La Trilogie de Mars, de Kim Stanley Robinson

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Bon matin wattpadien(ne)s !


Cette semaine, je voudrais vous présenter une trilogie que j'ai adorée.

La Trilogie de Mars  comporte trois volet : Mars, le Rouge ; Mars, la Bleue et Mars, la Verte.

Mars, la rouge commence en 2026 avec la première expédition de colonisation sur Mars. Sont envoyés, 100 colons : « les Cent Premiers » (composés au 3/4 de Russes et d'Américains, je pense que c'est lié à l'héritage guerre froide et conquête spatiale).

Ils établissent la première colonie sur Mars : « Underhill ») et travaillent pour permettre aux ingénieurs et scientifiques débarqueront pour faire de Mars, une planète viable (terraformation). Sur ce, s'ajoutent desiderata et lobbies des firmes transnationales qui dominent et contrôlent les États-nations sur Terre. Le projet vivre sur Mars fonctionne si bien que les villes martiennes deviennent surpeuplées et sous-entretenues. Les forces anti-terraformation sont tenues responsables de nombreux cas de sabotage des infrastructures de terraformation. La situation débouche sur une violente révolution en 2061, dans laquelle de nombreux membres des Cent Premiers sont tués. Ainsi qu'une grande part de l'infrastructure martienne, notamment l'ascenseur spatial, est détruite. L'essentiel des survivants des Cent Premiers est contraint de se cacher.

Mars, la verte fait référence à l'étape de terraformation qui permet l'apparition des plantes. L'histoire reprend à la fin de Mars la rouge et suit les vies des survivants des Cent Premiers et de leur descendance. Le récit continue jusqu'au début de la Seconde Révolution dans les années 2120. Cette dernière est en grande partie causée par un événement majeur : une montée soudaine et catastrophique du niveau des mers sur Terre causée non pas par l'effet de serre, mais par l'éruption d'une chaîne de volcans sous la glace de l'Antarctique occidental, provoquant la fonte d'une partie de l'inlandsis.

Mars, la bleue évoque l'étape de terraformation qui voit l'augmentation de la pression atmosphérique et de la température jusqu'à permettre l'apparition d'eau liquide à la surface de la planète, formant des rivières et des mers. On reprend à partir de la fin de Mars, la verte et, l'auteur nous fait voyager au travers d'une longue frise chronologique, relatant un siècle entier après la Seconde Révolution et montrant la propagation de la colonisation humaine dans tout le système solaire, dans un processus de singularité technologique.

Ce qui m'a le plus pété les neurones (excusez-moi l'expression) dans cette trilogie, c'est la précision scientifique apporté sur les différents thèmes abordés. Tout est travaillé, renseigné et réaliste. De la technologie utilisée pour coloniser et terraformer Mars, aux intrigues politiques, à la psychologies des personnages, rien n'est laissé au hasard. Ce qui semble être un roman de SF, devient de l'anticipation.

Bref, le récit est complexe. Parfois un peu lourdingue, mais scientifiquement badass ! J'ai mis 2 ans à tout lire, tellement les informations sont nombreuses et complexes. Recherchant à droite, à gauche, leur véracité, leur faisabilité.

Si toi aussi, tu es un fou de SF/anticipation, je ne peux que te conseiller la lecture de cette merveilleuse trilogie.


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