Pédophilie : révolte sur Twitter après un reportage de Sept à huit (TF1) sur des “détenus modèles”

Pédophilie : révolte sur Twitter après un reportage de Sept à huit (TF1) sur des “détenus modèles”
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"On regrette plus ou moins" : les déclarations des détenus d'un centre qui leur organise des randonnées a choqué les téléspectateurs de "Sept à huit".

Le centre de détention pour délinquants sexuels de Mauzac en Dordogne est composé à 85% de pédophiles. Ce dimanche 20 septembre, Sept à huit sur TF1 s'est interrogé au cours d'un reportage de près de 30 minutes sur le "paradoxe" de cet établissement aux allures de grande cour de récréation qui "essaye de réinsérer ces détenus considérés comme 'faciles', mais qui ont souvent du mal à reconnaître la gravité de leurs crimes".

La découverte de ce centre s'est avéré être une réalité insupportable et a scandalisé des milliers d'internautes, qui se sont demandés pourquoi il était réservé à des violeurs qui ne regrettent pas leurs actes ou qui se présentent comme des victimes, alors que la récidive des criminels sexuels est récurrente et particulièrement dévastatrice dans la vie d'un mineur. "En France, il vaut mieux être pédophile que dealer de drogue", ont conclu de nombreux téléspectateurs, atterrés par les activités organisées comme des randonnées ou des parties de pétanque, dans un grand et joli cadre, où les condamnés peuvent se déplacer à leur guise et sans que leur cellule ne soit verrouillée. 

Si le reportage débute avec l'arrivée d'un condamné à 15 ans de prison, la peine extrêmement légère d'un autre a été très remarquée. En effet, un détenu qui a écopé cinq ans de prison seulement pour les viols de huit enfants âgés de 4 à 6 ans a suscité la plus grande des incompréhension. Pire, il déclare au micro de Sept à huit qu'il "regrette plus ou moins" ce qu'il a fait et que l'on "fait tous des erreurs"... L'émission de TF1 a présenté à plusieurs reprises les pédophiles comme des personnes qui ne réalisent pas le mal qu'elles ont causé et qui se présentent parfois comme des victimes, alors qu'ils sont coupables. Mais les internautes n'ont pas du tout accepté plusieurs interventions de la voix off qui a notamment utilisé le terme de "prisonniers modèles" soit utilisé. Télé 7 Jours vous propose une sélection des tweets qui ont crié à l'injustice, en réaction à ce reportage qui a suscité une vive polémique.

Nicolas Perron