L'ESSENTIEL
- Selon Le Parisien, l'épouse de François aurait cumulé deux emplois à temps plein.
- Selon Le Canard Enchaîné, Penelope Fillon aurait touché au total 45.000 euros d'indemnités de licenciement payées par l'Assemblée nationale.
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« Tout ça n’est pas une affaire Penelope Fillon, tout ça est une affaire François Fillon », a déclaré Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, sur France 24/RFI. Le sujet, c’est « lui, en tant que personnalité politique de premier plan, candidat à l’élection présidentielle, homme soi-disant intègre, honnête, parangon de vertu et de morale et en particulier, d’économies pour tout le pays et pour les fonctionnaires ». […] « Je pense qu’il est maintenant un peu disqualifié, surtout sur le profil qui était le sien ».
François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle, dans la tourmente des emplois présumés fictifs de son épouse, livre sa « vérité » dans une « lettre aux Français », publiée mercredi par le quotidien Ouest-France. « Au terme d’une campagne médiatique et politique d’une violence inouïe, j’ai choisi de m’adresser directement à vous pour vous dire ma vérité », écrit François Fillon dans cette lettre, où il reprend la plupart des arguments qu’il avait développés lors de sa conférence de presse la veille.
En marge de la visite de François Fillon ce mardi à Troyes, des militants du Front de gauche sont venus manifester, réclamant eux aussi « 45.000 € comme Penelope ! ».
« Les éléments publiés ce soir dans l’édition du Canard Enchaîné datée du 8 février ne sauraient en rien constituer une information nouvelle et comportent des erreurs manifestes », déclare François Fillon ce mardi soir dans un communiqué. Il indique ainsi que «les chiffres qu'(il a) rendus public lundi comprenaient bien entendu la totalité des sommes figurant sur les bulletins de paye de (son) épouse, y compris les indemnités diverses de fin de contrat».