ensemble de ses activités.

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