Qui est Sudesh Amman, 20 ans, l'auteur de l'attaque au couteau à Londres ?
Originaire du nord-ouest de Londres, le jeune homme, âgé de 20 ans, venait de sortir de prison. L'Etat islamique a revendiqué l'attaque mardi à la mi-journée.
Sudesh Amman, 20 ans, venait de sortir de prison. Il a été abattu par la police dimanche après-midi après avoir attaqué des passants au couteau dans une rue commerçante du sud de Londres . La police a rapporté dans un communiqué que le jeune homme était surveillé par des officiers en civil au moment de l’attaque. C’est pour cela qu’ils ont réussi à agir si rapidement.
Amaq, l'organe de propagande du groupe terroriste Etat islamique, a indiqué dans un communiqué cité par l'AFP que «l'assaillant dans le quartier de Streatham dans le sud de Londres hier (dimanche) fait partie des combattants de l'Etat islamique». «Il a mené l'attaque en réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition» internationale antijihadistes, indique ce texte.
Emprisonné à l’âge de 18 ans, Sudesh Amman a été libéré après avoir purgé la moitié de sa peine de trois ans et quatre mois pour des «infractions terroristes liées à l’islamisme». Originaire de Harrow, au nord-ouest de Londres, il avait prêté allégeance à l’Etat islamique dans des messages à sa petite amie au moment de son emprisonnement.
«Si tu ne peux pas fabriquer une bombe parce que ta famille, tes amis ou des espions t’observent, prends un couteau […] une grenade assourdissante ou une voiture et attaque», lui avait-il écrit, selon «The Guardian ».
Les blessés hors de danger
Selon la police, deux personnes ont été touchées par l’assaillant : un homme d’une quarantaine d’années et une femme d’une cinquantaine d’années. Une jeune femme, âgée d’environ 20 ans, a été blessée par un éclat de verre provoqué par un tir des forces de l'ordre. Leurs jours ne sont pas en danger.
Le Premier ministre Boris Johnson a promis de détailler dès lundi «des changements fondamentaux» concernant le traitement des auteurs d'actes terroristes. Son gouvernement avait déjà annoncé un durcissement législatif à la suite de l'attaque qui a fait deux morts fin novembre sur le London Bridge, perpétrée par un jihadiste en liberté conditionnelle.