LONDRES - Deux personnes ont été tuées par un homme armé d’un couteau et porteur d’un engin explosif factice ce vendredi 29 novembre sur le London Bridge, dans le cœur de la capitale britannique, abattu par la police en quelques minutes. L’attaque, qualifiée de “terroriste”, a chamboulé la campagne électorale à moins de deux semaines des législatives du 12 décembre.
L’assaillant, Usman Khan, 28 ans, était un ex-prisonnier condamné pour terrorisme, a annoncé samedi le chef de l’antiterrorisme britannique, Neil Basu. Il était connu des services de sécurité et lié à des “groupes terroristes islamistes”, selon l’agence de presse Press Association citant une source sécuritaire.
Les deux personnes tuées étaient un homme et une femme. Trois personnes, un homme et deux femmes, ont également été blessées. L’une se trouvait vendredi soir dans un état “critique mais stable”, une autre dans “un état stable” et une troisième a subi des “blessures moins graves”, a précisé le patron du service public de santé britannique (NHS), Simon Steven.
La zone restera bouclée “un certain temps”
La police a indiqué avoir été appelée à 13h58 (14h58 à Paris) pour une attaque au couteau près de London Bridge, un pont et une importante gare du centre de la capitale britannique. La zone, où se trouvent de nombreux bureaux et lieux de sortie, restera bouclée “un certain temps”, selon la police.
Le suspect a été abattu par les forces de l’ordre cinq minutes plus tard, selon la police qui a qualifié l’attaque de “terroriste”.
Le Royaume-Uni “ne sera jamais (...) divisé ou intimidé par ce type d’attaque”, a prévenu le Premier ministre Boris Johnson à la télévision britannique, assurant que “toute personne impliquée dans ce crime et ces attaques sera(i)t traquée et présentée à la justice”.
L’attaque est désormais “contenue”, mais le public doit rester “vigilant”, a poursuivi le dirigeant conservateur, qui a reçu des soutiens de l’étranger.
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