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Les talibans à la tête de l’Afghanistan ? La possibilité semble être sérieusement envisagée par Londres. Tant et si bien que le Royaume-Uni a déjà pris sa décision quant à l’avenir de ses relations diplomatiques avec le pays dans l’éventualité où le groupe entrerait au gouvernement afghan. Ainsi, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a fait savoir, mercredi 14 juillet, que son pays collaborera avec les talibans si ceux-ci entrent au sein de l’exécutif et respectent les droits de l’homme.
« Quel que soit le gouvernement en place, le gouvernement britannique coopérera avec lui, à condition qu’il adhère à certaines normes internationales », a déclaré le ministre dans une interview publiée mercredi par le journal The Telegraph. Mais, « comme pour les autres gouvernements dans le monde, s’ils se comportent d’une manière qui va gravement à l’encontre des droits de l’homme, nous réexaminerons notre relation », a-t-il ajouté.
Les talibans mènent l’offensive contre les forces afghanes
Ben Wallace a reconnu que la perspective de collaborer avec les talibans pouvait susciter la controverse, alors que 457 militaires britanniques sont morts en Afghanistan, mais « tous les processus de paix requièrent de s’entendre avec l’ennemi ». Les troupes étrangères, présentes depuis 20 ans en Afghanistan dans le cadre d’une coalition menée par les États-Unis sous l’égide de l’Otan, ont entamé début mai leur retrait définitif, prévu pour s’achever d’ici la fin août.
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À la faveur de ce retrait, les talibans, au pouvoir de 1996 à 2001, mènent depuis deux mois une offensive contre les forces afghanes, qui leur a permis de s’emparer de vastes territoires ruraux. Ils ont affirmé contrôler 85 % de l’Afghanistan. Les insurgés se sont rendus récemment maîtres de postes-frontières clés avec l’Iran, le Turkménistan ou le Tadjikistan, ainsi que de plusieurs districts de provinces voisines de Kaboul, laissant craindre qu’ils n’attaquent prochainement la capitale et son aéroport, seule voie de sortie de la ville pour les ressortissants étrangers.
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Selon le ministre britannique de la Défense, les talibans aspirent à la « reconnaissance internationale » pour obtenir des financements et les soutiens nécessaires à la reconstruction du pays, « et vous ne faites pas ça avec une cagoule de terroriste » sur la tête. « Vous devez être un partenaire de la paix, sinon vous risquez d’être isolés ». Alors que les négociations officielles engagées à Doha sont au point mort, Ben Wallace a appelé les talibans et le président afghan, Ashraf Ghani, à travailler ensemble pour apporter de la stabilité au pays après des décennies de conflit.
Mais aussi la trouille des attentats à Londres parce que les talibans y sont déjà !
Ce ministre anglais, sur un ton angélique prétend que les talibans ont besoin de l'argent des braves gens pour les aider à reconstruire le pays... Des écoles pour les filles par exemple ?
Et l'argent du trafic d'opium sert à quoi ?
Ils ne vont rien respecter... Vous rêvez...