Comment est née la mitrailleuse sous-marine pour les nageurs de combats soviétiques?

Et pourquoi le programme «Morouj-2» n'a pas découlé sur une production de série
Sputnik

En 1971, après trois ans de recherches, d'expériences et d'élaborations poussées et tendues des inventions de l'Institut central de recherche de construction mécanique de précision (TsNIITOTchMach), l'URSS a mis en service un pistolet sous-marin spécial SPP-1 de 4,5 mm et sa cartouche spéciale SPS, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta. La prochaine arme exigée par le commanditaire dans la gamme de l'armement sous-marin devait être une mitrailleuse sous-marine, dont l'élaboration a commencé en 1970. Cependant, les deux versions différentes proposées n'ont jamais été mises en service.

Une arme pour les forces spéciales

Dans les années 1960, le commandement de la marine soviétique s'est penché sur la création et le déploiement de forces sous-marines commandos et antisubversives. Différents équipements et armements étaient nécessaires pour les armer, dont la mitrailleuse sous-marine était censée faire partie.

A la demande du commanditaire — la Direction de l'armement sous-marin de la marine de l'URSS — il était prévu d'installer une mitrailleuse sous-marine sur les sous-marins miniatures SMPL — des transporteurs de plongeurs légers de classe Triton qui, à l'époque, étaient également en cours de fabrication.

Le projet technique du SMPL modernisé Triton-1M a été définitivement approuvé en 1970, et en 1971-1972 deux prototypes de l'appareil sous-marin ont été construits au chantier naval de l'Amirauté de Saint-Pétersbourg pour effectuer différents essais et étudier leurs particularités d'exploitation. En 1973, le sous-marin miniature Triton-1M a passé les essais avec succès avant d'être mis en service.

Le transporteur Triton-1M a été conçu pour accomplir un large éventail de missions, notamment patrouiller dans les eaux des ports et mener des raids, ainsi que rechercher et détruire les éclaireurs et les saboteurs sous-marins. C'est pour éliminer les plongeurs de combat et leurs moyens de déplacement sous-marins que le commanditaire avait doté le sous-marin miniature de mitrailleuses sous-marines.

Triton-2

L'équipage du Triton-1M était composé de deux hommes qui, portant des appareils respiratoires individuels, se trouvaient dans une cabine pénétrable et fermée par un bouclier en verre organique. Un membre de l'équipage était censé piloter le sous-marin et le second pouvait tirer avec la mitrailleuse installée à l'avant de l'engin.

Du pistolet à la mitrailleuse

Au début des années 1970 en URSS, seuls les collaborateurs du Centre TsNIITOTchMach de Klimovsk avaient une expérience de l'armement d'infanterie sous-marin. Pendant les travaux de recherche et développement pour concevoir un pistolet sous-marin (nom de code Morouj) menés en 1968-1970, ils ont rempli une tâche extrêmement difficile: éliminer une cible vivante sous l'eau avec une arme à feu.

Dans le cadre du développement ont été réalisés d'importants travaux de recherche et d'expérimentation pour déterminer le moyen d'envoi du projectile et de stabilisation de la balle dans l'eau. Les ingénieurs ont également déterminé les caractéristiques balistiques intérieures et extérieures de l'arme et ses éléments pour correspondre au cahier des charges. Enfin, ils ont élaboré les éléments de construction de différentes cartouches et du pistolet-même. Au final, l'expérience de développement du pistolet sous-marin a servi à l'élaboration d'une toute nouvelle arme: une mitrailleuse sous-marine.

Les travaux de développement de la mitrailleuse sous-marine — nom de code Morouj-2 — ont commencé en 1970 conformément au décret du Conseil des ministres de l'URSS et à la demande de la Direction de l'armement sous-marin de la marine de l'URSS. Le Centre de Klimovsk a été choisi comme le développeur principal de l'arme et de la munition, et la conception de la mitrailleuse a été confiée au Bureau d'étude central d'armement sportif et de chasse de Toula. Il était prévu de conclure ce travail par des essais en été 1973.

En raison de l'urgence particulière et de l'importance de la tâche, la conception de la mitrailleuse, tout comme auparavant celle du pistolet, se déroulait en parallèle des travaux d'essai et de construction — en omettant l'étape de recherche. En général, les travaux de construction d'une arme sont précédés d'un travail de recherche et développement visant à déterminer les caractéristiques de l'arme et à trouver des solutions pour remplir la tâche fixée. La création de la mitrailleuse sous-marine était d'autant plus compliquée qu'il fallait d'abord créer une cartouche capable d'atteindre une cible à une distance et à une profondeur données, et seulement ensuite une arme pour cette munition.

Le cahier des charges était très exigeant par rapport à une mitrailleuse normale en matière de portée et de profondeur d'utilisation sous l'eau, et plus exigeant que pour le pistolet SPP-1. Par exemple, à la demande du commanditaire, la mitrailleuse devait être capable d'atteindre une cible vivante jusqu'à 40 mètres de profondeur. Sachant qu'à une profondeur de 20 mètres et à une portée de 15 mètres, elle devait pouvoir percer un bouclier de pin de 25 mm d'épaisseur recouvert derrière d'une feuille d'acier de 0,5 mm d'épaisseur. On estimait que le perçage d'un tel obstacle garantissait l'élimination d'un nageur de combat en équipement de plongée et protégé par le bouclier d'un sous-marin miniature (transporteur de plongeurs légers) de verre organique. De plus, les exigences étaient élevées en termes de groupement de tir en mode rafale. Ainsi, le rayon de 50% des impacts, en tirant à une portée de 30 mètres à partir d'une mitrailleuse fixée par trois rafales de 20 coups, ne devait pas dépasser 30 cm. Un tel groupement de tir à une distance de 30 mètres devait assurer avec une visée juste une probabilité d'environ 40-50% de faire mouche dans une cible de type «plongeur».

Une cartouche spéciale

Vu l'importance de la tâche fixée, la direction scientifique de l'ensemble du travail a été prise en charge par le directeur du Centre de Klimovsk Viktor Sabelnikov, qui a choisi comme adjoint Piotr Sazonov, constructeur en chef des munitions d'infanterie de l'institut.

La spécificité du nouveau travail a conduit à ce que la conception de la mitrailleuse et de ses munitions a été confiée aux collaborateurs du bureau n°23 — le département «munitions» du Centre de Klimovsk qui avait participé au développement du pistolet. Ivan Kassianov, ingénieur en chef du département qui a été remplacé en 1972 par Oleg Kravtchenko (ingénieur supérieur du département en 1970), a été nommé responsable des travaux de conception de Morouj-2.

Kassianov et Kravtchenko sont les auteurs de la construction de la balle à hélices, invention pour laquelle ils ont ensuite obtenu un brevet. La balle à hélices possédait des rainures en biais spéciales d'un côté de la pointe, qui assuraient sa rotation avec la résistance de l'eau. C'est ce type de balle qui a montré les meilleurs résultats pendant les travaux de développement et qui a été mis service avec la cartouche de 4,5 mm SPS pour le pistolet SPP-1. Il était initialement prévu d'utiliser le même type de balle pour la cartouche de la mitrailleuse.

Les calculs balistiques préliminaires effectués à l'étape initiale de la maquette du projet ont montré qu'il était possible de remplir les exigences du cahier des charges en augmentant la puissance de la cartouche grâce à une hausse de la masse du projectile et en utilisant une balle à hélices de 25 grammes et de calibre 5,6 mm. La vitesse initiale de la balle devait avoisiner 310 m/s. Elle était supposée satisfaire les exigences d'unification et de réduction du coût de production de série grâce à l'usage d'une douille de cartouche de fusil de 5,45 mm dont l'élaboration était déjà terminée.

Pour la cartouche correspondant aux caractéristiques mentionnées, le Bureau d'étude central d'armement sportif et de chasse de Toula a conçu en 1970 la maquette d'une mitrailleuse sous-marine, qui a reçu le nom de code TKB-0110. Alexandre Alexeev a été nommé constructeur principal de la mitrailleuse. L'automatisme du prototype TKB-0110 était assuré par le recul du canon.

Dans les années 1960-1970, l'URSS développait le missile sous-marin Chkval dont la vitesse élevée était assurée non seulement par un réacteur, mais également par l'usage de la cavitation — phénomène étudiée par les chercheurs de l'Institut central d'aérohydrodynamique dans les années 1960. En 1970, quand cet institut a obtenu des informations sur la théorie de la cavitation et de l'écoulement par cavitation de corps allongés se déplaçant rapidement sous l'eau, et au regard des résultats des essais des cartouches de 4,5 mm SPS à la base de l'Institut central d'aérohydrodynamique de Doubna, le Centre de Klimovsk s'est penché sur la conception d'une balle avec un cône tronqué dont l'extrémité du cône tronqué jouait le rôle de cavitateur. Les dimensions du cavitateur (la taille de la troncature du sommet de la balle) étaient déterminées de manière expérimentale.

Lors du déplacement de la balle sous l'eau à assez grande vitesse, le cavitateur assure une aspiration de l'eau autour de la balle en formant une cavité. La balle se déplace ainsi à l'intérieur d'une bulle sans être en contact avec la surface de l'eau. La partie arrière de la balle, glisse quand elle touche les extrémités de la cavité, la centrant ainsi dans la cavité et garantissant le mouvement stable de la balle dans l'eau.

Il faut noter que les balles à cône tronqué étaient bien plus avancées d'un point de vue technologique que les balles à hélices, et qu'à cette étape les élaborations étaient comparables en termes de groupement de tir et de portée efficace. Par la suite, les balles à cône tronqué ont affiché de meilleurs indices de portée et de groupement de tir que les autres types de balle.

Pendant le développement de la maquette, 13 versions de cartouche ont été élaborées avec des balles à hélices et à cône tronqué. Leurs essais fin 1970 à la base expérimentale d'armement anti-sous-marin de la marine sur le lac Issyk-Koul (Prjevalsk) ont permis d'optimiser la forme de la tête et les dimensions de la balle pour la cartouche de mitrailleuse.

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En 1971, pendant l'étape de planification technique, ont été présentées et testées 8 versions de balle dont 7 à cône tronqué (qui entraient en rotation également grâce à l'usage d'un canon rayé et d'une ceinture conductrice sur la balle) et seulement une balle à hélices. Ensuite, pour élaborer la tête de la balle à cône tronqué, cinq versions de balles de différentes longueurs, masses et fabrications ont été conçues et testées. Les ingénieurs ont finalement déterminé le calibre de la balle (5,65 mm), sa longueur, sa masse et la vitesse initiale. Ils ont également défini l'ogive de la balle à deux cônes, et les dimensions du cavitateur. La cartouche correspondait aux exigences du cahier des charges en matière de portée et de groupement de tir et de profondeur d'utilisation. Elle a été baptisée MPS.

Parallèlement à la recherche d'une solution balistique optimale et à l'élaboration de la construction de la balle, les développeurs de la cartouche ont dû régler des problèmes supplémentaires concernant l'hermétisme de la munition, la mise au point des revêtements de protection et la conception d'un nouveau projectile.

Cette durée relativement longue de création de la cartouche pour la mitrailleuse sous-marine n'était pas due à la lenteur des ingénieurs du Centre de Klimovsk, mais à l'extrême complexité de la construction d'une toute nouvelle munition pour laquelle plusieurs solutions techniques et technologiques ont été développées et utilisées pour la première fois au monde. De surcroît, la construction et la mise au point de la cartouche se déroulaient à l'étape de maquettage et de projet technique des travaux d'essai et de construction, et non de recherche et développement.

Morouj-3

Fin 1971, les développeurs de la mitrailleuse ont enfin reçu la possibilité de se pencher sérieusement sur la mise au point de l'arme en elle-même — la seconde partie du projet de mitrailleuse.

Et c'est seulement à l'étape finale du projet technique de la mitrailleuse que les ingénieurs de Toula ont reçu un lot de cartouches MPS pour mettre au point leur arme. Il est logique que le retard dans le développement de la cartouche ait conduit à l'atermoiement de la conception de la mitrailleuse par le Bureau d'étude de Toula. Le principal exécutant des travaux de conception craignait que les délais de la commande publique ne soient pas respectés, ce qui pouvait être sévèrement sanctionné. Au final, le directeur du Centre de Klimovsk Viktor Sabelnikov a décidé d'élaborer d'urgence une mitrailleuse sous-marine dans son institut, parallèlement aux travaux menés au Bureau d'étude de Toula.

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Les travaux de conception de la mitrailleuse ont été confiés à Piotr Tkatchev, directeur adjoint du 27e département du Centre de Klimovsk (département de recherche et développement sur les perspectives de développement avancé de l'armement d'infanterie et les moyens de combat rapproché). Dans le groupe de construction sous la direction de Piotr Tkatchev se trouvaient les collaborateurs du département Evgueni Dmitriev, Andreï Koudriavtsev, Alexandre Koulikov, Valentina Tarassova et Mikhaïl Tchougounov. Ce groupe a développé en deux mois la documentation technique de la mitrailleuse sous-marine et ses croquis ont été transmis au centre de production expérimental du Centre de Klimovsk.

Au moment de la création de la mitrailleuse sous-marine, Piotr Tkatchev était déjà le constructeur expérimental de l'arme. Il a été le premier à proposer des systèmes foncièrement nouveaux d'automatisme de l'arme automatique de poing et à créer plusieurs prototypes expérimentaux d'arme automatique avec un automatisme équilibré et accumulant l'impulsion du recul. Par la suite, ces élaborations ont été utilisées dans la conception des fusils automatiques SA-006 à Kovrov et AN-94 à Ijevsk. Les aptitudes extraordinaires de Piotr Tkatchev ont également été utiles au développement de la mitrailleuse sous-marine.

Le prototype

Le prototype de la mitrailleuse sous-marine AG-026 de 5,65 mm conçue par le Centre de Klimovsk pour la cartouche MPS a vu le jour en 1972. Les exigences de gabarits réduits de la mitrailleuse (notamment de longueur), dues aux dimensions limitées de la cabine du Triton-1M, ont nécessité le développement et l'utilisation de solutions techniques nouvelles.

Ainsi, le fonctionnement de l'automatisme de la mitrailleuse pour une munition relativement puissante était basé sur le recul de la culasse libre. Pour sa part, la culasse légère était liée par un engrenage avec deux volants massifs. Le tout assurait une masse réduite des pièces de recul, ce qui apportait, grâce au moment d'inertie suffisant, le retard nécessaire dans l'ouverture de la culasse après le tir et, dans le même temps, une section transversale réduite des pièces mobiles de l'automatisme — réduisant la résistance de l'eau. Pour éviter le rebord de la culasse au moment de son impact, aux extrémités avant et arrière ont été installées des bagues fendues à ressort qui étaient posées sur les volants. Au moment de l'arrêt de la culasse et du volant, les bagues continuaient de tourner et, grâce à la friction, retenaient la culasse en position avant ou arrière en empêchant son rebond.

Les cartouches étaient alimentées par une bande métallique souple en anneau clos de 26 cartouches. La bande originale assurait, grâce à sa construction, non seulement le maintien et l'apport de la cartouche sur la ligne de refoulement mais également son engagement dans le canon dans le processus de refoulement. Pour éviter tout accrochage, la bande était placée dans un boîtier métallique.

Le déplacement de la bande sur la ligne de refoulement était réalisé par un ressort actionné par la culasse au moment du recul. Le tir était effectué par le bec de détente arrière. Le refoulement de la cartouche dans la chambre était réalisé par la culasse, par l'alimentation directe à partir de la bande se trouvant dans l'axe de l'âme de canon. Les douilles tirées étaient insérées dans la bande. Le rechargement de la mitrailleuse en cas d'enrayement était réalisé manuellement par la rotation des volants. Sachant que la cartouche enrayée était insérée dans la bande.

La capsule était percée par le percuteur fixé de manière inamovible sur la tranche de la culasse. Pour exclure une percée prématurée de la capsule lors du refoulement de la cartouche, un éjecteur qui sortait à 1,5 mm avant l'arrivée de la culasse en position avant avait été placé entre la tranche de la culasse et le fond de la douille.

Pour son installation sur les engins sous-marins, une cheville se trouvait sur le canon de la mitrailleuse qui permettait à cette dernière d'être fixée sur le panneau de bord dans la cabine du Triton. Les ingénieurs ont également élaboré une version de la mitrailleuse avec une poignée avant sous le canon — une sorte de mitrailleuse à main. Il était possible de tirer avec cette mitrailleuse en la tenant à deux mains.

Les solutions techniques utilisées ont permis de créer une mitrailleuse de seulement 585 mm de long et de moins de 5 kg.

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Comme cela a déjà été mentionné, parallèlement à l'élaboration de la mitrailleuse sous-marine ont commencé les travaux de recherche pour développer un pistolet-mitrailleur sous-marin pour la cartouche de pistolet SPS. Fin 1971, Simonov a créé le prototype d'un pistolet-mitrailleur sous-marin M3 de 4,5 mm. Cette arme a été testée en tir automatique dans un réservoir. Le pistolet-mitrailleur a montré un groupement de tir satisfaisant. Suite aux résultats des tirs il a été décidé de poursuivre la mise au point de l'arme automatique de poing pour la cartouche MPS de 5,65 mm. Avec l'accord du commanditaire, il a été décidé d'utiliser ces cartouches pour l'arme automatique individuelle sous-marine.

Début 1972, Simonov a conçu le prototype du fusil automatique sous-marin AG-022 de 5,65 mm. Avec ce prototype, plusieurs expériences grandeur nature ont été réalisées dans le cadre des travaux sur le Morouj-3. Les expériences étaient menées dans un réservoir et à la base expérimentale du lac Issyk-Koul. Elles ont montré la possibilité de créer une arme automatique individuelle sous-marine pour la cartouche MPS de 5,65 mm.

Au vu de l'utilisation de la même cartouche avec une longueur de canon pratiquement identique, la mitrailleuse et le fusil automatique étaient proches en termes de puissance de feu.

En 1973, les mitrailleuses sous-marines du Bureau d'étude de Toula et du Centre de Klimovsk ont suivi les essais d'usine et ont été présentées aux essais officiels. Ces derniers ont montré que les deux mitrailleuses — TKB-0110 et AG-026 — ne satisfaisaient pas entièrement le cahier des charges et qu'elles devaient encore être mises au point.

Dans ces circonstances, le commanditaire et l'exécutant principal des travaux de conception ont décidé de poursuivre les travaux pour créer uniquement un fusil automatique pour la cartouche MPS, mais cette fois dans le cadre du projet Morouj-2 prolongé pour 1973-1974. Ces travaux ont conduit au changement de désignation du calibre de l'arme à 5,66 mm, puis à la création et à la mise en service en 1975 d'un fusil automatique spécial sous-marin APS de 5,66 mm avec la cartouche MPS, à la mise au point de la structure de la balle de la cartouche principale et à la création d'une cartouche MPST à balle traçante.

D'autres travaux étaient également menés sur l'armement sous-marin, mais ils n'avaient rien à voir avec la mitrailleuse sous-marine dont l'histoire s'est terminée en 1973.

Principales caractéristiques de la mitrailleuse sous-marine

Calibre: 5,65 mm
Cartouche: MPS
Poids: 4,85 kg
Longueur: 585 mm
Cadence de tir: 250 coups/min
Vitesse de départ: 365 m/s
Bande: 26 cartouches

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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