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Le phénomène "Dick Pic" : une Miss dit stop !

Camille Cerf en mars 2017.
Camille Cerf en mars 2017. © LaurentVu/SIPA
Margaret Macdonald

Confrontée à un flot incessant de photos de pénis non sollicitées, la Miss France 2015, Camille Cerf, pousse un coup de gueule bien senti.

Cette semaine sur Twitter, Camille Cerf , 22 ans, a répondu ouvertement à un homme peu avisé qui lui a envoyé un cliché (très) amateur de son sexe : «Avis à tous les hommes légèrement dérangés qui pensent que m’envoyer une photo de leur sexe pourrait avoir un effet positif sur ma personne». Un message clair, net et précis. Envoyer une photo de ses parties génitales à une personne sans une requête préalable, est bel et bien une forme de harcèlement et la Miss le rappelle sans ménagement. Le phénomène du «Dick Pic» ou sexto non-consenti n’est ni plus ni moins que la version 2.0 du monsieur en imper’ qui s’exhibe devant la terrasse d’un café. 

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Elégante même dans l’adversité, Camille Cerf a tout de même préservé l’anonymat de l’individu en question.

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A lire : Sexy Miss : Camille Cerf, la sirène

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Le "Dick Pic" : un fléau sans frontières

Véritable Peste Noire des temps modernes, ce phénomène a pris de l’ampleur avec l’apparition des différents réseaux sociaux. Snapchat en particulier. Ce dernier présente un avantage à la fois pour l’expéditeur qui verra son œuvre disparaître au bout de quelques (pénibles) secondes ; mais aussi pour le destinataire, puisque son supplice visuel est limité à dix secondes. Dix secondes de trop toutefois. Sans surprise, un nombre de sites et applications de rencontres, type Tinder, ont été contraints de rendre l’envoi de photos (sans distinction) impossible pour tempérer certains de leurs utilisateurs un brin enthousiastes quant à leurs sexes.

Historiquement, beaucoup d’hommes semblent avoir eu un penchant pour l’art phallique amateur. Il y a quelques années déjà, un archéologue avait déniché sur une île grecque un pénis sauvage gravé dans la pierre datant du 5ème ou 6ème siècle avant Jésus-Christ. Sorte de version old school du «Dick Pic». Plus récemment, le «New York Post» a révélé que la démocratisation d’AirDrop sur iPhone avait entraîné une multiplication d’envois intempestifs de photos de sexes non-identifiés par des inconnus dans le métro. De quoi transformer un trajet matinal quelconque en un véritable pèlerinage ponctué de pénis pour la malheureuse qui aurait oublié de mettre AirDrop en mode privé.

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Simple fascination pour son propre appareil génital ou véritable exhibitionnisme facilité par la technologie. Deux questions demeurent à l’égard de ces hommes qui envoient des sextos : pourquoi ? Pouvez-vous cesser ? Merci.

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