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C'est un décompte macabre que publie l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Dans son rapport 2017 sur la qualité de l'air, relayé par Le Monde , elle explique que, pour l'année 2014, la pollution a causé la mort prématurée de 520 400 personnes dans les 41 États d'Europe (géographique), dont 487 600 dans la seule Union européenne. Un chiffre un peu en dessous de celui du rapport 2016 : il relevait 550 000 morts prématurées en Europe en 2013, 520 000 pour l'UE.
Le rapport 2017, qui a calculé les concentrations de particules polluantes jusqu'en 2015, souligne que le nombre des décès liés aux particules fines diminue, même si ce sont elles qui font toujours le plus de morts, tandis que celles liées au dioxyde d'azote augmentent. « Les particules fines continuent de provoquer le décès de plus de 400 000 Européens chaque année », explique le rapport. Pour le directeur de l'agence, Hans Bruyninckx, cité par Le Monde : « En tant que société, nous ne devrions pas accepter le coût de la pollution atmosphérique. »
Expositions à des niveaux importants
Du côté des États de l'Union européenne, c'est la Pologne qui est le pays le plus touché en nombre de morts par rapport à sa population avec 48 690 décès liés à la pollution. En nombre absolu, l'Allemagne, pays le plus peuplé d'Europe, rappelle le quotidien, recense 81 160 morts prématurées. La France arrive en cinquième place, 45 840 personnes y sont mortes en 2013.
Pour l'Agence européenne, « les données montrent que la qualité de l'air s'améliore lentement en Europe ». Mais elle relève aussi qu'en 2015, 7 % de la population urbaine de l'Union européenne était exposée à des particules fines à un niveau supérieur à celui préconisé par l'Europe. Un pourcentage qui monte à 82 % selon la réglementation, plus stricte, de l'Organisation mondiale de la santé, de nombreux pays ne respectant toujours pas les normes.
Mais de combien de jours ?
. Celà, n’est jamais dit.
Bizarre.
Combien de mort pendant les essais ?
Dans les années 1960, voire 70, les chauffages étaient au charbon, les chaudières au fuel moins performantes, donc plus polluantes, les moteurs de tous les véhicules fumaient comme des vieux diesels... Bref, les façades des immeubles urbains étaient perpétuellement noires. Et, je suppose, nos poumons aussi.
Maintenant, rien de tout ça : moins de pollution par véhicule, usine ou chauffage (mais comme leur nombre a augmenté... ), des filtres à particules qui, dit-on, ne laissent passer que les particules fines... Qui seraient de toute façon passées. Et des immeubles désormais propres. Bref, où est le problème ?
Ah oui, entre temps, la population mondiale a plus que doublé. Donc la pollution a augmenté aussi.
À part éliminer quatre milliards d'humains, je ne vois pas de remède réellement efficace du point de vue écologique (au sens politique du terme, évidemment). Et comme cette solution radicale est évidemment inenvisageable, eh bien nous devrons vivre avec une pollution croissante. À moins, bien sûr, d'un progrès technologique énorme (je ne parle pas de cette blague appelée voiture électrique).