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75 ans de glamour, des stars de légende aux nouvelles étoiles ...

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<strong>75</strong> <strong>ans</strong> <strong>de</strong> <strong>glamour</strong>,<br />

<strong>de</strong>s <strong>stars</strong> <strong>de</strong> légen<strong>de</strong> <strong>aux</strong> <strong>nouvelles</strong> étoiles montantes<br />

« En France, on n’est pas acteur si l’on n’a pas été photographié par le Studio Harcourt. »<br />

Roland Barthes, 1957<br />

Brigitte Bardot<br />

Louise Bourgoin


La mythique griffe Harcourt a choisi <strong>de</strong> célébrer ses <strong>75</strong> <strong>ans</strong> du 1 er septembre au 29 novembre 2009<br />

au Centre d’Art et d’Essais du Merce<strong>de</strong>s-Benz Center à travers une exposition <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 figures<br />

<strong>de</strong> <strong>stars</strong>. Présentation en exclusivité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers portraits pris à Cannes, <strong>de</strong> clichés rares, <strong>de</strong> jeux<br />

<strong>de</strong> ressemblance entre les célébrités d’avant-guerre et en vogue actuellement. Décryptage d’une<br />

technique photographique unique.<br />

L’actualité du Studio Harcourt Paris<br />

Les nouve<strong>aux</strong> portraits<br />

Toujours au sommet <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>, Studio Harcourt Paris est plus actif et tendance que jamais. Les étoiles<br />

montantes frappent à la porte du Studio pour entrer à leur tour d<strong>ans</strong> la légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> histoire du Studio<br />

Harcourt Paris. En exclusivité, l’exposition présente un nouveau format pour apprécier toutes les subtilités <strong>de</strong>s<br />

portraits : <strong>de</strong>s tirages géants suspendus sous la verrière du Merce<strong>de</strong>s-Benz Center <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers portraits <strong>de</strong> Zoé<br />

Félix, Emma <strong>de</strong> Caunes, Hélène <strong>de</strong> Fougerolles et Jean Dujardin ainsi que ceux <strong>de</strong> nouve<strong>aux</strong> portraits pris au<br />

Majestic <strong>de</strong> Cannes lors du Festival.<br />

Studio Harcourt Paris en quelques chiffres<br />

Un fond documentaire incomparable<br />

Emma <strong>de</strong> Caunes<br />

- un fond <strong>de</strong> 4 millions <strong>de</strong> négatifs<br />

- qui représentent 300 000 modèles différents<br />

- dont 1 500 personnalités <strong>de</strong> renom<br />

- le plus grand album <strong>de</strong>s familles françaises du XX ème siècle<br />

Zoé Félix<br />

Calendrier <strong>de</strong>s festivités pour les <strong>75</strong> <strong>ans</strong><br />

Jean Dujardin<br />

- Septembre-novembre 2009 : une exposition anniversaire géante<br />

au Centre d’Art et d’Essais du Merce<strong>de</strong>s-Benz Center<br />

- Septembre 2009 : sortie d’un livre rétrospectif<br />

- Septembre-octobre 2009 : mise en place d’un studio éphémère<br />

d<strong>ans</strong> un grand magasin parisien.<br />

Hélène <strong>de</strong> Fougerolles<br />

Des techniques <strong>nouvelles</strong><br />

C’est à l'occasion <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> la pochette <strong>de</strong> l’album <strong>de</strong> Doc Gynéco en 1998 où le chanteur prend la<br />

pose <strong>de</strong> Marat assassiné, que Studio Harcourt Paris s’essaye à la couleur. Depuis quelques temps, Studio<br />

Harcourt Paris a également élargi sa production par la réalisation <strong>de</strong> portraits <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> luxe comme le<br />

concept car Merce<strong>de</strong>s-Benz « Fascination ». Studio Harcourt Paris accueille également d’autres <strong>stars</strong> dont la<br />

chouette Hedwig, du best seller Harry Potter, qui a bénéficié <strong>de</strong> la mythique séance <strong>de</strong> pose.<br />

Enfin, pour l’affiche <strong>de</strong> la pièce « Je m’appelle Marilyn », Studio Harcourt Paris a réalisé le portrait <strong>de</strong> la<br />

comédienne Virginie Stouvenot, en utilisant une nouvelle technique : le recolorisé. La comédienne s’est<br />

tr<strong>ans</strong>formée le temps d’une pose en Marilyn Monroe, un clin d’œil à David LaChapelle et à Andy Warhol.<br />

Concept « Fascination »<br />

Doc Gynéco<br />

Marylin<br />

1


Entrez d<strong>ans</strong> la légen<strong>de</strong><br />

Depuis <strong>75</strong> <strong>ans</strong>, Studio Harcourt Paris immortalise toutes les <strong>stars</strong>. Pour<br />

retracer ce parcours incomparable, l’exposition présente les plus célèbres<br />

icones qui font désormais partie <strong>de</strong> notre patrimoine culturel : Michèle<br />

Morgan, Jean-Clau<strong>de</strong> Brialy, Jean Gabin …<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Brialy<br />

Michèle Morgan<br />

Contrairement à l’image « cinéma » que l’on a habituellement du Studio Harcourt Paris, la<br />

renommée viendra d’abord par <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres tels que Brasillach,<br />

Cocteau, Dali, Eluard ou Marais, qui assurent, dès son origine, une certaine reconnaissance du<br />

studio d<strong>ans</strong> les milieux mondains et intellectuels.<br />

Jean Cocteau<br />

Suivront ensuite les chanteurs <strong>de</strong> variétés <strong>de</strong> Luis Mariano à Alain Bashung, les personnalités<br />

du mon<strong>de</strong> lyrique et les acteurs <strong>de</strong> cinéma. Une clientèle diversifiée qui est sollicitée à partir <strong>de</strong><br />

carnets mondains et dont l’essentiel du fond <strong>de</strong> célébrités est diffusé par l’Agence France<br />

Presse.<br />

Alain Bashung<br />

Brigitte Bardot<br />

Après-guerre, il n’est pas une starlette, une actrice confirmée qui ne soit<br />

immortalisée par le Studio Harcourt Paris. Les portraits d’Arletty, Harry Baur,<br />

Martine Carol, Danielle Darrieux, suivis <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> Brigitte Bardot, Alain<br />

Delon, Jean Rochefort, Jeanne Moreau, décorent les halls <strong>de</strong> tous les cinémas<br />

parisiens. Le mythe Harcourt est né, celui qui associe le rêve à un type <strong>de</strong><br />

portrait particulier.<br />

Harcourt <strong>de</strong>vient alors un passage obligé même pour <strong>de</strong>s hommes politiques<br />

comme <strong>de</strong> Gaulle, Mendès France, <strong>de</strong>s chefs d’états africains, <strong>de</strong>s souverains<br />

étrangers : Léopold III et la Reine <strong>de</strong> Belgique, Léopold Senghor ou encore<br />

Rania <strong>de</strong> Jordanie.<br />

Alain Delon<br />

NB : pour les portraits <strong>de</strong> Michèle Morgan, Jean-Clau<strong>de</strong> Brialy, Jean Cocteau, Brigitte Bardot et Alain Delon, crédit photo :<br />

© Ministère <strong>de</strong> la Culture-Médiathèque du Patrimoine, Dist. Rmn<br />

Regards croisés<br />

Plus ludique, la troisième partie <strong>de</strong> cette exposition révèle <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> ressemblance entre <strong>de</strong>s portraits <strong>de</strong> <strong>stars</strong><br />

<strong>de</strong> légen<strong>de</strong> et ceux d’étoiles montantes. Des similitu<strong>de</strong>s surprenantes d<strong>ans</strong> les poses, le regard, la tenue entre<br />

<strong>de</strong>s clichés pris à plus <strong>de</strong> 50 <strong>ans</strong> d’intervalle.<br />

Ainsi la position <strong>de</strong>s mains donne à Serge Gainsbourg et à Christian<br />

Lacroix la même force réfléchie et crée un dialogue virtuel à travers le<br />

temps.<br />

Serge Gainsbourg<br />

Christian Lacroix<br />

2


Le Studio Harcourt Paris a réussi, par l’acceptation d’un co<strong>de</strong> photographique strict, à défier la personnalité <strong>de</strong>s<br />

acteurs, leur image mythique et hollywoodienne, pour créer un portrait intemporel.<br />

Sabine Azéma s’échappe <strong>de</strong> son personnage habituel et reprend, <strong>de</strong>s<br />

décennies plus tard, plusieurs éléments <strong>de</strong> la pose classique incarnée<br />

par Jeanne Moreau à l’époque <strong>de</strong> Jules et Jim : le regard perdu, une<br />

attitu<strong>de</strong> légèrement hautaine, le plongé du décolleté.<br />

Sabine Azéma<br />

Laetitia Casta<br />

Qui se fait portraiturer par le Studio Harcourt Paris accepte sa règle :<br />

mettre sa personnalité en valeur tout en évoquant une image hors du<br />

temps. A contrario <strong>de</strong>s studios <strong>de</strong> photos américains <strong>de</strong>s années 30 et<br />

40, la force du Studio Harcourt Paris rési<strong>de</strong> d<strong>ans</strong> l’essentialité. Pas <strong>de</strong><br />

décor ni d’accessoire, le sujet et la lumière suffisent à créer la magie.<br />

D<strong>ans</strong> le portrait <strong>de</strong> Laetitia Casta comme d<strong>ans</strong> celui <strong>de</strong> Jean Marais,<br />

le port <strong>de</strong> tête légèrement incliné crée une ambiance romantique,<br />

réminiscence <strong>de</strong> « la belle et la bête », accentuée par <strong>de</strong>s jeux d’ombres<br />

et <strong>de</strong> lumière.<br />

Jeanne Moreau<br />

Jean Marais<br />

Le plus troublant d<strong>ans</strong> ce jeu <strong>de</strong> ressemblance, c’est l’humilité avec laquelle le sujet<br />

photographié se plie à une dépossession <strong>de</strong> lui-même. Ainsi l’humoriste Gad Elmaleh adopte<br />

pour Harcourt une pose mélancolique.<br />

Gad Elmaleh<br />

C’est grâce à ce dépouillement, à ce refus systématique <strong>de</strong> l’anecdotique ou <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> pour se<br />

concentrer sur l’authenticité <strong>de</strong> soi, que se dégage <strong>de</strong> chaque portrait du Studio Harcourt Paris un parfum<br />

d’intemporalité et d’éternité. D<strong>ans</strong> le triptyque réalisé pour Elsa Zylberstein en 1998, la star est tr<strong>ans</strong>portée d<strong>ans</strong><br />

l’ambiance surannée <strong>de</strong>s années 20. La coiffure, la tenue, la pose rappellent la comédienne <strong>de</strong>s films muets,<br />

Louise Brooks.<br />

Elsa Zylberstein<br />

Les co<strong>de</strong>s du Studio Harcourt Paris ne pourraient pas se perpétuer s<strong>ans</strong> son collectif <strong>de</strong> photographes qui <strong>de</strong>puis<br />

<strong>75</strong> <strong>ans</strong> travaillent d<strong>ans</strong> l’anonymat, <strong>de</strong>rrière la célèbre griffe.<br />

NB : pour les portraits <strong>de</strong> Serge Gainsbourg, Jeanne Moreau et Jean Marais, crédit photo : © Ministère <strong>de</strong> la Culture-<br />

Médiathèque du Patrimoine, Dist. Rmn<br />

3


Un collectif <strong>de</strong> photographes<br />

La photographie Harcourt, c’est avant tout une rencontre avec un collectif. Différents regards et techniques qui se<br />

fon<strong>de</strong>nt pour créer un style unique et intemporel.<br />

Depuis son origine, près d’une centaine d’opérateurs, <strong>de</strong> photographes et d’opérateurs lumière se sont placés<br />

<strong>de</strong>rrière l’objectif du Studio Harcourt Paris. Devenir photographe Harcourt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un long apprentissage.<br />

Même les plus reconnus <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la photographie ont du re<strong>de</strong>venir apprenti afin d’apprendre<br />

humblement la maîtrise du faisceau.<br />

Le travail photographique <strong>de</strong> ces passionnés sera mis en scène à travers <strong>de</strong>s makings off, vidéos tournées<br />

pendant <strong>de</strong>s séances photos et backstages du studio. Au centre <strong>de</strong> la Piazza, la reconstitution d’un studio fera<br />

revivre l’émotion d’une pose Harcourt et la sensation d’avoir pénétré d<strong>ans</strong> les coulisses du célèbre studio.<br />

Le style Studio Harcourt Paris : décryptage d’une technique particulière<br />

La photographie Harcourt est aussi un processus technique et scientifique complexe.<br />

Cette <strong>de</strong>rnière partie <strong>de</strong> l’exposition décompose les fondament<strong>aux</strong> du style Harcourt.<br />

11 portraits, représentatifs <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s éléments essentiels <strong>de</strong> la composition Harcourt, sont analysés, à l’ai<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s panne<strong>aux</strong> explicatifs réalisés par <strong>de</strong>s professionnels du Studio.<br />

Carole Bouquet<br />

L’éclairage<br />

Une lumière si recherchée qui ne fige pas mais arrête le temps.<br />

Harcourt, c’est un art <strong>de</strong> photographier unique, qui tire son originalité <strong>de</strong> ses éclairages,<br />

essentiels pour retrouver sur chaque cliché ce mo<strong>de</strong>lé si spécifique. L'éclairage réalisé à<br />

partir d’une dizaine <strong>de</strong> projecteurs au tungstène se compose <strong>de</strong> trois techniques : l'éclairage<br />

dit " classique " consiste à éclairer les <strong>de</strong>ux côtés du visage avec la même intensité en<br />

plaçant la principale source <strong>de</strong> lumière face au modèle. La secon<strong>de</strong>, l'éclairage dit " facial "<br />

illustré par le portrait <strong>de</strong> Carole Bouquet, consiste à ne laisser que très peu <strong>de</strong> place <strong>aux</strong><br />

ombres. Quant au portait <strong>de</strong> Jean Reno, il bénéficie d’un éclairage dit " latéral " qui dispose<br />

la principale source <strong>de</strong> lumière sur le côté du modèle. Le flash n’est pas utilisé au Studio<br />

Harcourt Paris, chaque cliché est travaillé au détail près.<br />

Jean Reno<br />

Le cadrage<br />

Afin d’apprécier le sens <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s d’Isabelle Huppert, le Studio Harcourt Paris a utilisé le<br />

plan américain, cadrage le plus fréquent, qui se fait sur une ligne située à mi-bras, entre l’épaule<br />

et le cou<strong>de</strong>. Quant au cadrage horizontal, il apporte du calme et <strong>de</strong> la stabilité alors que le<br />

cadrage vertical apporte plus <strong>de</strong> dynamisme.<br />

Isabelle Huppert<br />

Le fond<br />

Les plus fréquents sont unis, foncés ou clairs. Ils permettent ainsi <strong>de</strong><br />

focaliser l'attention sur le visage et le regard du modèle comme d<strong>ans</strong><br />

les portraits <strong>de</strong> Vincent Lindon, John Galliano et Cécile <strong>de</strong> France.<br />

Vincent Lindon<br />

Cécile <strong>de</strong> France<br />

La retouche<br />

Autrefois manuelle et au pinceau, elle se fait désormais en numérique. Toujours très<br />

naturelle, elle s’effectue d<strong>ans</strong> un cadre défini très strict pour ne pas dénaturer l’essence du<br />

modèle.<br />

John Galliano<br />

4


L’histoire du Studio Harcourt Paris<br />

D<strong>ans</strong> les années 30, alors que la presse illustrée est en plein essor, les frères Lacroix, <strong>de</strong>s magnats <strong>de</strong> la presse,<br />

et leur ami Robert, fils <strong>de</strong> Nina Ricci, acquièrent un studio <strong>de</strong> photographie industrielle et publicitaire afin <strong>de</strong><br />

répondre au besoin d’images <strong>de</strong> leurs différents magazines.<br />

En 1934, ils fon<strong>de</strong>nt sous l’impulsion <strong>de</strong> Cosette Harcourt, Studio Harcourt Paris.<br />

Mlle Harcourt a fait ses premières armes d<strong>ans</strong> le studio <strong>de</strong>s frères Manuel. Elle aime, pendant ses temps libres,<br />

réaliser <strong>de</strong>s photographies <strong>de</strong> femmes mondaines. Elle donne son nom au Studio, nom emprunté à l’une <strong>de</strong>s<br />

plus gran<strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> France.<br />

Elle sera tout au long <strong>de</strong> sa vie la directrice du studio et son nom d’emprunt est utilisé comme signature <strong>de</strong><br />

chaque œuvre du Studio, comme l’œuvre d’un grand peintre.<br />

Elle a vite l’idée <strong>de</strong> solliciter une clientèle autre que celle <strong>de</strong> l’élite artistique, intellectuelle et politique qui illustrait<br />

les articles <strong>de</strong> presse. Profitant <strong>de</strong> l’âge d’or du cinéma en noir et blanc, elle s’associe à l’Agence France Presse<br />

et propose <strong>aux</strong> ve<strong>de</strong>ttes <strong>de</strong> cinéma <strong>de</strong> poser au Studio afin <strong>de</strong> les promouvoir. Cosette comprit qu’en échange,<br />

ces photographies allaient contribuer à rendre le Studio célèbre en véhiculant une part <strong>de</strong> rêve et d’imaginaire.<br />

En 1937, Robert Ricci déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> quitter l’aventure laissant ainsi la gestion du Studio <strong>aux</strong> frères Lacroix et à<br />

Cosette. Après avoir fui la guerre, Cosette revient <strong>de</strong> son exil en Angleterre et reprend les rennes du studio à la<br />

libération <strong>de</strong> Paris. L’apogée du cinéma français d’après-guerre défile chez Harcourt. En 1968, les frères Lacroix<br />

ven<strong>de</strong>nt leurs parts mais Cosette reste jusqu’à sa mort en 19<strong>75</strong> à la direction du Studio qu’elle lègue à l’opérateur<br />

en chef <strong>de</strong> l’époque. L’essentiel du Fond Harcourt, acheté en 1989 puis en 1991 par l’Etat français, est<br />

désormais conservé à la Médiathèque du Ministère <strong>de</strong> la Culture et diffusé par la Réunion <strong>de</strong>s musées nation<strong>aux</strong>.<br />

Studio Harcourt Paris aujourd’hui<br />

Installé d<strong>ans</strong> un somptueux hôtel particulier <strong>de</strong> la rue Jean Goujon, à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong>s Champs-Elysées et <strong>de</strong><br />

l’avenue Montaigne, Studio Harcourt Paris continue <strong>de</strong> faire rêver par son histoire et son sens <strong>de</strong> l’esthétique qui<br />

frôle la perfection en matière <strong>de</strong> portraits d’art.<br />

La volonté affichée <strong>de</strong> Francis Dagnan, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Studio Harcourt Paris, est, <strong>de</strong>puis 2002, <strong>de</strong> donner une<br />

nouvelle envergure internationale. Le Studio Harcourt Paris compte <strong>de</strong>s portraits d’acteurs internation<strong>aux</strong> dont<br />

ceux <strong>de</strong> John Malkovitch, Spike Lee, Gao Xing Yang, Christian Slater ….<br />

John Malkovitch Gao Xin Yang Spike Lee<br />

Christian Slater<br />

Contact presse :<br />

Aurore Schlumberger<br />

Agence Art Actuel<br />

44 avenue George V <strong>75</strong>008 Paris<br />

01 49 52 14 20 – aurore.schlumberger@artactuel.info<br />

5


MERCEDES-BENZ CENTER PARIS<br />

L’ESPACE « ART DE VIVRE » DE L’OUEST PARISIEN<br />

Le Musée « La légen<strong>de</strong> Merce<strong>de</strong>s-Benz » :<br />

Situé au rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong> « La Tour », ce musée permet <strong>aux</strong> a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong>s voyages à travers le temps <strong>de</strong><br />

s’émerveiller <strong>de</strong>vant les plus prestigieux modèles <strong>de</strong> collection Merce<strong>de</strong>s-Benz : une exposition permanente<br />

retraçant l’histoire <strong>de</strong> 1886 à nos jours d’une marque qui n’a <strong>de</strong> cesse <strong>de</strong> révolutionner notre manière <strong>de</strong> nous<br />

déplacer. Découvrez les modèles phares <strong>de</strong> la marque dont certains ont appartenu à <strong>de</strong>s personnalités<br />

mythiques <strong>de</strong> l’après-guerre.<br />

Le Centre <strong>de</strong> Vente, <strong>de</strong> Découverte et d’Essais :<br />

Découvrez le plus grand showroom Merce<strong>de</strong>s-Benz <strong>de</strong> France avec ses 60 véhicules en exposition, ainsi que<br />

ses espaces uniques en France dédiés à la Merce<strong>de</strong>s-Benz SLR McLaren et à Maybach,. Profitez <strong>de</strong> votre<br />

visite pour essayer l'intégralité <strong>de</strong> la gamme, du lundi au samedi, avec ou s<strong>ans</strong> ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

Le « Merce<strong>de</strong>s Café » :<br />

Au sein même <strong>de</strong> la Piazza, le « Merce<strong>de</strong>s Café », bar-restaurant <strong>de</strong> 70 places invite les visiteurs à la détente<br />

du lundi au samedi. Une zone <strong>de</strong> restauration privatisable offre également à vos déjeuners une atmosphère plus<br />

intime. Lunch au bar ou repas plus traditionnel au restaurant, il est <strong>de</strong>venu le point <strong>de</strong> ralliement <strong>de</strong> l’ouest<br />

parisien.<br />

L’Espace Conférence :<br />

Spécialement étudié et équipé pour recevoir événements, cocktails, séminaires ou groupes <strong>de</strong> travail, l’Espace<br />

Conférence est ouvert du lundi au vendredi. 3 salles, 3 concepts, 3 ambiances pour allier travail et plaisir.<br />

Le Merce<strong>de</strong>s-Benz Center peut également être privatisé d<strong>ans</strong> son intégralité pour <strong>de</strong>s manifestations <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />

envergure.<br />

La boutique Merce<strong>de</strong>s :<br />

Plus qu’une marque automobile, Merce<strong>de</strong>s-Benz est un véritable style <strong>de</strong> vie. L’équipe <strong>de</strong> la boutique est<br />

présente du lundi au samedi pour conseiller les clients sur plus <strong>de</strong> 500 articles et accessoires <strong>de</strong> la collection<br />

disponibles sur place.<br />

Et découvrez en exclusivité toute l’année les œuvres originales et inédites d’artistes novateurs…<br />

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