Le cinéma de Besse-sur-Issole très en voix pour Avatar 2

L’établissement "Marilyn" s’est doté d’un nouveau système sonore dernier cri. Les spectateurs ont pu le découvrir lors de la projection du dernier film de James Cameron.

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M. L. Publié le 26/12/2022 à 09:45, mis à jour le 26/12/2022 à 09:49
Pierre Leroy, nœud papillon et tout sourire aux côtés du maire, Eric Collin et proche de Marc Caro (à la gauche du maire), n’a pas boudé son plaisir d’assortir la projection d’Avatar 2 et le nouveau son 7.2 dont est dotée la salle du Marilyn. Photo M. L.

"Plein les yeux... et les oreilles!", dixit le maire, installé au premier rang du cinéma du village. C’était à l’occasion de la projection d’Avatar 2 qui faisait salle comble en dépit des travaux actuellement en cours place Noël-Blache. Salle comble car l’affiche était doublement intéressante. D’abord avec les trois heures et quelques de la dernière pépite, à 250 millions de dollars, de James Cameron.

Ensuite, et plus localement, pour l’inauguration du son nouvelle génération dont est dotée la salle, patrimoine de la Ville géré par son délégataire, l’association Cinéma Le Marilyn. La nouvelle "chaîne son 7.2" ("unique dans le Var") comprend un nouveau processeur et treize haut-parleurs additionnels.

Trente ans d’amélioration

Selon Pierre Leroy, « chef d’orchestre » de l’entité, "cela permet d’obtenir une qualité sonore beaucoup plus fidèle, précise et proche de la réalité (...) Le procédé, qui a coûté 14 124 euros à la commune, 12 422 euros à l’association et sera subventionné par le Centre national du cinéma (CNC) à hauteur de 10 000 euros, a nécessité trois jours de travail pour son installation. C’est une réussite comme vous allez pouvoir vous en rendre compte...", a-t-il promis.

Avant la projection, Eric Collin a dit l’attachement des Bessois "à cette petite salle de projection qui fait la part belle à la programmation de films de qualité et organise des soirées à thème, des séances destinées aux plus jeunes..."

Le premier magistrat n’est pas remonté jusqu’à l’ouverture de ce cinéma, en 1990, par le passionné René Ciccaglione, mais a rappelé qu’en trente années, le lieu avait fait l’objet de plusieurs rénovations.

Cela, depuis le passage au numérique, puis la réfection des sols, l’automatisation de l’éclairage, le changement des fauteuils...

Le système sonore est l’ultime étape, franchie en deux phases, en juin et tout récemment.

Avant l’extinction des lumières, le maître de céans a annoncé avoir reçu le "prix d’honneur" du cinéma Le Prado, à Marseille, pour une rétrospective de 40 ans sur le cinéma français et international. Pierre Leroy précisant avoir été épaulé par Marc Caro, néo-Bessois et réalisateur de Delicatessen, La Cité des enfants perdus (avec Jean-Pierre Jeunet), de Dante 01 et autres courts-métrages, clips... Un hôte de marque !

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Var-Matin

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