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Belle journée pour Jean-Luc Mélenchon. La décision prise par Manuel Valls de rejoindre Emmanuel Macron met un peu plus de plomb dans l'aile de son adversaire à gauche Benoît Hamon. Ce dernier vient d'ailleurs de lui lancer un appel, tandis que le candidat de La France insoumise pèse de plus en plus dans les sondages. Seul nuage qui continuait à planer au-dessus du député européen : l'argent pour avancer ses frais de campagne. L'argent étant le nerf de la guerre, comment Mélenchon pourrait-il continuer à surprendre ses partisans à grand coup d'hologramme bluffant sans moyens pécuniaires ?
La question ne se pose plus..., ou presque. L'ancien président du Parti de gauche avait annoncé en janvier avoir reçu 8 millions d'euros, sous la forme d'un prêt bancaire, pour financer sa campagne. Sur BFMTV-RMC, il s'enthousiasmait : « Tout va bien, je suis flambant de santé : la preuve, on me prête 8 millions que je n'ai pas. » Cependant, rien n'était encore signé officiellement. Il a fallu attendre la semaine dernière, selon le en janvier avoir reçu 8 millions d'euros, pour que Mélenchon puisse enfin souffler un peu. « Le leader de La France insoumise a décroché un prêt en bonne et due forme de… 5 millions d'euros », détaille l'hebdomadaire économique.
Du chemin reste à faire
Il était temps, à moins d'un mois du premier tour. Mais du chemin reste encore à faire. Challenges rapporte ainsi des propos tenus par la trésorière de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Marie-Pierre Oprandi : « Nous n'avons pas trouvé d'établissement bancaire pour nous avancer davantage. Nous sommes toujours à la recherche d'un prêt complémentaire de 2 à 3 millions d'euros. » Trois millions..., c'est peu finalement pour un candidat crédité depuis peu de 12 % des intentions de vote dans les sondages, donc presque certain d'obtenir le remboursement public de ses frais de campagnes, plafonné à 8 millions d'euros, et obtenu à partir de 5 % des voix.
Mélenchon devra compter sur la générosité de ses partisans, régulièrement sollicités pour participer aux frais, selon le magazine. La bonne volonté du candidat n'est pourtant pas à remettre en cause. Comme le rappelle Challenges, Jean-Luc Mélenchon s'est en effet « prêté à une visite médicale demandée par l'assurance » pour obtenir son avance.
Au bout du compte vous et moi payeront pour la présence dans le champ clos electoral de gens que nous apprécions ou non, voire réprouvons du fait des doutes sérieux qui pèsent sur leur éthique mais c'est là le prix de la démocratie ; à nous électeurs de faire preuve de discernement et rejeter impitoyablement les fruits douteux autant que parfois vénéneux. Il en va de la dignité de la France, ce qui est tout simplement être patriote (ce qui n'exige nullement d'être nationaliste contrairement aux éructations primaires de certain(e)s candidat(e)s archaisant(e)s ), en fait ce sont deux concepts potentiellement antagonistes ! Méditez donc la simple histoire de France)
J'adore votre commentaire.
En deux mots il résume parfaitement la situation
Mélénchon est un bon orateur et captive la foule ; ne pas oublier qd même que les agitateurs de France Insoumise qui harcèlent les policiers et perturbent les meetings de F Fillon ont moins d'humour et sont parfois violents...