Manuel Valls à Evry le 5 décembre 2016. — bertrand GUAY / AFP

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EN DIRECT. Valls officiellement candidat, va démissionner ce mardi de Matignon

Manuel Valls a annoncé sa participation à la primaire socialiste...

L'ESSENTIEL

  • Le Premier ministre devrait annoncer sa participation à la primaire socialiste
  • Manuel Valls devrait également quitter Matignon
  • Le chef du gouvernement va-t-il défendre le bilan de François Hollande?

A LIRE AUSSI

 

20h30 : Ce live est maintenant terminé, merci de l’avoir suivi avec nous.

 

20h17 : «Je n’ai pas senti un homme d’Etat», Marie-Noëlle Lienemann

Egalement candidate à la primaire de la Belle alliance populaire, Marie-Noëlle Lienemann n’a pas été convaincue par le discours de Manuel Valls. « Je n’ai pas senti un homme d’Etat qui est en train de mesurer l’état de la France, les défis qu’il devait relever et proposer une stratégie pour relever ces défis, ne serait-ce que la question sociale et économique », a déclaré la candidate sur France Info.

 

20h15 : Anaphore, épiphore, métonymie… Quand Valls s’essaie au lyrisme

« Je ne veux pas de… », « rien n’est écrit », remettre de la « lumière dans les yeux » de ses concitoyens : Manuel Valls, au langage souvent martial, s’est essayé au lyrisme pendant son discours de candidature à la présidentielle, lundi soir à Évry, multipliant les figures de style.

20h10 : «Un triste bilan» derrière lui, estime l’UDI

Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, a déclaré sur Twitter qu’il serait « difficile pour @manuelvalls d’être candidat après avoir défendu que le bilan était si triste qu’il fallait que @fhollande renonce… »

« Manuel Valls vient d’ajouter son nom à la longue liste des candidats de gauche comptables, de près ou de loin, du désastreux bilan socialiste que François Hollande a lui-même renoncé à défendre (…). Il va quitter Matignon pour se replonger dans les divisions profondes de la gauche», a quant à lui déclaré Philippe Vigier, chef de file des députés UDI, dans un communiqué.

20h : «L’illusion du renouveau» pour Nicolas Dupont-Aignan

« Manuel Valls et François Fillon seront donc tous deux candidats à l’élection présidentielle, donnant l’illusion d’un renouveau dans la classe politique (…) Ce duel de Premiers ministres est donc un leurre (…). Ne nous laissons pas enfermer dans le piège d’un remake Sarkozy/Hollande avec leurs répliques », a déclaré Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France dans un communiqué.

19h55 : Valls responsable «du bilan désastreux» pour Les Républicains

« Manuel Valls ne peut se dédouaner du bilan désastreux dont il est co-comptable avec François Hollande », a tweeté Eric Ciotti, député LR.

« Personne ne doit oublier que @manuelvalls est coresponsable avec @fhollande de la situation dans laquelle est la #France#échec », a également tweeté le député LR Sébastien Huyghe.

 

19h50 : Manuel Valls aura été «un artisan majeur du déclin de la France», estime Nadine Morano

« Tout ce qui rassemble Manuel Valls, François Hollande et la gauche, c’est l’échec ! (…) Les Français ne sont ni aveugles, ni amnésiques : membre du gouvernement puis Premier Ministre, Manuel Valls aura été un artisan majeur du déclin de la France et de leur souffrance », a déclaré dans un communiqué Nadine Morano.

 

19h48 : «Qui dirige la France ?» se demande NKM

« François Hollande forfait, Manuel Valls candidat, la gauche en campagne. Qui dirige la France ? », a tweeté Nathalie Kosciuscko-Morizet.

 

19h45 : «Un discours qui occulte la difficulté […] d’assumer un bilan», estime Laurent Baumel, soutien de Montebourg

« On voit que Manuel Valls va essayer de se poser comme quelqu’un de rassembleur, gommer son côté clivant c’est en contradiction totale avec la construction politique qui a été la sienne depuis 2014 », a déclaré sur Europe 1 Laurent Baumel, soutien d’Arnaud Montebourg.

 

19h40 : L’annonce de la candidature de Valls a même fait la une des médias britanniques

 

19h40 : Et pour Gilbert Collard, «c’est l’indigestion électorale»

Pour le député du Rassemblement bleu Marine, « après les tartines médiatiques de Fillon, on a les tartines médiatiques de Valls, à n’en plus vomir, jusqu’à l’indigestion électorale ! »

 

19h35 : Revivez les moments forts du discours de Manuel Valls

 

19h30 : «Arrogance» et «suffisance» résume le frontiste Louis Alliot

Le vice-président du Front national Louis Alliot a dénoncé l’attitude du Premier ministre « dont l’action primo-ministérielle aura été une catastrophe pour la France ».

 

19h28 : Son compte Twitter a déjà changé !

A peine son discours terminé, la biographie de Manuel Valls sur son compte Twitter était modifiée, indiquant « Candidat à la présidence de la République ».

 

19h25 : «Un candidat de substitution» pour Bernard Accoyer

Pour Bernard Accoyer, nouveau patron des Républicains, « Manuel Valls est tout autant comptable que François Hollande du bilan calamiteux du quinquennat pour avoir été le porte-parole des mensonges du candidat François Hollande en 2012, son ministre de l’Intérieur pendant deux ans et son Premier ministre depuis mars 2014 ». Il est « un candidat de substitution, le légataire universel du hollandisme. »

19h22 : Les soutiens de Valls s’expriment

Le Premier ministre s’est exprimé devant un auditoire conquis. Parmi ses soutiens, le sénateur maire d’Alfortville Luc Carvounas.

 

19h20 : «Rien n'est écrit» et «Nos vies valent mieux que les pronostics», tweete Valls

 

19h15 : Problème de « cohérence » pour Yann Galut

Yann Galut, député PS du Cher, a salué le discours de Manuel Valls, tout en regrettant qu’il ait fait « le contraire » durant son mandat.

 

19h10 : Son slogan « Faire gagner tout ce qui nous rassemble »

 

19h10 : Le Premier ministre démissionnera ce mardi

« En accord total avec le président de la République, je quitterai mes fonctions dès demain » mardi, a déclaré Manuel Valls, disant sa « grande fierté » d’avoir travaillé avec François Hollande, qui a annoncé jeudi qu’il ne briguerait pas un second mandat présidentiel.

19h05 : Manuel Valls longuement applaudi

 

19h00 : C'est la fin de la prise de parole
18h53 : « Donnez moi cette force, je veux faire gagner tout ce qui nous rassemble»«On nous dit que la gauche n'a aucune chance, mais rien n'est écrit. On nous dit que l'extrême droite est qualifiée d'office au second tour, mais rien n'est écrit. On nous dit que François Fillon est déjà président, mais rien n'est écrit. Le coeur de la gauche, c'est de refuser les déterminismes. Donnez moi cette force, je veux faire gagner tout ce qui nous rassemble».
18h51 : «Je veux que la jeunesse, toute la jeunesse réussisse»«Je veux que la jeunesse, toute la jeunesse réussisse. Elle ne peut pas être que financière, mais donner la possibilité à chacun le moyen de concrétiser ses projets. C’est cela l’engagement.»
18h50 : «Je veux que la République fasse plus confiance aux Français»«Dans ce nouveau monde, inquiétant. L'Etat un rôle à jouer. Un Etat qui protège les plus vulnérables, un Etat décentralisé, avec un service public fort. Un Etat bien géré, plus efficace. Je veux que la République fasse plus confiance aux Français... Les citoyens doivent être davantage consultés».
18h50 : Plusieurs grands écrans dans une salle bien remplie
18h48 : Le prochain slogan de Valls?
18h42 : «J'en ai assez de ces discours qui nous divisent»«J'en ai assez de ces discours qui nous divisent, qui stigmatisent. Et pourtant chaque fois que je vais dans une commune, une école, une association, je ressens la même émotion. Partout, nos citoyens se mobilisent pour ceux qui souffrent, ceux qui ont faim. Notre pays aspire à ce besoin commun. Les Français ont besoin de retrouver un esprit: celui d'une société moins dure, plus solidaire, plus moral»
18h44 : «L'esprit français, c'est la libert黫L'esprit français, c'est la liberté. L'esprit français est indocile et en 2015, nous l'avons payé par le sang. L'esprit français, c'est la culture, notre patrimoine, nos paysages, la créativité. Mais aussi notre langue, le français que des dizaines de millions d'hommes et de femmes parlent dans le monde. Cet esprit français, je veux l'incarner»
18h43 : Manuel Valls est bien candidat à la primaire PS«La primaire qui s'ouvre est un formidable m oyen pour refaire l'unité. J'invite les femmes les hommes de gauche, les progressites, mais aussi ceux qui refusent l'extrême droite, la droite, à venir nombreux. Pour venir choisir librement, débattre. Je le ferai moi-même sans polémiquer, sans dénigrer».
18h41 : «Ma candidature est celle de la conciliation, elle est celle de la réconciliation»«Il y a une exigence de rassemblement. Il y a une envie de se retrouver. Moi-même dans la volonté de faire évoluer ma famille politique, j'ai pu avoir des mots durs... C'est ça la gauche, les débats, les controverses. Bien sûr nous sommes les uns les autres différents, mais nous sommes ensemble. L'unité, l'unité. Chacun devra faire un effort. Moi, le premier. Ma candidature est celle de la conciliation, elle est celle de la réconciliation. J'ai une responsabilité, rassembler».
18h38 : Manuel Valls veut «renvoyer l'extrême droite dans les cordes»«Je veux une France indépendante, inflexibles sur ses valeurs. Face à la Chine, la Russie, les Etats-Unis, la Turquie, il faut une France forte. J'ai cette expérience», assure-t-il.«Je ne veux pas que la France revive ce traumatisme de 2002», ajoute Manuel Valls. Le FN est «aux portes du pouvoir». Manuel Valls veut «renvoyer l'extrême droite dans les cordes»
18h37 : «Le temps est venu d'aller plus loin dans mon action..., en accord total avec le président de la République, je quitterai mes fonctions demain»
18h35 : «A François Hollande, je veux dire mon affection, mon émotion»«J'ai cette force. Je veux tout donner, tout donner pour la Frnace qui m'a tout donner. Ministre, Premier ministre, j'ai fait mon devoir, en parfaite loyauté», lance le Premier ministre. «A François Hollande, je veux dire mon affection, mon émotion. Je veux lui dire la chaleur de mes sentiments. Ils se sont forcés à jamais dans le prix douloureux que notre prix a payé dans ces engagements»
18h33 : «Je suis candidat à la présidence de la République»«Je suis dans cette salle ou je me suis marié. A Evry, dans ma ville, celle de ma famille, ma ville de coeur. Une ville intense, attachante, jeune, populaire. Alors oui je suis candidat à la présidence de la République».
18h32 : Arrivée de Manuel Valls
18h30 : Manuel Valls est arrivé, ça ne devrait plus tarder
18h28 : Pourquoi se lancer à Evry, me demandez-vous ?Bon, vous ne m’avez pas demandé. Mais la précision ne mange pas de pain. Manuel Valls connaît bien le coin : il a été maire d’Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l’Essonne de 2002 à 2012.
18h24 : Pas de surprise, la salle est pleine
18h19 : Et Martine Aubry, dans tout ça?Fidèle à elle-même, la maire de Lille a expliqué... ne rien avoir encore décidé.«Je serai présente pour soutenir un candidat qui représente le coeur des valeurs du Parti socialiste», a estimé Martine Aubry devant la presse. «C'est Manuel Valls?» lui a-t-on demandé. «Ce n'est pas évident, on va voir», a-t-elle répondu avant de s'éclipser.
18h17 : Manuel Valls, le «Iznogoud» de Hollande? Au PS, certains y pensent...On vous en dit plus ci-dessous:
18h16 : N'hésitez pas à poser vos questions, je tenterai d'y répondre
18h : Notre envoyée sur place dans l'Essonne vous fera vivre la soiréePour suivre la soirée de notre pétillante journaliste Laure sur Twitter,
18h : En attendant la déclaration de Valls, vers 18h30, voici un peu de lectureA lire aussi : Primaire de la gauche : Pourquoi le candidat Manuel Valls devrait choisir de démissionner (alors que rien ne l’y oblige)" data-type="customlink" data-url="http://www.20minutes.fr/politique/1974619-20161205-primaire-gauche-pourquoi-candidat-manuel-valls-devrait-choisir-demissionner-alors-rien-oblige">
18h : Bonsoir à tous. Sauf énorme-méga surprise,devrait annoncerà la primaire organisée par le Parti socialiste, ce soir, dans son fief d’Evry (Essonne). Le chef du gouvernement, qui piaffait d’impatience depuis quelques semaines,depuis le renoncement de François Hollande. L’ambitieux catalan ne serait d’ailleurs pas, selon certains hollandais. Seule incertitude de la soirée : Manuel Valls va-t-ilde son poste de Premier ministre pour lancer sa campagne ?

 

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