Grenoble : des tirs de Kalachnikov en plein centre-ville, une enquête est ouverte

Un grand mouvement de panique après cette fusillade n'a pas fait de blessés mais une femme enceinte a dû être conduite à l'hôpital.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Grenoble (illustration).
L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Grenoble (illustration). (AFP/ Lionel Bonaventure.)

    Peur panique pour de nombreux habitants présents samedi soir peu après 22 heures dans le centre-ville de Grenoble (Isère) au moment où une fusillade a éclaté. Un chargeur entier de Kalachnikov a été vidé mais personne n'a été blessé lors du mouvement de panique qui a suivi ces tirs rapporte le journal Le Dauphiné Libéré.

    Selon le quotidien régional, c'est un magasin de vêtements situé dans la rue des Clercs qui a été visé par des tirs d'une arme automatique ressemblant à une Kalachnikov au moment où de très nombreuses personnes se trouvaient sur les terrasses des bars et dans les restaurants des rues piétonnes.

    Le mouvement de panique a été provoqué par ces coups de feu. Une femme enceinte, présente au moment des faits à proximité du lieu, a été prise de contractions et médicalisée par les pompiers précise France Bleu Isère.

    28 impacts de balles sur la vitrine d'un magasin

    De source policière, un chargeur entier (soit 30 balles) a été entièrement vidé et les enquêteurs auraient déjà retrouvé 28 impacts sur la vitrine du magasin de vêtements indique France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Les enquêteurs ignorent si le commerce était visé précisément ou biens s'il s'agit de balles perdues.

    Deux hommes trouvés en possession d'une arme de poing de petit calibre alors qu'ils semblaient fuir le secteur à bord d'une Audi ont été interpellés par la police. La police judiciaire a été saisie de l'enquête. Les deux hommes ont été placés en garde-à-vue dans les locaux de la sûreté départementale de l'Isère, ce dimanche. Le passager du véhicule devait être remis en liberté dans la soirée. Le conducteur en revanche devrait comparaître lundi devant un juge «pour détention illégale d'arme» mais n'était pas l'auteur des tirs.