Diesel : Renault et Fiat encore épinglés par des tests de pollution

Dans le prolongement du dieselgate, une nouvelle étude publiée par le ministère de l'environnement démontre que la pollution de certains modèles peut être multipliée par 2,5 en fonction de la vitesse et des conditions de conduite. La Renault Clio et la Fiat 500 sont pointées du doigt.

 Une nouvelle étude a montré que la pollution de certaines voitures au gazole pouvait être multipliée par 2,5 en fonction de la vitesse et de la façon de conduire 
 Une nouvelle étude a montré que la pollution de certaines voitures au gazole pouvait être multipliée par 2,5 en fonction de la vitesse et de la façon de conduire  (Le Parisien)

    Dans le prolongement du rapport publié le 5 mai sur les tests de pollution des voitures diesel, de nouvelles études montrent que sur certains modèles des taux de gaz polluants peuvent être multipliés par 2,5 rien qu'en changeant le rythme ou la vitesse du véhicule.

    Les essais menés par l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN) sur les dix véhicules les moins bien notés à l'issue des premiers tests menés par la commission Royal l'an dernier sont éloquents. Publiés samedi, sur le site du ministère de l'Environnement, cette étude pointe particulièrement les mauvaises performances de la Clio Euro 5 Renault, de la Renault Captur Euro 6 ou encore de la Fiat 500 qui explose les compteurs avec quatre fois plus d'oxyde d'azote que sur un cycle de référence.


    Les résultats de ces tests devraient permettre d'éclairer la justice, puisque quatre informations judiciaires ont été ouvertes en France, après le «dieselgate» contre Volkswagen, Fiat, Renault et dernièrement Peugeot. 

    De leur côté, les constructeurs ont toujours affirmé ne pas avoir triché et avoir respecté la réglementation en vigueur.