​Disparition de la Poitevine Tiphaine Véron au Japon : Bruno Belin saisit Emmanuel Macron

Publié le 22-07-2021 à 13:58 | Mis à jour le 22-07-2021 à 16:23

La famille de Tiphaine Véron, ici son frère Damien et sa mère Anne Désert, a multiplié les démarches depuis trois ans.
© Photo archives NR-CP
Le sénateur de la Vienne a saisi ce jeudi 22 juillet 2021 le Président de la République alors qu'il se rend au Japon pour l'ouverture des Jeux olympiques.

Le sénateur de la Vienne Bruno Belin a profité de la commission permanente du conseil départemental, qui s’est déroulée ce jeudi 22 juillet 2021 à l’hôtel du département à Poitiers, pour annoncer à ses collègues conseillers départementaux qu’il a saisi ce matin même le Président de la République sur la disparition de la Poitevine Tiphaine Véron au Japon.

Emmanuel Macron s’y rend ce jeudi à l’occasion de l’ouverture des Jeux olympiques. « Je souhaite que le président de la République puisse intervenir auprès des autorités japonaises, explique M. Belin. Mon propos n’est nullement d’ingérence et de critique sur ce qui a pu être fait et sur ce qui est en cours. Cela concerne une famille de la Vienne, c’est important que le président de la République française dont le message est forcément écouté, puisse intervenir auprès de toutes les autorités qu’il va forcément rencontrer lors de son déplacement, pour relancer encore ce dossier et faire un point de situation. »

Un combat sans relâche depuis trois ans

Tiphaine Véron, alors âgée de 36 ans, a disparu au cours du mois de juillet 2018, alors qu’elle était en vacances, seule, à Nikko, une ville touristique proche de Tokyo. « Depuis trois ans, sa famille mène un combat sans relâche pour comprendre ce qui a pu arriver, écrit Bruno Belin dans son courrier adressé au président. Les proches de Tiphaine jugent l’enquête menée au Japon trop parcellaire. »

En plus de la saisine d’un juge d’instruction à Poitiers, la famille de Tiphaine, sa mère Anne Désert, sa sœur Sybille et son frère Damien, a fait appel à un enquêteur privé Jean-François Abgrall, et à Me Antoine Vey, du cabinet d’avocat d’Éric Dupont-Moretti, avant qu’il ne soit nommé ministre de la Justice. Sybille Véron a interpellé le président Macron à plusieurs reprises.

« Je sais combien l’État français est mobilisé sur cette affaire, souligne Bruno Belin. L’intervention personnelle du Président de la République française aura un impact qui, j’en suis certain, permettra de faire avancer le dossier » termine le sénateur poitevin.

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